OVNI et Extraterrestre

Ovni et militaires : témoignages et révélations

17 Décembre 2018 , Rédigé par Ovni et militaires Publié dans #Ovni déclarations

Ovni et militaires : témoignages et révélations

Dans cette partie, vous entendrez des militaires qui ont été impliquées dans des événements importants en lien avec les OVNIS. Ce sont, évidemment, des témoignages explosifs. Ils établissent la réalité des phénomènes et justifient le fait que nous les ayons étudié durant des années. Bien souvent on dit: "s'il existe un complot, un secret au sujet des ovnis, il y aurait des fuites". Eh bien nous sommes dans ce cas de figure mais paradoxalement personne ne prend en compte ces fuites.

Ovni et militaires : témoignages et révélations
Ovni et militaires : témoignages et révélations


J'entends: "si les OVNIS existaient, les militaires le sauraient, un secret comme celui ne pourrait être maintenu, il y aurait des fuites" et autres lieux communs. De fait, des pilotes, des chercheurs institutionnels et surtout du personnel militaire ont parlé de la réalité derrière certains rapports d'observations d'OVNIS, au sujet de l'une des causes du phénomène des OVNIS, et au sujet de l'information dissimulée par un grand nombre d'autorités et de services, civil ou militaires, dans de nombreux pays. Pendant plus de 50 ans, des personnes courageuses ont parlé, souvent à leur risque, quelquefois avec l'aval de leur hiérarchie ou ministère. (Patrick Gross ufologie.net)

Dans ce milieu on n'aime pas beaucoup que des civils viennent mettre leur nez, bien que maintenant ça évolue un peu : il existe aujourd'hui des conseillers en communication. Mais la tradition militaire, c'est le secret. Pourquoi? Parce que le secret est stratégique. La mission d'un militaire est tenue par le secret d'état, et pour un militaire, le secret d'état vaut comme un serment, qui ne peut être levé que pour des raisons de même nature : des raisons d'état. Briser ce serment sans l'accord des autorités - le ministère ou les hauts-quartiers - est sévèrement puni. Il existe des différences entre les corps de défense du monde. Pour ce qui est des américains, on peut être plus dans l'expectative : l'armement est une structure très complexe aux USA et il faut bien englober le contexte pour le comprendre, notamment sur les questions de communication, sur lesquelles il ont toujours été en avance sur nous. Car aux USA, l'armement a beaucoup de choses pas très propres à cacher en plus du secret d'état à proprement dit. Il est un fait que des méthodes parfois violentes sont utilisées pour faire taire les témoins militaires. On menace leur carrière, leur famille et leur vie, tout cela soi disant au nom du "secret défense". Cependant ce qu'il faut bien comprendre c'est que nous sommes on ne peut plus vulnérables fasse aux ovnis. Classifier ou tenir au secret certaines personnes ne peut qu'éviter la panique et non aider à se défendre si besoin est. Au niveau de la stratégie, il est par ailleurs très étonnant que les militaires Français ne communiquent pas plus sur le sujet. Ils peuvent augmenter grandement la pression sur les militaires américains et les mettre dans une fâcheuse posture en révélant le maximum d'informations. Espérons que cela arrive un jour.


Neil Daniels Pilote chez United Airlines
 
Dans le passé, les pilotes qui avaient vu "quelque chose" et en avaient parlé étaient mis sur la touche. Certains furent interdits de vol et traités comme des "rien du tout"... C'est pour ça que je n'en ai plus parlé pendant de si longues annnées.

Sergent Leonard Pretko US Air Force:

"Dans l'armée ils vous ridiculisent, et je l'ai été quelque fois, quand vous faites allusion aux OVNI. On m'a dit que je ne serais jamais sergent-chef si je continuais à véhiculer ces conneries. Mon supérieur disait : "Si vous persistez, vous ne passerez jamais sergent-chef. Vous commanderez les techniciens, mais jamais vous ne serez sergent-chef. Ils vous forcerons à quitter l'armée."

Déclaration de Lance Corporal Jonathan Weygandt US Marine Corps:

"Ces différentes agences sont totalement indépendantes. Elles n'obéissent pas à la loi. Ce sont des crapules.
Si je pense que c'est un projet qui passe par le gouvernement et que chacun y a sa part ? Non. Je pense que ces gars agissent d'eux-mêmes et que personne ne sait ce qu'ils font. C'est si facile à faire de nos jours. Et il n'y a ni erreur ni contrôle. Ils font juste ce qu'ils veulent..."

 

 


le rapport Cometa


Guillaume Jean Max Chassin (général) (1902-1970)

Chassin naît le 26 avril 1902 à Bordeaux (Gironde), fils de Max Chassin (Notaire) et de Suzanne Meriochaud. Il fait ses études au College de Blaye, Lyçée de Bordeaux (il passe son bac math élem et philo à 15 ans et 3 mois), puis l'Ecole de guerre. Il intègre l'Ecole Navale en 1919, où il obtient le diplôme d'ingénieur en 1921. Il reçoit sa 1ère citation avec la Croix de guerre T.O.E. comme enseigne de vaisseau lors des engagements sur les côtes du Rif en septembre 1925. Il sort 1er de l'Ecole d'aéronautique de Rochefort et entre dans l’aéronavale (aviation maritime) en 1926, donnant un cours supérieur de navigation aérienne à Brest en tant que jeune lieutenant de vaisseau. C'est à Agadir, l'hiver de cette année-là, qu'il rencontre Antoine de Saint-Exupéry et fait la connaissance de Mermoz. Il fait partie d'une escadrille chargée de la couverture photographique du Grand atlas et de l'Anti-Atlas, basée à Agadir, alors escale de la ligne Latécoère Toulouse-Dakar.

 

 


En 1929, il est son professeur au cours supérieur de navigation aérienne (donnant notamment des cours à Saint Ex) ouvert par la Marine à Brest et dont il est le directeur. C'est à cette occasion qu'ils se lient d'une profonde amitié. Les 12 élèves du cours, polytechniciens et saint-cyriens, adoptent vite le pilote de ligne, qu'ils surnomment "Juby" à cause de sa récente provenance. Saint-Exupéry se signale vite par sa vive intelligence et par son étourderie. En mathématiques, il est très fort (sa préparation à Navale l'a beaucoup aidé). Malheureusement, il est occupé par la correction des épreuves de son premier roman Courrier Sud qui polarisait toute son attention. Vient le jour de l'examen du certificat supérieur de navigation aérienne. Le Ministère, voulant que le cours de Chassin reste prestigieux de par sa sélection, oblige le professeur à coller 2 élèves, alors que tous sont excellents. Pour d'obscures raisons, le 11ème et le 10ème sont intouchables. Eh bien, lui dit-on, Collez le 9ème. Le 9ème était Antoine de Saint-Exupéry... Ce qui ne l'empêcha pas un jour de devenir pilote d'essai.

En 1935, officier de la Légion d'Honneur, il rejoint l'Armée de l'Air au moment de sa création et est un des premiers brevetés parachutistes à l’école de saut d’Avignon-Puault en 1936, où il obtient le grade de capitaine. Promu commandant en 1938, il sort de l'Ecole de guerre aérienne en 1939. En 1940, il obtient le diplôme de l’Ecole libre des Sciences Politiques, et représente la France au comité stratégique de Londres puis est affecté en mai au cabinet du chef d'état major de l'armée de l'air. 2 jours après l’armistice, il est à Alger et est envoyé au Maroc. En septembre, il commande le groupe 1/32 composé de Glenn Martin qui reçoit l'ordre de bombarder Gibraltar, mais fait larguer ses bombes au large du rocher. Il est affecté au cabinet militaire du secrétariat d'Etat à l'aviation à Vichy tout en appartenant au réseau de résistance Ronsard-Troine. C'est lui qui pilote l'avion de l'amiral Darlan lorsque celui-ci se rend à Alger le 5 novembre 1942. Il participe activement aux négociations lors du débarquement américain et est envoyé au Maroc, puis à Dakar, pour rallier les forces françaises à l'effort franco-américain. Lieutenant-colonel en 1943, il est nommé directeur du personnel militaire de l’armée de l’air.

Il va ensuite en en Afrique du Nord (1942), est nommé lieutenant-colonel (1943), colonel (1944), général de brigade (1946). Il pratique le sport avec ferveur : très doué au tir (champion de l'Armée de l'Air en 1947, sera président de la Société de Tir de l'Armée de l'Air), mais aussi pratiquant le tennis et le rugby (sera président du Conseil National du Sport Militaire francais, membre du Stade Français).

En 1949 il est nommé général de division, puis sous-chef d'etat-major de la défense nationale (1946-1948), commandant la 3ème région aerienne (1948-1951), commandant de l'aviation en Indochine de 1951 à 1953.

DAT (1953-1956)

Cette année-là il devient commandant en chef de la Défense Aérienne du Territoire (DAT) à Versailles, avec sous ses ordres le capitaine Clérouin. Ceci jusqu'en 1956, où il est commandant et coordinateur de la Défense Aérienne des forces alliées en Europe centrale auprès de l'OTAN (1956-Mars 1958) et géneral de l'Armée Aérienne (1957), avant d'être autorisé à bénéficier du congé definitif du personnel naviguant en Avril 1958. Il est Grand Officier de la Légion d'honneur, décoré de la croix de guerre 1939-1945 et des T. O. E., commandeur des Palmes academiques, médaille coloniale, médaille d'or de l'education physique (pratique le tennis et le rugby), officier du British Empire, Grand Officier de l'ordre du Vietnam, Medaille de la France libre, Grand Croix du Nicham el-Anouar, etc.

En Juin 1958 il participe à la fondation du Mouvement populaire du 13 Mai, avant d'en démissionner en Septembre. Cette année-là Chassin déclare :

Devant les phénomènes extraordinaires que, presque chaque jour, un univers inconnu offre à notre étonnement, 3 positions intellectuelles sont possibles :

la crédulité du primitif, qui accepte avec une foi simple les récits les plus merveilleux, admet très aisément le "surnaturel", ne critique pas les témoignages et, en conséquence, se trouve souvent le jouet des charlatans et des escrocs.

Le crédulité de l'esprit fort qui, possédé par la croyance qu'il sait tout, enrage d'être confronté à des phénomènes qui ne cèdent pas à ses convictions. Ne trouvant pas dans son arsenal limité d'explication qui le satisfasse, il choisit de douter des autres plutôt que de lui-même et de récuser les faits les plus indiscutables pour éviter de mettre sa foi en question. Orgueil mal placé et anthropocentrisme périmé depuis Copernic et Galilée font finalement de lui un danger pour la science, l'histoire le monde abondamment.

celle du véritable esprit scientifique, qui s'en tient aux faits pour les observer, les rassembler, les trier, les critiquer, les coordonner. C'est l'attitude de la modestie et de la soumission au réel. C'est celle d'Aimé Michel, dans le livre passionnant qu'il consacre à la toujours brûlante question des Mystérieux Objets Célestes, livre qui, j'en suis certain, va complètement renouveler le sujet.

Malgré le peu d'intérêt - pour ne pas dire l'hostilité - qu'à peu près partout dans le monde les organismes officiels ont jusqu'ici témoigné aux pionniers de cette recherche, le public a montré plus de prudence. L'homme de la rue a souvent plus de flair que certains savants, et il croyait déjà aux aéroplanes alors même qu'un professeur en Sorbonne démontrait l'impossibilité du plus lourd que l'air. Que des phénomène étranges aient été observés, voilà qui ne fait plus de doute pour personne, et les explications dites "psychologiques" semblent bien avoir fait long feu. Le nombre de gens pondérés, intelligents, cultivés, en pleine possession de leur esprit, qui ont vu "quelque chose" et l'ont décrit, augmente de jour en jour. Des astronomes, des officiers, des ingénieurs, qui se gaussaient des fameuses "Soucoupes" ont dû, comme saint Thomas, venir à résipiscence en ouvrant les yeux. Récuser froidement leur témoignage devient de plus en plus téméraire.

Qu'est-ce d'ailleurs qu'un témoignage ? Si un gendarme vient déclarer, à la barre d'une cour d'assises, "qu'il a vu un homme, muni d'un révolver, traverser la route en poursuivant un autre homme, et disparaître avec lui dans un bois", il ne viendra pas à l'esprit des jurés de discuter ce témoignage. Et si 3 autres gendarmes confirment le fait, et que le châtiment d'un assassin en découle, soyons assurés qu'une tête tombera. Mais que ces 4 gendarmes écrivent un jour, dans un rapport, "qu'ils ont vu un objet en forme de cigare s'approcher rapidement en venant du Nord, stationner pendant plusieurs secondes au-dessus d'un village, puis repartir vers l'Est à une vitesse fulgurante en changeant de couleur", et l'on verra bien des hommes "sérieux" mettre en doute leur intelligence ou leur sobriété. On parlera d'"hallucination", de "ballon-sonde", d'"hélicoptère", de "phénomène lumineux". Ces mêmes esprits sérieux penseraient-ils à absoudre l'assassin si, pour expliquer le 1er témoignage, l'avocat affirmait que les gendarmes n'ont pas su reconnaître 2 chiens en train de folâtrer ?

Que dans la masse des témoignages recueillis, dans des conditions souvent difficiles, il y ait des observations de météorites, de ballons-sondes, et même des récits de fumistes et de demi-fous, voilà qui n'est pas discutables, et c'est justement ce qui impose le tri rigoureux dont nous parlions plus haut. Mais ce tri fait, il reste incontestablement - et tous les rapports américains le confirment - un certain pourcentage d'observations qui résistent à toutes les explications conventionnelles.

On peut donc affirmer qu'il apparaît vraiment, dans le ciel qui nous entoure, de mystérieux objets.

(...) L'affaire est trop grave pour l'humanité ! Le temps des chercheurs privés dépourvus de moyens comme Aimé Michel est passé. C'est aux gouvernements d'entrer en jeu, ne serait-ce que pour échapper à la menace d'une tragédie mondiale comme celle dont l'affaire de la plainte soviétique au Conseil de Sécurité a révélé la possibilité [L'auteur fait allusion à une plainte déposée par les russes, en 1958, contre une alerte atomique déclenchée par les réseaux radar américains. Ceux-ci avaient pris un objet non identifié pour un missile russe]. Car si l'on persiste à ne pas reconnaître l'existence de ces "objets non identifiés", on finira par les prendre pour les projectiles d'un agresseur. Et alors, le pire peut arriver.

Une dernière question se pose alors : quelle est l'intelligence qui guide les mystérieux objets ? Et accessoirement, de quels moyens dispose-t-elle ? Questions majeures auxquelles il est pour l'instant impossible de donner une réponse. Nous devons donc nous contenter d'hypothèses.

Intelligence humaine ? Peut-être. Les temps récents n'ont-ils pas montré que certains pays sont capables de faire, en un temps record, des progrès scientifiques énormes et d'en garder le secret absolu ? Hypothèse vexante pour l'Occident, dont nous connaissons les limites ! Mais, tout de même, explication peu probable, car les "objets" semblent bien utiliser des sources d'énergie que l'homme, quel qu'il soit, est encore loin de savoir capter.

Intelligence extra-humaine ? Pourquoi pas ? Le temps est loin où Ptolémée plaçait la Terre au centre d'un système solaire dont il faisait tout l'univers. Eddington n'affirmerait plus aujourd'hui sans doute que notre race est la race suprême et que l'intelligence humaine est la reine de l'univers. Nous sommes revenus à plus de modestie, et nous admettons fort bien qu'il puisse y avoir - et peut-être bien pas si loin de nous - des êtres dont le degré de civilisation dépasse largement le nôtre. Ne nions pas a priori. Gardons une attitude de prudence. Travaillons et réservons notre jugement.

(...) Pourtant, "le vent de tempête qui souffle aujourd'hui sur la physique" ne doit-il pas figer sur les lèvres des "hommes raisonnables" bien des rires jusqu'ici méprisants ? Les recherches sur la gravitation que l'on mène en ce moment partout dans le monde n'ont-elles pas l'espoir d'aboutir un jour ? Et le but où nous tendons, qui nous dit que d'autres ne l'ont pas déjà atteint ?

Le destin des précurseurs est de souffrir pour la vérité, mais un jour arrive où on leur rend justice. Aimé Michel a choisi la voie difficile d'une recherche provisoirement discréditée. Puisse son effort n'être pas vain ! Il est capital d'y voir clair. Il est capital de comprendre enfin des phénomènes qui conditionnent peut-être notre avenir (...) [A propos des soucoupes volantes - Mystérieux Objets Célestes de Aimé Michel, 1958].

Veuf de Marcelle Momard avec qui il a eut 3 enfants (Max, Pierre et Claude), il se remarie le 15 Avril 1961 avec Micheline Poggi-Chalais.

GEPA (1964-1970)

Quelques années plus tard en 1964, il préside le GEPA, association d'étude des ovnis. Sa position et ses déclarations aideront à crédibiliser le phénomène :

Si nous persistons à refuser de reconnaître l'existence de ces objets non identifiés, non finirons un beau jour, par les prendre pour des missiles guidés d'un ennemi, et il nous arrivera le pire.

Le général Chassin ne nie effectivement pas du tout l'existence du phénomène, et cherche à l'expliquer plutôt qu'à l'éluder. Il se passe quelque chose et on l'étudie, dit-il. Sa curiosité ne sera malheureusement pas satisfaite de son vivant. Peu de temps avant sa mort en 1970, il confie à René et Françine Fouéré les fondateurs du GEPA : J'aurais bien voulu savoir.

Chassin utilisera le pseudonyme de Guy Severac.

Auteur de :

Le Chevalier Paul avec le poète Léon Verane, 1932, Renaissance du livre.
Les Conquerants de l'Infini Histoire militaire de la seconde guerre mondiale (Payot 1947) - Couronné par l'Academie française Strategie et bombe atomique
La Conquete de la Chine par Mao-Tse-Toung
L'Ascension de Mao-Tse-Toung
Aviation-Indochine
Belisaire

http://rr0.org/personne/c/ChassinLionelMax/index.html

Sergent Clifford Stone US Army

Pendant notre discussion sur les OVNI, la question de fond fût celle-ci : est-ce que chaque gouvernement peut garder le secret indépendamment du gouvernement des Etats-Unis ? La réponse fût sans équivoque : oui. Mais, l'une des grandes armes que la communauté du renseignement a à sa disposition, est une prédisposition du peuple et des politiques américains, ainsi que des démystificateurs, des personnes qui essayent de dévoiler des informations sur les OVNI, à déclarer à tout bout de champs : "Oh! Nous ne pouvons garder des secrets, nous ne pouvons garder des secrets."

 

 

 

 

Pourtant la vérité est que, oui, nous le pouvons.
 
Le NRO (National Reconnaissance Office) resta secret pendant bon nombre d'années. Même l'existence de la NSA resta secrète. Le développement des armes atomiques resta secret jusqu'à ce que la première explosion forçât l'explication de ce que c'était.

 

 

 

 


Et nous sommes conditionnés par nos propres paradigmes à ne pas accepter la possibilité ou la probabilité d'une civilisation hautement avancée qui viendrait nous rendre visite. Vous avez une somme d'évidences en la forme de témoignages hautement crédibles d'objets observés et d'entités à l'intérieur de ces objets, observées elles aussi. Cependant, nous recherchons une explication prosaïque et nous rejetons les pièces, même majeures, qui ne collent à pas notre paradigme.

Aussi est-ce un secret auto-gardé. Vous pouvez le cacher en pleine lumière. C'est un suicide politique de partir bannière au vent et heurter les agences de renseignement pour qu'elles dévoilent les informations. Aussi, une grande partie des membres du Congrès, et j'en connais certains avec qui j'ai travaillé dans ce sens, reculeront et essaieront de ne pas le faire. Je peux vous nommer trois membres du Congrès qui ont demandé franchement à avoir une enquête du Congrès sur les événements de Roswell...

Nous avons cherché à consulter la documentation existante dans les archives du Gouvernement. Nous avons cherché à les consulter avant qu'ils ne soient en définitive détruits. Deux bons exemples sont ceux des fichiers Blue Fly et Moon Dust. J'ai eu des documents secrets connus de l'Air Force. Quand je suis devenu membre du Congrès pour avoir accès à plus de documents, ils les ont immédiatement détruits et je peux le prouver.

Quelque part, quelques personnes peuvent consulter et traiter ces informations considérées comme très sensibles pour la sécurité nationale des Etats-Unis. Ils ont besoin de davantage de protection pour être sûr que l'accès à certaines informations est limité à un petit nombre de personnes. Si petit que vous pouvez les mettre sur une feuille de papier, un bout de papier même en écrivant leur nom complet. Ainsi, vous avez un programme d'accès spécial. Les contrôles classiques qui sont censés être mis en oeuvre n'existent pas. Quand le Congrès fit son enquête sur la manière dont nous protégions les documents, et la manière de réaliser les programmes de protection, ils découvrirent qu'il y avait des programmes d'accès spéciaux à l'intérieur de programme d'accès spéciaux, ce qui les rend presque impossible à contrôler par le Congrès... et par qui que ce soit d'ailleurs...

Quand on en vient aux OVNI, les mêmes critères sont appliqués. Par conséquent, un petit noyau de personnes clefs, moins d'une centaine, non, moins d'une cinquantaine, contrôle ces informations, hors des atteintes, ni même d'un regard du Congrès. Aussi, aurait-il besoin d'aller de l'avant, de poser les bonnes questions et d'organiser un audit sur le sujet.

Philip James Corso (lieutenant-colonel) (1915-1998)

 

 

 

 

 

 

Dans un livre paru en juin 1997, Corso déclare avoir vu un corps d'extraterrestre récupéré du crash. Il déclare également avoir travaillé de 1961 à 1963 sur les découvertes de Roswell, chargé par son supérieur le général Trudeau de transmettre la technologie récupérée du crash à diverses compagnies américaines telles que IBM, Hughes Aircraft, les laboratoires Bell et Dow Corning, sans que ces compagnies soient au courant de la provenance des éléments technologiques qui leur étaient transmis. Corso considère que de cette action a permit la "découverte" de technologies telles que les microprocesseurs, les fibres optiques, le LASER, et les fibres à super-tenacité. Il parle également de l'influence qu'à eu la technologie extraterrestre dans les événements politiques et géopolitiques, le programme spatial américain, le programme de "guerre des étoiles", et la fin de la guerre froide.

 

Philip James Corso (à droite) Rome, 1945

Suite aux déclarations fracassantes du colonel Corso dans son livre en 1997, le CAUS entâme le 25 Mars 1998 des poursuites (cas Civil 98-0538PHXROS) contre l'Armée US pour obtenir tout les documents que Corso déclare avoir pu voir et lire. Pour aider le CAUS dans cette démarche, Corso signe un affidavit où il jure sous serment ce qu'il a déclaré dans son livre. Le parjure, ou mentir sous serment, est punissable comme une offense criminelle encourant généralement une peine de prison pour la personne coinvaincue de parjure.

Le jour après Roswell par le Col. Philip Corso:

http://www.rr0.org/Documents/Livres/corso/LeJourApresRoswell.html

 

 

 

 

Tokyo, 1953

L'affidavit de Corso est le suivant :

                       UNITED STATES DISTRICT COURT
                          THE DISTRICT OF ARIZONA

CITIZENS AGAINST UFO SECRECY, INC.
7349 Via Paseo Del Sur #515-194
Scottsdale, Arizona 85258
(602) 818-8248
                                     CIV98-0538PHXROS
                       Plaignant,
                                     AFFIDAVIT
v.
DEPARTEMENT DE L'ARMEE
                       Défendeur

Moi, Col. Philip J. Corso, (Ret.) jure par la présente, sous peine de parjure, que les déclarations suivantes sont vraies :
 
Qu'à chaque moment mentionné ci-après, j'ai été membre et officier du défendant.

Que durant mon emploi avec le défendant j'ai été membre du Conseil National de Sécurité du Président Eisenhower et ancient directeur du Bureau des Technologies Etrangères au sein du département de Recherche et Développement du défendeur.

Que le 6 Juillet 1947 ou aux alentours de cette date, alors que j'étais posté à Fort Riley, Kansas, j'ai personnellement observé une créature non-humaine de 4 pieds avec des mains étranges à quatre doigts, des jambes et des pieds frêles, et une tête disproportionnée de la forme d'une ampoule électrique à incandescence. Les emplacements des yeux étaient disproportionnés et en forme d'amande et pointés vers le bas vers son minuscule nez. Le crâne de la créature était tellement sur-développé que tous les éléments de son visage étaient disposés de face, occupant seulement un cercle restreint sur la partie inférieure de la tête. Il n'y avait pas de sourcils ni aucune indication de poils au visage. La créature avait seulement une minuscule trait pour bouche et il était complètement fermé, ressemblant plus à un pli ou une indentation entre le nez et le bas du crâne sans menton qu'un orifice pleinement fonctionnel.

 

Colonel Philip J. Corso (à droite) Germany, 1960

Qu'en 1961, j'ai été en possession de ce que je désigne comme le 'dossier Roswell'. Ce dossier contenait des rapports sur le terrain, des rapports d'autopsie médicale et les débris technologiques du crash d'un véhicule extraterrestre à Roswell, Nouveau Mexique en 1947. Que j'ai personnellement lu les rapports d'autopsie médicale qui réfèrent à l'autopsie de la créature précédemment décrite que j'ai vu en 1947 à Fort Riley, Kansas.

Que le rapport d'autopsie en question indiquait que l'autopsie avait été effectuée à l'Hôpital Walter Reed, qui était sous l'autorité du défendeur à l'époque de l'autopsie. Que le rapport d'autopsie en question désignait la créature en tant que 'entité biologique extraterrestre'.

Colonel Philip J. Corso (ret.)
Prété sous serment
ce jour de Mai, 1998.

http://www.rr0.org/CorsoPhilipJames.html

Copyright © 2000-2006 Jérôme Beau.

George Scratchley Brown (général) (-1978)

Brown naît à Montclair (New Jersey). Il fait ses études au lycée de Leavenworth (Kansas), puis après un an à l'Université du Missouri, il reçoit une affectation du congrès à l'Académie Militaire américaine de West Point (New York), en 1937.  Sa première affectation après sa formation de pilote est à Barksdale Field (La.) où en tant que membre de l'équipe du 93ème Groupe de Bombardement, il pilote des B-24 Liberators. Il va alors à Fort Myers (Fla.), où il vole dans la patrouille anti-sousmarine.

 

 


Seconde guerre mondiale

En Août 1942 il pilote dans le 93ème Groupe de Bombardement en Angleterre, en faisant le premier groupe de B-24 à rejoindre la 8ème Air Force. Jusqu'en Avril 1944, il sert à diverses positions dans ce groupe, dont le commandement du 329ème Escdron Bombardier, les opérations de groupe puis officier exécutif. C'est en tant que tel qu'il prend part au fameux raid à basse altitude sur les raffineries d'huile de Ploesti (Roumanie) le 1er Août 1943. Le 93ème Groupe est le second de cinq groupes de B-24 qui partent sur Ploesti depuis une base temporaire à Bengasi (Lybie). Le 93ème group, dirigé par son commandant, perce les fortes défenses pour toucher trois des six raffineries cibles. L'appareil leader et 10 autres sont abattus ou s'écrasent sur la cible. Brown, alors major, prend la tête du 93ème et l'emène à nouveau vers Bengasi. Il reçoit la Croix pour Distinction de Service pour ses actions dans cette mission.

 

 


En Mai 1944 Brown est nommé officier asssitant pour les opérations de la 2nde Division Aérienne. Il occupe des responsabilités similaires en Mai 1945 aux Quartiers Généraux du Commandement de l'Entraînement Aérien de Fort Worth (Texas). En 1946 il rejoint le Commandement de la Défense Aérienne à Mitchel Field (N.Y.) comme assistant au Chef d'Etat-Major Aérien, puis devient assistant adjoint pour les opérations.

Corée

Durant la guerre de Corée en 1950, il devient commandant du 62ème Groupe de Transport de Troupes à la base de l'USAF de McChord (Washington), qui opère entre la côte Ouest et le Japon. Durant 1951 et pendant le début de 1952, il commande le 56ème Fighter Wing à la base USAF de Selfridge (Mich.) et en Mai 1952 rejoint les Quartiers Généraux de la 5ème Air Force à Seoul (Corée) en tant que directeur des opérations.

En Juillet 1953 Brown prend le commandement de la 3525ème Pilot Training Wing à la base USAF de Williams (Arizona). Il entre au Collège National de Guerre en 1956, et une fois diplômé en 1957 sert en tant que responsable auprès du Chef d'Etat-Major de l'USAF. En Juin 1959 il est sélectionné comme assistant militaire du Secrétaire Adjoint à la Défense, puis directement du Secrétaire à la Défense.

En Août 1963 Brown devient commandant de la Eastern Transport Air Force à la base USAF de McGuire (New Jersey). En Septembre 1964 il est sélectionné pour la Joint Task Force II, une unité d'Etat-Major inter-armées formée à la base de Sandia Base (Nouveau Mexique) pour procéder aux essais des systèmes d'armement de tous les services militaires.

De Août 1966 à Août 1968, il sert comme assistant du président, aux Etats-Majors Unifiés à Washington (D.C.). Il prend alors la charge du commandement de la Septième Air Force et devient également commandant adjoint des opérations aériennes d'assistance militaire des Etats-Unis au Vietnam. En tant que commandant de la 7ème Air Force, il est responsable de l'ensemble des attaques de combat aérien de l'USAF et des opérations de soutien et de défense aérienne en Asie du Sud-Est. A cette position MACV, il est conseiller pour tous les sujets touchant au soutien tactique aérien et coordonne les opérations des Etats-Unis et de la République du Vietnam pour le domaine de responsabilité du MACV.
 
Observation (1968)

Cet été là, Brown a eu affaire à des objets volants non-identifiés :

Je ne sais pas si cette histoire a déjà été racontée ou non. On ne les appelait pas ovnis. On les appelait hélicoptères ennemis. Et on les vit uniquement la nuit et uniquement en certains endroits. Ils furent observés près du DMZ au début de l'été 1968. Et cela déboucha sur un léger affrontement. Pendant la bataille, le destroyer Australien fut touché et nous ne trouvâmes aucun ennemi, il ne restait plus que nous lorsque quand tout ceci fut terminé. Cela aboutit à des tirs, et il n'y avait aucun ennemi impliqué mais nous réagîmes à chaque fois. Toujours après la nuit. La même chose arriva à Pleiku dans les Highlands en 1969 [16 Octobre 1973, déclaration à une conférence de presse en Illinois].

En Septembre 1970 en tant que général Brown commande l'AFSC, dont les quartiers généraux sont à la base USAF de Andrews (Md.). Il est nommé chef d'état-major de l'USAF par le président, officiellement le 1er Août 1973. Le 16 octobre, il relate l'incident du début de l'été 1968 à une conférence de presse en Illinois.

 

 

 

 


A partir du 1er Juillet 1974 il dirige l'Etat-Major Inter-Armées du DoD. En tant que tel, il est conseiller militaire pour le président, le NSC et le secrétaire à la défense. Brown décède en 1978.

http://www.rr0.org/BrownGeorgeScratchley.html

Copyright © 2000-2006 Jérôme Beau.

Joseph J. Bryan III (colonel)

Conseiller pour l'aviation auprès de l'OTAN. Ancient assistant du Secrétaire de l'USAF.
Fondateur et chef d'origine de l'équipe de guerre psychologique de la CIA.

En 1960, peu après avoir rejoint le comité directeur du NICAP, Bryan écrit à Donald Keyhoe :

Je sais que des centaines de pilotes militaires et civils, le personnel d'aéroports, des astronomes, suiveurs de missiles et autres observateurs compétents ont signalé des observations. Je sais aussi que nombre de ces ovnis ont été signalés manoeuvrant en formation, et que nombre d'entre eux ont été simultanément suivis au radar.

Mon opinion est que :

Les ovnis signalés par des observateurs compétents sont des appareils sous contrôle intelligent. Leurs vitesses, manoeuvres et autres éléments techniques prouvent qu'ils sont supérieurs à tout appareil ou appareils spatiaux connus aujourd'hui produits sur Terre. Ces ovnis sont des appareils interplanétaires observation la Terre de manière systématique, étant pilotés ou contrôlés à distance, ou les 2. L'informations sur les ovnis, y compris les rapports d'observation, a été et est toujours officiellement retenue. Cette politique est dangereuse, en particulier parce que la mauvaise identification d'ovnis en tant qu'attaque secrète russe pourrait accidentellement déclencher la guerre. A moins que cette politique ne soit changée, un investigation du Congrès devrait avoir lieu pour réduire ou éliminter ce dangers et d'autres.
 
Si Bryan nie tout lien avec la CIA durant son appartenance au NICAP, celui-ci est révélé en 1977. On apprend à l'occasion qu'il lui avait été demandé de ne pas en faire part parce que cela pourrait embarasser la CIA [Fowler 1981 < Good 1987, pp. 347-348].

http://www.rr0.org/BryanJoseph.html

Dewey Fournet, Junior (major)

Après que le Génie militaire américain eût déclaré qu'un de ses savants avait reproduit une soucoupe volante en laboratoire, Fournet mène une enquête. Le savant concerné y gagne une certaine publicité, mais son prestige en subit une forte atteinte, ses confrères jugeant sévèrement son attitude.

Fournet travaille presque 4 ans dans l'US Army durant la seconde guerre mondiale, dont les 3 dernières années dans le renseignement pour l'AAF. Lorsque cette dernière devient l'USAF indépendante après la guerre, la commission de réserve de Fournet est transférée de l'Army à l'USAF. En Avril 1951, il est rapellé au service actif et envoyé à l'Ecole de Commandement et Personnel Aérien, jusqu'en Août. Il est ensuite rapidement affecté dans les renseignements au Pentagone.

Blue Book (1952-1953)

Là-bas il remplace un lieutenant-colonel incapable en tant qu'officier de liaison du projet Blue Book entre l'ATIC de la base de l'USAF de Wright-Patterson et l'état-major de l'USAF, installé au Pentagone. Il est supposé y travailler à mi-temps, mais pendant des mois il y passe tout son temps. Il a accès aux rapports de l'USAF, dont l'estimation de la situation rédigée par les experts du projet Sign.

Il devient particulièrement convaincu de la réalité et de l'étrangeté du phénomène [Keyhoe] [Ruppelt] :

En fait j'étais sceptique à propos des OVNIs lorsque je fut affecté au programme. A un moment au fil des quelques premiers mois de mon affectation — probablement vers le début de 1952 — je devins convaincu que le sujet méritait une attention sérieuse. Ce changement intervint suite à ma découverte des dossiers du projet et de l'étude du volume résolument croissant des rapports d'observation. Je ne devint pas un "croyant" dans le sens commun du terme ; je changeais simplement ma position de complet dédain du sujet à une de conviction qu'une étude sérieuse était nécessaire [Robert Barrow 1976, UFO Magazine, Février 1977].

Pour Fournet, l'USAF doit apprendre autant que possible du phénomène ovni, ne serait-ce que pour être capable de distinguer une attaque soviétique potentielle du fond "statique" créé par le déluge de rapports d'OVNI en 1952.

Fournet montre à Albert Chop les films d'observations dans le Montana et Utah. Comme Chop, il les trouve très étranges. Après les examens en laboratoire et les interview des témoins du film de l'Utah, Fournet va participer à la classification du film dans les cas "inexpliqués".

"UFO flap" à Washington

Fournet est présent lors du "UFO flap" de Juillet 1952 au-dessus de Washington, avec son collègue Albert Chop de Blue Book :
 
Mon implication dans les incidents de Washington occasionna des jours et des nuits survoltés, bien que ces observations ne représentèrent seulement qu'une petite partie d'une incroyable période survoltée de 8 ou 9 mois en 1952.

L'avantage de ces observations nationales est cependant que Fournet n'a pour une fois pas eu à dépendre des récits de témoins visuels. Il était sur les lieux, observant les ovnis sur le radar :

Mon attention à ce qui se passait, cependant, était loin d'être totale — appels longue distance à prendre, requêtes à faire au chasseur intercepteur, les journalistes dehors à satisfaire, etc.

(...) En fait, je n'était même pas présent lorsqu'un pilote de chasseur signala qu'il était entouré par des OVNI. (...) Cela arriva alors que j'étais au téléphone, parlant à Bob Ginna de 'Life' [magazine].
 
(...) Al devint le récipiendaire privilégié d'informations considérables car j'avais convaincu mes supérieurs en 1952 que toute information non sensible sur les OVNI devait être rendue disponible au public. Pour cette raison, j'essayai de garder Al informé de tous les développements qui je pensais provoqueraient des demandes de la presse et du public. Ce fut la seule période "ouverte" à ma connaissance dans l'entière existence du projet OVNI [Blue Book].

Au bout d'un total de cinq ans et demi d'activité militaire, il quitte le projet et retourne dans le civil en Janvier 1953, où il travail comme ingénieur aéronautique pour la Ethyl Corporation à Baton Rouge (La).

Robertson (1953)

C'est justement en Janvier que la commission Robertson procède à ses premières consultations, et Fournet fait partie des personnes interrogées.

Cependant, les résultats de cette commission sont plutôt négatifs :

Personnellement, je regrette le fait que le gouvernement ne soit plus associé avec ce sujet, bien que je n'ai aucun remord quant à l'enterrement du projet de l'USAF, parce que le chemin pris après 1953 fut généralement très négatif. Le capitaine Ruppelt me confia qu'il put voir le négativisme développé à la suite du rapport de la Commission Scientifique de la CIA au début de 1953, et ce fut la principale raison de sa demande d'être réaffecté hors du projet.

(...) Lorsque la Commission Scientifique de la CIA conlut en 1953 qu'il n'y avait pas de menace évidente, la philosophie de l'Air Force semble avoir subit une modification drastique avec des variations mineures jusqu'à ce que le projet soit démantelé par l'infâmant rapport Condon.

NICAP (1957)

En 1957, toujours civil, Fournet intègre le Comité des Gouverneurs du NICAP.

(...) Il n'y a que peu d'organisations vraiment sérieuses. Trop ont tombé dans la marge, soit pour promouvoir des philosophies préconçues et/ou des "solutions", soit pour réaliser des gains pécuniaires. Alors, les quelques organisations se faisant entrendre représentent une fragmentation de ressources et des efforts redondants, dont la conséquence est que personne n'est capable de tirer parti de tout le talent disponible dans une attaque coordonnée du problème.

Lorsque l'on demande à Fournet, qui a travaillé au sein du projet Blue Book, si beaucoup d'information importante sur les ovnis a été ou est toujours censurée par certaines agences gouvernementales, Fournet répond :

Autant que je sache, il n'y a jamais eu de censure en tant que telle, à l'exception de la suppression de noms de témoins et de toute données liées au radar ou aux procédures d'interception. D'un autre côté, il est vrai que le public fut fréquemment alimenté de statistiques et d'exemples de cas trompeurs qui étaient atypiques, dont le seul but était de faire apparaître le sujet comme entièrement stupide.

Références :

[Robert Barrow 1976, UFO Magazine, Février 1977]
http://rr0.org/personne/FourneyDeweyJ/index.html

Howard M. McCoy (colonel)
 

McCoy

A partir de 1946, McCoy dirige la section T-2 à Wright-Patterson, chargée du renseignement de l'AMC.

Le 17 Mars 1948, McCoy fait un long briefing pour l'AFSAB, où il indique :

Nous avons un nouveau projet — le projet Sign — qui pourrait vous surprendre en tant que développement de ce que l'on appelle l'hystérie de masse de l'été dernier lorsque nous avons eu tous les objets volants non identifiés ou disques. On ne peut pas rire de cela avec dédain. Nous avons plus de 300 rapports qui n'ont pas été publiés dans les papiers de personnel très compétent dans de nombreux cas — des hommes aussi capables que le docteur K. D. Wood — et pratiquement tous des gens de l'Air Force, d'avions de ligne avec une large experience. Nous courrons après chaque rapport. Je ne peux même pas vous dire combien nous donnerions pour avoir un de ces crashes dans une zone qui nous permette de le récupérer, quoi qu'ils soient. [Minutes de la réunion, originellement classé Secret, puis déclassifié].

Egalement, dans une lettre datée du 8 novembre traitant des incidents d'objets volants aux Etats-Unis entre le McCoy à Wright-Patterson et C. P. Cabell, McCoy fait 3 références distinctes au fait qu'il n'y a pas de preuve physique ou tangible d'un crash de soucoupe volante.

En 1949 MacCoy quitte la direction de T-2.

Auteur de :

"Flying Object Incidents in the United States", 8 novembre 1948
Références :

"Les documents militaires de 1948" de Kent Jeffreys (Roswell - Anatomie d'un mythe, 16 Juin 1997)

http://rr0.org/McCoyHowardM.html

Voir le témoignage complet sur cette page

Maréchal Lord Hugh Dowding


(chef de la RAF durant la bataille d'Angleterre)

Hugh Caswall Tremenheere Dowding est un officier britannique, qui a participé aux deux guerres mondiales. Il fut le chef du Fighter Command durant la Bataille d'Angleterre. Hugh Dowding est né le 24 avril 1882 à Moffat (Écosse) où il passera sa jeunesse. Il déménage avec a famille en 1897 en Angleterre, où il se passionne pour les débuts de l'aviation. Il a étudié au Winchester College. Puis il entra dans la Royal Military Academy où il décrocha le titre d'officier.

Vie militaire

Durant la Première Guerre mondiale, il sert en France, en tant que pilote de chasse dans le Royal Flying Corps. Il termine la guerre en tant que général de brigade. Plus tard, il rejoint la toute nouvelle Royal Air Force, et il est promus au grade de Vice-maréchal de l'air en 1929. En 1933 il est promus au grade de Maréchal de l'Air, et il est anobli en 1934. En 1940, il rechigne à envoyer des avions de chasse pour soutenir l'Armée Française, pressentant la future Bataille d'Angleterre, durant laquelle il mena la RAF à la victoire.

Il déclara:

« Bien sûr les soucoupes volantes sont réelles et d'origine extraterrestre »

Walter S. Anderson (contre-amiral)   US Navy

Capitaine dirigeant l'ONI en 1940, Anderson donne au code brisé de "Purple" le nom de code "Magic." C'est un intitulé étrange à l'époque, une référence à la fois à l'incroyable virtuosité des crypto-analystes et au goût du secret et de l'occulte dans lequel baigne la cryptographie depuis le Moyen-âge. Les messages japonais, une fois déchiffrés, étaient appelés "magics", avec un "m" minuscule. Les personnes ayant accès aux messages "Purple" sont appelés "Ultras". Parce que savoir que le code Bei Gwa avait été brisé était une information particulièrement sensible, "Magic" devient également un niveau de classification, plus élevé que Top Secret. L'avantage de la lecture des messages japonais aurait été perdu si les japonais avaient appris que le Bei Gwa était compromis.
 
Début 1941, Anderson est détaché comme Directeur du Renseignement Naval. Suite à l'attaque de Pearl Harbor le 7 Décembre, le vice-amiral Anderson est promu le vendredi 31 Janvier par Roosevelt contre-amiral de la Flotte de Vaisseaux de Guerre du pacifique (Battleships Battle Force, puis Battleships Pacific Fleet), pourtant peu populaire (il était l'un des rares à ne pas être sur son navire USS Maryland le jour de l'attaque, ce qui a levé des suspicions à son égard). Il le restera jusqu'au 10 Avril 1942.

Le 5 mars 1942, le général George C. Marshall aurait envoyé un second memo Top-Secret au président, indiquant :

Comme indiqué dans le memorandum pour vous du 26 février concernant le raid aérien au-dessus de Los Angeles il a été appris par le G2 de l'Armée que le contre-amiral Anderson (...) a récupéré un avion non-identifié au large de la côte de Californie (...) sans indication d'une explication conventionnelle (...) Cet état-major en est arrivé à la détermination que les avions mystérieux ne sont en fait pas terrestres et d'après des sources de renseignement secrètes ils sont selon toute probabilité d'origine interplanétaire. (...) En conséquence j'ai donné des ordres à G2 de l'Armée pour qu'une unité spéciale de renseignement soit créée pour enquêter plus avant sur le phénomène et rapporter tout lien significatif entre les incidents récents et ceux collectés par le directeur de la Coordination de l'Information.

Le mémo porte des numéros de document correct de l'OCS et comporte la mention "Interplanetary Phenomenon Unit" (IPU) imprimée dessus plus tard par une machine à écrire différente. Il semble donc que ce soit cet ordre qui crée l'IPU [Majestic].

De Novembre 1942 à Juin 1944, Anderson est président du Comité d'Inspection et d'Etude, dont le but est de s'assurer que la Navy dispose de navires correctement équipés pour des missions rapides, fiables et prolongées en mer. Du 17 Juillet 1944 au 2 Septembre 1945, il est vice-amiral du 7ème district naval (Seventh Naval District) dans le Golfe.

http://rr0.org/personne/a/AndersonWalterS/


William T. Coleman (colonel) (1920)



Observation (1955)
 
En 1955, Coleman et son équipage de 4 personnes sont en route depuis l'Aéroport International de Miami vers la base USAF de Greenville (Missouri) dans un vieux B-25. L'équipage remarque un disque argenté brillant dans le Soleil : Nous volions à 10000 pieds lorsque nous repérèrent une cible quelque part entre 20000 et 25000 pieds. Elle était à environ 7 miles devant nous sur notre droite, et nous la dépassions. Après une tenative de contact radio soldée par un échec, Coleman le prend en chasse : Elle commença à descendre avec le risque de croiser notre trajectoire de vol, et je décidais d'y regarder de plus près. J'augmentai donc la puissance et commençai à me rapprocher un peu plus vite et en descente. Nous continuèrent à nous rapprocher et très rapidement nous étions à 1 mile de l'objet, volant au-dessus à des arbres à 345 miles/h.

Il se rapproche par l'arrière, jusqu'à 1/8ème de mile de l'objet, virant pour éviter une collision, puis se repositionne pour s'apercevoir que l'ovni a disparu. Il faisait environ 60 pieds de diamètre et 10 ou 11 pieds d'épaisseur au centre, dit-il. Il avait ce qui pouvait ressembler à une finition de type titanium (gris argenté). J'ai tiré le manche et fait un virage serré qui le mit hors de vue pour 4 bonnes secondes. Coleman remonte à 2000 pieds, et voit alors l'ovni filer le long d'une zone rurale, projetant une ombre ronde à environ 100 pieds au-dessus de champs labourés. Je zoomed up jusqu'à 1500 pieds. "Il est là" dis-je. Il était à environ 2 miles en face de nous volant au-dessus d'un champ et laissant une traînée poussiéreuse derrière lui. J'évaluai sa vitesse à environ 170 miles/h. Il tombe derrière lui, virant de bord pour entâmer une manoeuvre de contournement, et lorsqu'il revire pour lui couper le chemin, le disque est parti. Tout ce que vous pouviez voir était ces 2 colonnes de poussière qui montraient d'où il était parti juste depuis le milieu du champ se rappelle-t-il. Il n'y avait rien en vue.

Entre 45 et 50 minutes plus tard, lorsque le bombardier entâme sa descente vers Greenville, l'ovni réapparait. Il était comme le premier que nous avions vu, à environ 2 h en haut, traversant notre trajectoire de vol. Cette fois, Coleman décide de ne pas jouer. Le jour suivant, Coleman collecte les 5 rapports des témoins visuels, dont le sien, et les expédie au Projet Blue Book. Coleman aura joué au chat et à la souris avec cet objet durant 11 mn au-dessus de la Floride du Nord et du Sud de l'Alabama.

Après une autre plongée, l'équipage perd l'objet de vue.
 
Blue Book (1962-1964)

En 1961, on propose que Coleman intègre l'équipe de Blue Book, en tant chargé des relations publiques du projet.

Coleman se souvient de cette proposition du Secrétaire de l'USAF de l'époque, le général Eugene Zukert. Coleman se souvient :

Avant d'accepter le boulot, je savais que je devais lui expliquer ma propre observation. Après que je lui ait raconté l'histoire, il dit : "Bien, vous êtes exactement l'homme pour ce travail. Vous êtes resté objectif, et c'est ce que nous voulons pour ce programme — dire la vérité."

Il profite de l'occasion pour demander au directeur du projet, Robert J. Friend, le rapport qu'il avait envoyé en 1955, sans succès. Je pensai que c'était plutôt un bon cas, parce qu'il y avait 5 rapports de témoins visuels crédibles recoupant le même événement déclare-t-il. Il attribue cela au traitement bureaucratique du projet. En 1964, Coleman quitte le projet.

A propos de Blue Book, Coleman raconte :

Au cours des presque 21 ans de son existence, le projet à examiné plus de 12800 rapports d'observation. Tous furent expliqué sauf 728 cas. Parmi ceux-là, l'Air Force restait avec 130 cas qui étaient relativement préoccupants et non résolus. C'est-à-dire, que ces cas contenaient deux caractéristiques vitales qui les plaçaient en marge de tous les autres.

Tout d'abord, ils faisaient preuve de hauts facteurs de crédibilité, comme la présence plusieurs témoins hautement qualifiés. Ensuite, ils étaient qualifié de ce que nous appelions "haute étrangeté". Cela signifie que les témoins avaient observé quelque chose qu'ils n'avaient jamais vu auparavant même s'ils avaient une grande expérience de l'observation des phénomènes aériens.
 
Qu'est-ce que je crois ?

La possibilité d'une vie intelligence manipulatrice dans notre univers est très probable, peut-être même dans notre propre galaxie de la Voie Lactée. Parmi les 10 classes d'étoiles qui existent, trois pourraient fournir le type de chaleur stable et les environs qui pourraient soutenir des planètes comme la nôtre.

Avons-nous étés visités par des êtres extraterrestres ?

Au cours du projet Blue Book, nous n'avons trouvé aucun élément qui permettrait de conclure à la preuve que oui. Cela ne signifie pas que nous n'ayons pas eu de telles visites. Cela signifie seulement que nous n'en avons pas trouvé de preuve.

Tout visiteur extraterrestre induirait - et lui ou sa propre race - divers problèmes majeurs. En dehors de ceux liés aux questions géopolitiques, théologiques et autres, la plus importante serait peut-être d'ordre biologique.

Cela veut dire l'introduction possible de batéries et virus inconnus dans notre population et pour lesquels nous n'avons aucune défense naturelle. De plus, un extraterrestre pourrait très bien être confronté à un tel problème s'il ou elle était infecté(e) par des germes provenant de la Terre.

(...)

Nommes-nous seuls ? Je pense que non. J'ai toujours trouvé excitant le passage des Ecritures Saintes de la Bible "Tu n'es pas la seule brebis dans mon troupeau." [Florida Today, 24 Octobre 1999].

Porte-parole de l'USAF (1971-1974)

A partir de 1971, Coleman travaille du Bureau des Affaires Publiques du Pentagone.
 
Le film de Holloman (1973)

En 1973, Bob Emenegger et Alan Sandler, lancés dans la réalisation d'une série de documentaires financés par le DoD sur les relations de l'armée et des ovnis, rencontrent au Pentagone Coleman et d'autres responsables, pour faire valider l'exactitude technique de leur script.

Par la suite, Coleman déclarera que le film en question ne concernait pas les ovnis :

Il n'y avait là rien que je puisse considérer extraordinaire. Tout ce que je sais est que nous n'aurions pas diffusé le film parce qu'il y avait des lentilles spéciales sur les caméras concernées, et que nous ne voulions pas que nos capacités technologiques se trouvent dans le domaine public [Interviewé par Billy Cox dans Florida Today, Network joins search for 'truth' ].

Production de films

Project UFO (1978-1979)

A partir de Février 1978 Coleman produit la série Project UFO qui passe sur NBC. En Juin, lors de la promotion de sa nouvelle émission télévisée sur le Merv Griffin show, Coleman raconte son observation. La série Project UFO est diffusée durant 2 saisons, jusqu'en Juillet 1979.

Coleman habite à Indian Harbour Beach.

http://www.rr0.org/ColemanWilliamT.html

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Benjamin Wiley Childlaw (général) (1900-1977)

"Ben" Chidlaw naît en 1900 à Cleves, dans la banlieue de Cincinnati (Ohio). Il y fait ses études au lycée Woodward et à l'Académie Militaire U.S, nommé en Juin 1922 comme 2nd lieutenant de Service de l'Air. Il suit sa formation de pilote aux bases aériennes de Brooks et Kelly (Texas), et obtient ses ailes en Janvier 1924. Il reste 5 mois à Kelly Field comme instructeur de vol, puis part pour Clark Field aux Philippines en poste avec le 3ème Escadron de Poursuite. Il revient à Brooks Field en Octobre 1926 comme commandant adjoint des instructeurs de vol, et finit pilote vérificateur.

Promu 1er lieutenant en Avril 1927, il reste à Brooks jusqu'en Juillet 1930 où il entre à l'Air Corps Engineering School de Wright Field (Ohio) dont il sort diplômé l'année suivante. C'est la 1ère des nombreuses affectations à Wright Field qui fera de Chidlaw un expert du matériel, en particulier des appareils. Il reste là 5 ans, comme officier de projet de la Branche de Formation de l'Aviation de Transport de la Division du Materiel.

Début 1934 il consacre 3 mois à aider les Air Corps à inaugurer son vol de l'airmail. Par la suite il suit les formations de la Air Corps Tactical School à Maxwell Field (Alabama) et de la Command and General Staff School instruction à Fort Leavenworth (Kansas). Il est promu capitaine en août 1935 et affecté au 2nd Groupe de Bombardement de Langley Field (Virginie), où il devient Officier des Opérations en mai 1938. En janvier 1939 il est nommé assistant technique du Chef d'Etat Major Adjoint pour le matériel aux Q-G. de l'Air Force à Langley. Il revient à Wright Field un court moment et en Mars est affecté à la Supply Division au Bureau du Chef du Corps Aérien. 3 mois plus tard il est nommé chef de la Section d'Ingéniérie et en Octobre chef de la Branche d'Ingéniérie Expériementale, où il suit le développement du moteur à réaction.
 

Childlaw en couverture de Time le 20 Décembre 1954 

Chidlaw est promu major en Mars 1940, puis lieutenant-colonel en Septembre 1941, colonel en Mars 1942, et brigadier-général en Novembre 1942 à Washington. En Mars 1943, il est affecté au Bureau du Chef d'Etat-Major Adjoint pour le Matériel à Washington. Il y représente l'Army Air Force lors de diverses missions techniques conjointes avec la Royal Air Force à Londres. Il part pour le théâtre méditérannéen en Avril 1944 en tant que général commandant du 12ème Commandement Tactique Aérien. Suite à l'invasion du Sud de la France il organise et commande le 22ème Commandement Tactique Aérien sur ce théâtre. En Mars 1945 il prend le commandement des Forces Aériennes Tactiques Alliées Meditérranéennes et est promu major-général le mois suivant.

AMC (1945-1949)

Chidlaw revient à Wright Field en Juillet 1945 comme général commandant adjoint pour les opérations de ce qui est devenu l'AMC.

Roswell

En Juillet 1947, McMullen veut faire suivre les débris à Chidlaw [Entretien de Dubose en 1991 < Pflock 1994].

En Octobre, Childlaw devient général commandant adjoint, avec le grade de lieutenant-général, et commandant à part entière le 1er Septembre 1949.

ADC

Le 29 Juillet 1951, il reçoit sa 4ème étoile et le commandement de l'ADC à Ent Air Force Base (Colorado).

En 1953, il indique à Robert Gardner : Nous avons des piles de rapports de soucoupes volantes. Nous les prenons au sérieux lorsque vous considérez que nous avons perdu de nombreux hommes et appareils en tentant de les intercepter [Inside Saucer Post... 3-0 Blue de Léonard StringField, CRIFO, Cincinnati 1957, p. 91 < Good 1987].

Là il devient également commandant en chef du Commandament conjoint de Défense Aérienne Continentale le 1er Septembre 1954, dont il prend la retraite le 31 Mai 1955, avec de nombreuses décorations américaines mais aussi de France, Grande-Bretagne, Pologne et Brésil.

Childlaw meurt le 21 Février 1977.
 
Références :

[Good 1987] Above Top Secret — The worldwide UFO cover-up
[Pflock 1994] Roswell: Inconvenient Facts and the Will to Believe de Karl T. Pflock (1994) (O.P. Editions).

http://www.rr0.org/ChildlawBenjamin.html

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Merle Shane McDow US Navy Altlantic Command, octobre 2000

M. McDow est entré dans la Navy en 1978 et a obtenu une autorisation top-secret, Special Compartmented Intelligence (SCI) avec une "Zebra Stripes". Il fut assigné au "Atlantic Operational Support Facility, Atlantic Command, puis sous les ordres de l'Amiral Trane. M. McDow était présent lorsqu'un OVNI fut détecté sur radar et vu visuellement par des pilotes, remontant et descendant à grande vitesse la côte Atlantique.

Le Centre de Commandement fut mis en alerte Zebra et l'Amiral Trane a donné l'ordre de forcer l'OVNI à atterrir. M. McDow a raconté les menaces, les intimidations et la confiscation du journal de rapports qui ont suivi l'événement.

...Et le système d'alerte avancée - je crois que cela provenait d'une base de l'Air Force au Groenland ou à Nova Scotia à ce moment - a dit que nous avions un contact avec un objet volant non-identifié qui était entré dans notre espace aérien...

Et en l'espace de quelques minutes l'Amiral Trane s'est précipité au Centre de Commandement, dans sa baraque qu'il avait juste sous la Mezzanine là-bas et la première chose que l'Amiral Trane voulut savoir, c'était combien de contacts nous avions, où ils se situaient, dans quelle direction ils allaient et est-ce que les Soviétiques répondaient. Parce-que nous savions que ce n'était pas les Soviétiques qui pénétraient notre espace aérien. Cela avait été vérifié depuis le début.
 
À ce moment, lorsque l'Amiral Trane a découvert que ce n'était pas les Soviétiques et qu'il voulait savoir si les Soviétiques répondaient aussi à cette menace, ce fut à ce moment qu'il donna l'autorisation à deux avions d'aller voir ce que c'était. Et c'est alors qu'a commencé la chasse le long de la côte est de l'Atlantique. On a envoyé des avions depuis le Groenland jusqu'à la NAS (Naval Air Station) Oceana. Cet objet, nous l'avions sur radar - cet événement a duré presque une heure. Vous pouviez entendre les voix des pilotes en direct depuis le Centre de Commandement. Ils avaient une confirmation visuelle de l'objet et ils ont fait des descriptions de l'objet. Les pilotes ont pu à certains moments s'approcher et ont pu constater que l'objet n'était pas un avion auquel nous étions familiers - c'était rien de ce que nous ni les Soviétiques nous avions. Cela a été déterminé très rapidement. Ce véhicule ou ce je ne sais quoi qu' ils chassaient avait un vol très erratique, il montait et redescendait la côte, volant très rapidement...

Une minute il était ici et la minute suivante, bam, il était plusieurs centaines de miles plus bas sur la côte, jouant au chat et à la souris...

Les photographies que nous avons reçues plus tard au Centre de Commandement provenaient des premières rencontres que les avions avaient eu avec l'objet au nord de la côte Nord Américaine. Ils ont pu s'approcher d'assez près pour prendre quelques photographies qui ont été amenées plus tard au Centre de Commandement...

Ce qui a réellement embêté l'Amiral Trane, ce qui l'a rendu perplexe, c'était que cette chose avait le contrôle absolu de la situation et qu'elle pouvait être n'importe où en l'espace de quelques secondes. Une minute on était proche de lui au large de la côte du Maine, et la minute suivante c'était à Norfolk, cap au sud en direction de la Floride. Et c'était tout ce que nous pouvions faire, regarder cette chose au radar [avec le système d'alerte avancée, Ndt] montant et descendant la côte, pendant toute la journée.

L'Amiral Trane et son staff étaient très concernés au sujet de cela, ils en disaient le moins possible. Ils étaient très impliqués, spécialement après avoir découvert que ce n'étaient ni les Russes ni nous et que personne d'autre, d'après ses connaissances, n'avait la technologie pour construire un tel engin pouvant bouger si facilement et si rapidement. Je me souviens distinctement regardant la mezzanine et voyant juste le chaos complet du fait de leur incapacité à garder un œil sur cette chose, peu importe ce que c'était.

L'OVNI bougeait si erratiquement et si rapidement le long de la côte... Ils essayaient d'alerter le plus de commandements possibles le long de la côte pour pister cette chose ou faire décoller un avion. L'Amiral Trane ordonnait le décollage d'avions le long de toute la côte est pour essayer d'intercepter cette chose et la forcer à atterrir. C'était clair qu'ils voulaient la récupérer, la forcer à atterrir, par tous les moyens possibles.

L'ordre a été donné par l'Amiral Trane de forcer cet objet à atterrir, par n'importe quel moyen...

Lorsque cet événement fut terminé, celui que je viens de vous expliquer, l'objet que nous avions chassé tout le long de la côte est a mis le cap au-dessus de l'Atlantique, au-dessus des Açores. Je me souviens de les avoir entendu dire qu'il était monté selon un angle de 66 degrés lorsqu'il s'était approché des Açores, il est juste monté selon un angle de 66 degrés, sans ralentir, quitta l'atmosphère et partit dans l'espace. C'est juste parti dans l'espace et c'est parti comme ça [claquement de doigts]. Je veux dire, cela a quitté totalement l'atmosphère. On parle de quelque-chose ayant parcouru des milliers de miles en l'espace d'un clignement d'œil et c'est parti comme ça, laissant les gens stupéfaits. "Gee whiz, qu'est-ce que c'était ?"
 
C'était en quelque sorte comique de voir comment la grande puissance militaire des Etats-Unis fut mise à genoux par quelque-chose dont ils n'avaient aucune idée de quoi il s'agissait, d'où cela provenait et où cela allait. La seule chose qu'ils tenaient pour certaine, c'était que ce n'était pas les Russes et ils étaient très inflexibles sur cette découverte...

"Ces deux messieurs ont commencé à me questionner sur cet événement. Ils étaient assez brutaux au sujet de cela, pour être honnête avec vous. Je me souviens levant les mains et disant, "Attendez une minute, messieurs. Je suis de votre côté. Juste une minute." Parce-qu'ils n'étaient pas très sympathiques, ils étaient très intimidant et ont été très clairs sur le fait que rien n'avait été vu ou entendu, rien ne devait quitter ce building. "Vous ne devez rien dire au sujet de cela à vos collègues. Et à l'extérieur de la base, vous devez juste oublier tout ce que vous avez vu ou entendu concernant cela. Cela ne s'est jamais produit..."

Vous avez l'impression qu'ils pourraient vous faire mal physiquement si vous parlez, bien qu'à ce moment ils ne le montraient pas encore et ne me menaçaient pas directement. Vous pouvez juste dire par le ton de leur voix qu'ils sont en fait en train de vous dire, "Hey mon pote, fait ce que je dis ou sinon..."

 Si cet objet avait été hostile et s'il avait voulut lâcher des armes ou nous lancer des missiles ou n'importe quoi d'autre, cela aurait été très facile pour eux de le faire. Il n'y avait aucune ambiguïté là-dessus. Nous n'avions rien à l'époque qui pouvait rivaliser avec cet objet. Car il pouvait se promener dans notre espace aérien librement et il pouvait faire ce qu'il voulait. Nous ne représentions aucune menace pour lui. C'était absolument évident. Je pense que l'Amiral Trane était conscient de cela et il était effrayé. En un mot je dirais même qu'il était complètement terrifié...

Je dirais que les installations qui avaient cet OVNI sur le radar - il y en a cinq dont je suis sûr, allant du Groenland jusqu'en Floride, et peut-être y en avait-il d'autres que je ne savais pas. Je sais cela car l'Amiral Trane donnait des ordres à la NAS Oceana, "Lançons des avions de là-bas, envoyez des chasseurs." Il en a envoyé depuis la base de l'Air Force de Dover, depuis Patuxent River, au Maryland et depuis le terrain de Cecil en Floride...

Michael Smith Contrôleur Radar US Air Force

Le NORAD (Commandement Nord Américain de la Défense Aérienne) est au courant. Ils ont appelé le NORAD. Un officier me mit de côté et dit que le NORAD était au courant, ce sont les seuls à avoir été informés. Sinon, nous n'en avons parlé à personne d'autre. A personne. Ceux qui savent le savent. Nous avons juste assisté à ce qui s'est passé, c'est tout. C'est notre boulot. J'ai insisté pour qu'il y ait un rapport. Il me répondit que le seul rapport qui existera sera composé de deux pages à propos de mon observation tout le reste étant mon profile psychologique, celui de ma famille, mes ascendants, tous.

Quand l'Air Force commence comme ça, elle peut vous discréditer totalement en disant que vous étiez sous l'influence de drogues, que votre mère est communiste, tout ce que vous voulez. Vous n'aurez plus d'avancement, on vous enverra 3 ans et demi au Pôle Nord, vivant sous la tente, à lâcher des ballons météo. Vous voyez le genre. Le message était fort et clair : je la ferme, je ne dis rien à personne...

Je vais vous citer une autre expérience. J'étais au radar, et le NORAD m'appelle pour m'informer qu'un OVNI arrivait vers la côte californienne et qu'il serait dans mon secteur sous peu.

Je leur demandais ce qu'ils voulaient que je fasse. Ils me répondirent : "Rien du tout. Vous observez mais vous ne consignez rien." Nous avons un journal dans lequel nous devons consigner tout événement sortant de l'ordinaire. Mais ils insistèrent bien pour que rien n'y soit consigner. Je pouvais seulement assister au phénomène, rien d'autre. Le NORAD était tout à fait informé, bien entendu que des OVNI circulaient et leur réaction était comme à leur habitude.

Le gouvernement les couvre. Ils ne veulent pas que cela se répande. Pourtant c'est une technologie tellement remarquable... Ces êtres viennent d'on ne sait d'où. J'aimerais que tout le monde soit au courant...

Après le premier événement en Oregon, je rentrai chez moi et en parlai à mon père. Il était "bleu, blanc, rouge" de la tête aux pieds, un vétéran de la deuxième guerre mondiale patriotique au dernier degré... Je lui parlais de ces OVNI que l'on voyait régulièrement et il me répondit : "Non, le gouvernement dit que ce ne sont pas des OVNI". Je lui répliquai que je les avais vus de mes propres yeux sur l'écran radar, et lui : "Allez! Le gouvernement ne me mentirait pas..." Vous voyez... Il y avait en face de lui son fils... Jamais je ne lui mentirais.

Il ne savait plus quel parti prendre... Jusqu'à des années plus tard, après le Watergate: "Hola! Viens t'asseoir et raconte-moi ton histoire. Ils m'ont menti pour une bricole comme le Watergate, alors pour une grosse affaire comme celle-là..."

C'est un camouflage du gouvernement qui ferait mieux de ne pas exister. Il n'y a plus de guerre froide...

Je suis de l'avis du docteur Greer, que la technologie qu'ils ont pourrait nous permettre de stopper l'utilisation des carburants fossiles, arrêter les dommages à la couche d'ozone, etc... Ils ont la technologie nécessaire. Et le gouvernement est au courant. Ils ont ces extraterrestres, ces vaisseaux spatiaux, la technologie, tout... Qui sont-ils pour camoufler cela alors les autres gouvernements soulèvent le voile, admettent, montrent leurs fichiers... Pourquoi pas notre gouvernement ?

Fredric Lee Crisman

Deros (1945)

A partir de Mars 1945 et Juin 1947, des milliers d'americains voient au moins un numéro de Amazing Stories et sont au courant du mystère Shaver avec toutes ses implications déconcertantes. Nombre de ces personnes sont dehors étudiant le ciel vide dans l'espoir qu'eux aussi, comme les lecteurs de Amazing Stories, voient quelque chose de merveilleux. La 2nde guerre mondiale est terminée et une nouvelle excitation se fait attendre. Palmer la fournit - la plupart à l'alarmement de Lt. Lyon et Crisman.

 

Des fantaisies paranoïaques étaient mélangées avec des contes qui avaient un côté inconfortablement vrai. La section des "Lettres-au-Rédacteur" était la partie la plus intéressante de la publication. Voici une contribution typique pour le numéro de Juin 1946 : Airstrip



Messieurs:

J'ai piloté ma dernière mission de combat le 26 Mai [1945] alors que je fus descendu au-dessus de Bassein et ditched my ship in Ramaree roads off Chedubs Island. Je fut porté manquant 5 jours. Je demandais de quitter à Kashmere (sic). Moi et le capitaine (supprimé à la demande) quittèrent Srinagar et nous rendîmes à Rudok puis à travers le passage de Khese vers les contreforts du Karakoram. Nous trouvirent ce que nous cherchions. Nous savions ce que nous cherchions.

Au nom de Dieu, abandonner tout cela ! Vous jouez avec de la dynamite. Mon compagnion et moi fought our way out of a cave with submachine guns. J'ai deux cicatrices de 9" sur mon bras gauche qui proviennent de blessures qui me furent infligées dans la grotte alors que j'était à 50 pieds d'un objet en déplacement d'un type quelconque dans un silence parfait. Les muscles furent pratiquement arrachés. Comment ? Je ne sais pas. Mon ami a un trou de la taille d'une dime dans son biceps droit. Il fut brûlé à l'intérieur. Comment nous ne savons pas. Mais nous croyons tous les deux que nous en savons plus sur le mystère Shaver que tout autre duo.

Vous pouvez imaginer mon effroi lorsque je pris ma première copie de Amazing Stories et vous vit lançant des mots sur le sujet .

L'identité de l'auteur de cette lettre ne fut pas dévoilée à sa demande. Plus tard Palmer révéla son nom : Fred Lee Crisman. Il avait intentionnellement décrit les effets d'un rayon laser — bien que le laser n'ait été inventé que des années plus tard. Apparemment Crisman était obsédé par les Deros et les rayons de la mort bien avant que Kenneth Arnold voit le "premier" ovni en juin 1947.

Maury Island (1947)

De retour au port, Dahl rapporte les événements à Crisman, son officier supérieur. Le lundi Crisman se send à Maury afin de voir par lui-même les débris métalliques. Tandis qu'il est là-bas, un disque volant en forme de beignet apparaît, survole la baie puis disparaît dans une nuée d'orage. Il développe ensuite les photographies : elles sont couvertes de tâches blanches, comme si elles avaient été exposées à quelque radiation.

Arnold enquête

Le Lundi 30 Juin, Kenneth Arnold, qui a vent de l'affaire par un ami journaliste, se rend à Tacoma et s'entretient avec Crisman. Le lendemain, Arnold voit les fragments comparés à des scories, mâchefer, mais pas les négatifs des photos égarées. Il appele le lieutenant Frank Brown, un officier de renseignements de la base de l'USAF de Hamilton (Californie), pour lui demander de se joindre à l'enquête.

Brown et un certain capitaine Davidson, tous deux du département G-2, prennent la route dans l'heure même, à bord d'un bombardier B-25. Ils s'entretiennent l'après-midi avec Crisman dans la chambre d'hôtel d'Arnold. Brown dit qu'il doit retourner en Californie dans la nuit et ne peut donc visiter l'île. Mais il remplit un large carton de kilos de fragments métalliques avant de partir, de Tacoma dans le B-25 pour San Francisco.

Crash

Le Mercredi 2 Juillet, tôt le matin, Crisman est au téléphone avec Arnold. Le B-25 où se trouvaient Brown et Davidson s'est écrasé près de Kelso. Tous deux sont morts. Les fragments ne sont pas retrouvés. Le Tacoma Times qui relate l'incident indique que l'avion a pu être saboté ou abattu. D'après le rapport établi le 4 Août (pages 1, 2, 3, 4), l'un des moteurs de l'avion a mystérieusement pris feu 20 mn après l'envol.

Arnold organise une expédition à Maury Island en compagnie de Crisman et Dahl, mais il s'avère que le moteur de leur bateau rend l'âme.

Disparitions

Crisman promet de rappeler Arnold dès que le problème serait résolu. Il ne le fera jamais. Et ne rendra pas non plus les photographies. Il est devenu introuvable — d'après Dahl, il a quitté la ville pour affaires; d'après d'autres sources, il a été vu pour la dernière fois montant à bord d'un avion militaire en partance pour l'Alaska. Puis le fils de Dahl disparaît à son tour. De plus, il semble que quelqu'un ait truffé de micros la chambre d'hôtel d'Arnold, transmettant aux journaux locaux les détails de ses conversations, même celles qu'il eut seul avec Brown et Davidson. Il contacte un autre officier de renseignements de la base USAF de McCord, le major Sanders. Ce dernier l'emmène chez un fondeur de Tacoma (probablement Asarco à Ruton) et lui montre des scories commes les morceaux de Dahl et Crisman. Arnold ne les considère pas identiques. Lorsqu'Arnold souhaite en prendre un échantillon, Sanders le dissuade. Sanders demande tous les morceaux à Arnold et Smith.  Après qu'il les ait mis à l'arrière de sa voiture, ils ne les renverrons plus jamais.

 

 

http://www.rr0.org/CrismanFredLee.html

Copyright © 2000-2006 Jérôme Beau.

Franklin Carter Technicien Radar US Navy
 
Ils ne voulurent absolument pas que quiconque apprenne quoi que ce fut de ce que nous avions vu. C'était le début du camouflage... Camouflage devenu incontrôlable.

Mais je sais que le seul peuple qui a gardé le secret jusqu'à aujourd'hui est le peuple américain. Tous les autres peuples savent et acceptent. Et tous les gouvernements aussi (excepté l'Angleterre) acceptent cela.
 
Lieutenant Frederick Fox Pilote de l'US Navy
 
On trouve dans la publication JANAP 146 E une section interdisant la révélation de toute information concernant des phénomènes OVNI sous peine d'une amende de 10.000$ et de dix ans de prison. Il est donc évident que, quelle que soit votre expérience, vous ne tentiez pas de transgresser le secret sans leur permission.

La question ne s'est jamais posée avec le contrôle aérien. Mais dans aucun cas je n'aurais ouvert la bouche. Il y avait un capitaine, Pete Killian, qui avait écrit quelque chose là-dessus dans un livre traitant du sujet OVNI. Il avait été pilote sur les lignes américaines dans les années 50 et avait témoigné devant une commission sénatoriale avoir été témoin à plusieurs reprises de phénomènes OVNI. Un autre capitaine avait, lui, pris une photo d'un OVNI au-dessus de l'aile de son avion. Tous deux, bien sûr, ont été littéralement ridiculisés. Je n'ai jamais eu envie de suivre ce chemin. Aussi, n'ai-je jamais rien déclaré au FAA (Federal Aviation Administration - Bureau Fédéral de l'Aviation) ni aux militaires. Beaucoup de pilotes ne voulaient pas être impliqués là-dedans à cause des pressions et du ridicule qu'ils auraient à subir. Aussi le secret a-t-il été bien gardé...

J'ai un ami très proche qui était pilote de B24 durant la deuxième guerre mondiale et membre de l'OSS (Office of Stategic Services - Bureau de Service Stratégique). Il fût l'une des premières personnes au Japon après les bombes atomiques d'Hiroshima et Nagasaki. Il a fini sur le Projet Bluebook, 13ème section, qui, je crois est la portion top-secret de cette enquête, comme capitaine de l'US Air force. Il est presque octogénaire maintenant, mais il est toujours en activité au grade de Capitaine. Je ne sais pas s'il touche une solde mais je sais qu'avec tout ce temps de service il devrait être au moins Général 3 étoiles, être dans le rang et payé en conséquence. La seule raison pour laquelle ils l'ont gardé en service actif est de maintenir son devoir de réserve et donc de l'empêcher de parler. Il y a certaines choses dont il ne me parlera jamais à cause de ce devoir de réserve, et ce, malgré certaines de mes autorisations d'accès à des informations top-secrètes dans la Navy, ainsi que des centres d'intérêt communs.

Pour quelle raison le gouvernement, ou certaines de ses agences, juge-t-il nécessaire de maintenir ce silence, ces secrets d'un autre age. Je pense qu'il est temps pour nous d'agir, d'arrêter cette mascarade. De faire ce pas de géant qui ferait évoluer le genre humain et lui ferait goûter tous les fruits de la vie.

Captaine Robert Salas Contrôleur du Commandement Statégique Aérien de l'US Air Force
 

J'ai rédigé un rapport sur cet incident : c'était dans le journal que j'ai dû rendre. Quand nous nous sommes rendus à la base nous avons été appelé au rapport, immédiatement. Dans la pièce, avec le Commandant, il y avait un de mes amis de l'AFOSI (Air Force Office of Special Investigation - Bureau des enquêtes spéciales de l'Aviation). Il était là, dans le bureau, avec le Commandant. Il m'a demandé le journal, ainsi qu'un bref rapport oral, bien qu'il semblât évident qu'il en sut plus long que nous sur la question. Nous lui fîmes tout de même une rapide relation de l'événement. A la fin il nous demanda à tous les deux de signer un accord de non-révélation disant que c'était une information classée, que nous ne devions la révéler à personne : ni nos collègues, ni nos épouses ou notre famille, ni même en parler entre nous...

 Bob Kominski chapeautait la commission chargée d'étudier l'échec (accompagné de tous ces phénomènes) des essais du missile Atlas en 1964. Kominski m'a raconté dans une lettre qu'à un certain moment, son patron lui a rapporté que l'Air Force avait dit: "Arrêtez les enquêtes; n'allez pas plus loin et ne rédigez pas de rapport final". C'est très étrange, spécialement lorsque l'on pense que l'état-major du CINC-SAC avait déclaré qu'il était de la plus grande importance de découvrir ce qui s'était passé ici. Et pourtant les responsables de l'équipe d'investigation ont dû tout arrêter sans même rédiger de rapport final.

Professeur Robert Jacobs US Air Force
 
Après un article paru sur l'incident, les gens sont devenus fous. Je commençais à être harcelé au travail. Je recevais d'étranges coups de téléphones durant la journée. La nuit, chez moi, il n'arrêtait pas de sonner, toute la nuit parfois. Trois heures du matin, quatre heures, minuit, dix heures du soir. Ils m'appelaient et commençaient à m'insulter. "On va pas te laisser faire, sale enculé! On va pas te laisser faire!" .C'est tout ce qu'ils disaient. Ils gueulaient ça jusqu'à ce que je raccroche.

 Une nuit quelqu'un a fait sauter ma boîte aux lettres en y fourrant un paquet de feux d'artifices. La boîte s'est volatilisée en flammes. Puis vers une heure le téléphone a sonné. Je décroche et quelqu'un me dit: "Tu as vu le feu d'artifice dans ta boîte? Quel beau spectacle, sale en..!"

Et ça continue encore de temps en temps, depuis 1982...

Je crois que tous ces illuminés que l'on trouve autour de la question extra-terrestre font partie d'un effort concerté pour écarter toute étude sérieuse. A chaque fois que quelqu'un essaye d'étudier le sujet sérieusement, il est complètement ridiculisé. Je suis un professeur à part entière dans une université importante. Mais je suis certain que mes collègues se moquent de moi, disent les pires choses quand ils savent que j'étudie les phénomènes extraterrestres, et ce n'est qu'un aspect de cette réalité qui nous entoure.

Savoir ce qui est arrivé au film est une histoire intéressante en elle-même comme le major Mansmann le raconta, à moi et à d'autres. Quelques temps après que je sois parti, des gars en civil, je pensais à la CIA mais il m'affirma que non, prirent le film, débobinèrent la partie qui montrait l'OVNI, la coupèrent aux ciseaux pour la mettre sur une autre bobine qu'ils rangèrent dans leur attaché-case. Ils ont rendu le reste au Major Mansmann et lui dirent: " Nous n'avons pas besoin de vous rappeler, Major, la gravité d'une brèche dans la sécurité; nous considérons cet incident clos". Puis ils sortirent avec le film: le Major Mansmann ne l'a jamais revu.

Harry Allen Jordan US Navy

Un lieutenant-colonel que je ne connaissais pas très bien vint et me dit: "Qu'est-ce qui se passe Jordan? Qu'est-ce que vous avez mis dans votre livre de bord?" Il ajouta: "Vous n'avez pas besoin de mettre ça là-dedans".

Maintenant il est très difficile, très difficile pour moi d'écrire ça, particulièrement sur le livre de bord d'un navire. J'avais eu des contacts visuels et j'avais commencé à écrire le mot "OVNI".

James Kopf US Navy, service cryptographie

Quelques jours après le Commandant et son second firent une brève allocution sur le réseau de télévision interne du bord. C'était la seule manière de s'adresser à l'ensemble des 5000 hommes d'équipage. Le Commandant regarda la caméra et dit, je n'oublierai jamais cela, "J'aimerais rappeler à l'équipage que certains événements qui se produisent à bord d'un vaisseau de guerre sont considérés comme confidentiels et ne devraient pas être abordés avec quiconque sans raison valable". Il ne dit que cela.

Lt. Col. Charles Brown US Air Force (en retraite)

Cela peut sembler étrange mais nous avons envoyé des gens en prison, nous en avons envoyé à la mort à cause de témoignages visuels qui rendaient compte de crimes. Notre système légal est pourtant basé pour une large part sur ces témoignages. Et pourtant, dans ma poursuite des phénomènes aériens inhabituels durant ces 50 dernières années, il me semble qu'il y ait eu de bonnes raisons de discréditer certains témoins tout à fait viables et de bonne réputation quand ils parlaient de quelque chose de non-identifié...

Je sais qu'il y a des agences de notre gouvernement qui peuvent manipuler les données. Qui peuvent en créer ou en recréer comme bon leur semble.

Des appareils, des appareils dirigés intelligemment, ont tranquillement violé nos lois physiques sur cette planète. Et ils font cela depuis longtemps. Le fait que le gouvernement, depuis tout ce temps, je sais que l'investigation a débuté en 1947, n'ait toujours pas apporté une réponse, indique, pour moi, qu'il y a quelque chose de foncièrement mauvais.

Sommes-nous si incompétents en science ? Je ne le pense pas.

Sommes-nous si peu pourvu d'intelligence ? Je sais que ce n'est pas le cas.

Maintenant, après la clôture du Projet Livre Bleu par le groupe du Docteur Condon, j'ai toutes les raisons de croire que ce n'était qu'un lavage de cerveau délibéré.

Les OVNI ont été étudié durant une période très étendue et le grand public n'a pas été informé, totalement informé. On lui a seulement livré quelques bribes, parcelles... des miettes.

Dr B.

Je sais que plusieurs personnes avec qui j'ai travaillé ont disparu de certains programmes et n'ont plus été vues nulle part par la suite. Elles ont juste disparu. J'ai eu l'évidence de cela tout au long de ma carrière. Vous savez que ces personnes quittent un projet [et disparaissent].

Aussi [pour me protéger de cela], je ne veux plus appartenir à un projet quelconque parce que je pourrais voir quelque chose d'étrange arriver. Beaucoup de gens ont disparu, vous savez.

Lance Corporal Jonathan Weygandt US Marine Corps

"Vous n'étiez pas supposés être là", "Vous n'êtes pas supposé voir ceci", "Vous allez devenir dangereux si nous vous laissons faire". Je pensais qu'ils allaient me tuer, réellement...

Ils avaient un Lieutenant Colonel de l'Air Force qui n'a pas donné son identité. Il m'a dit "Si nous vous déposons au milieu de la jungle, ils ne vous retrouveront jamais." Je n'ai pas voulu le tester pour savoir s'il irait jusque-là, aussi ai-je seulement répondu "Ouais". Il dit alors "Vous allez signer ces papiers. Vous n'avez jamais vu cela". Je "n'existe pas" et "cette situation n'a jamais eu lieu". Et si vous en parlez à quiconque, vous serez porté disparu...

Ils ont crié, hurlé et m'ont insulté. "Vous n'avez rien vu. Gare à vous et à toute votre bon dieu de famille."

Ce fût comme cela pendant huit à neuf heures. "On va vous prendre en hélicoptère et avec un bon coup de pied au cul vous balancer dans la jungle et vous y laisser..."

Ces différentes agences sont totalement indépendantes. Elles n'obéissent pas à la loi. Ce sont des crapules.

Si je pense que c'est un projet qui passe par le gouvernement et que chacun y a sa part ? Non. Je pense que ces gars agissent d'eux-mêmes et que personne ne sait ce qu'ils font. C'est si facile à faire de nos jours. Et il n'y a ni erreur ni contrôle. Ils font juste ce qu'ils veulent...
 
Une force mortelle a été utilisée. Pour ceux d'entre vous qui ne le savent pas, je connais des tireurs d'élite des Marines (j'ai entendu parler de cela par d'autres personnes) qui descendent dans la rue traquer quelqu'un pour l'abattre. Je sais que les tireurs de l'Army Airborne font la même chose. Ils utilisent la Delta Force pour saisir quelqu'un et les réduisent au silence en les tuant.

Maj. George A. Filer, III US Air Force (en retraite)
 
Parfois il m'arrivait de transporter des armes nucléaires. En d'autres mots, j'étais mentalement préparé à transporter des armes nucléaires, mais je n'étais mentalement pas près à voir des OVNI. Ce jugement ridicule a fait bien plus pour garder le secret que n'importe quoi.

Larry Warren US Air Force, Officier de Sécurité

Nous traversions avec un compteur Geiger quand il y eut le retour d'un des autres gars ; il avait quelque chose qui sortait de sa poche. Il a été emmené très rapidement et, je peux le jurer sur ma tête, je ne l'ai jamais revu. Il a été enlevé. C'est arrivé à un tas de personnes. Cela a conduit à un suicide dont l'Air Force est responsable. Une véritable personne, avec un vrai nom...

Ensuite nous avons été conduits au bureau disciplinaire : sur la table il y avait des feuilles. Nous étions dix. Il y avait un, deux, trois, quatre, cinq, six, sept tas de documents pré-imprimés. L'un d'eux était un descriptif de ce que nous avions vu, qui n'était pas ce que nous avions vu. Il disait que nous étions libres et n'avions vu que des lumières en mouvement parmi les arbres. Je m'en souviens clairement. Je demandai : "Que se passera-t-il si nous ne signons pas ceci, Major Zigler ?". Il répondit : "Vous n'avez pas le choix... comme moi de vous demander une signature là-dessus..."

Deux personnes vinrent derrière chacun de nous, et je me souviens de quelqu'un portant quelque chose devant lui puis ce qui pouvait être le bruit d'un aérosol. Je me suis à moitié évanoui. Mon nez coulait abondamment et ma poitrine était oppressée. Ensuite j'ai été balancé sans ménagement ; j'ai été battu, littéralement frappé dans les côtes et poussé... Je suis revenu à moi une vingtaine de minutes puis j'ai sombré pendant un jour

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