OVNI et Extraterrestre

Extraterrestres: pourquoi n'y a t-il pas eu de contact?

3 Décembre 2018 , Rédigé par Les mystères des ovnis Publié dans #Dossier Ovni

Extraterrestres: pourquoi n'y a t-il pas eu de contact?

On entend bien souvent que si des extraterrestres réalisaient de longs voyages interstellaires jusqu'à notre planète, ils ne passeraient pas leur temps à se cacher et à poser leur astronef dans des lieux isolés mais prendraient contact avec nous. Quelles peuvent être les raisons de ce non contact? Serait-il réellement bénéfique ou au contraire catastrophique pour l'humanité?
 

Extraterrestre Contact
Extraterrestre Contact


Film Le jour où la Terre s’arrêta (1951)

Cette idée selon laquelle, une civilisation qui découvrirait la terre devrait impérativement prendre contact avec nous a été largement diffusée par les films de science Fiction. Les sceptiques reprochent aux ufologues de trop regarder de films alors que ce sont eux qui semblent s'inspirer le plus de ce domaine. Quand on voit sur internet et à la télévision des personnes qui affirment haut et fort que les manifestations d'ovnis n'ont pas de sens et que l'hypothèse extraterrestre n'est pas crédible du fait du "non contact", on n'est stupéfait par leur grande naïveté. Serions nous si important que cela dans l'univers pour que des civilisations hautement développées viennent nous serrer la main? Sommes nous si accueillant et pacifique que cela?

On peut opposer plusieurs arguments à cette affirmation:

Premièrement: C'est une vision des chose très anthropocentrique, on se base sur notre mentalité humaine. Or rien ne dit qu'une civilisation penserait et ferait comme nous c'est même très peu probable. La science fiction semble nous avoir influencé très fortement en multipliant les films ou des aliens viennent prendre contact avec nous. La fiction et les films ne doivent pas intervenir dans ce genre de jugement car c'est bien par des esprits humains que ceux-ci sont réalisés.

Deuxièmement: La terre peut très bien faire office "d'air de repos" comme sur les autoroutes. Les visites sur notre planètes auraient entre autre comme motivation de s'approvisionner en eau ou de faire une pause. Tout est envisageable.

Troisièmement: Rien ne prouve qu'avec une technologie supérieure et adaptée les voyages interstellaires soient très long. De plus ceux-ci peuvent avoir des bases et des "colonies" un peu partout dans la galaxie ce qui évite les voyages.

Quatrièmement: C'est se donner une importance démesurée que d'affirmer qu'ils prendraient forcément contact avec nous. S'il y a de nombreuses autres civilisations supérieures à nous dans l'univers c'est vers celles-ci qu'un contact pourrait avoir lieu et non avec nous. Tout dépend des motivation et de l'expérience des deux camps. Nous sommes bien placé pour savoir qu'un contact entre deux civilisations quand l'une surclasse l'autre à des conséquences catastrophiques et cause la destruction de la civilisation la moins avancée.

Cinquièmement: Rien ne nous dit qu'il n'y a jamais eu de contacts dans notre histoire. Il y a peut être déjà eu des contacts entre l'humanité et ces civilisations. Sauf que les récits de ceux-ci ont été mal interprétés, maquillés, transformés selon les intérêts des époques, et décrits selon avec les mots de l'époque par des personnes qui ne comprenaient pas ce qui arrivait. Nous n'avons peut être pas compris ce que nos ancêtres de l'antiquité voulaient dire par "dieux venus du ciel". Donc non il n'y pas encore eu de contact dans l'histoire moderne mais ce n'était peut être pas le cas avant.

 

 


Direct8: Spéciale OVNI


Pas de contact "officiel" : pourquoi ?

Imaginons que notre civilisation (Terrienne) se mette à voyager vers d'autres planètes à bords de vaisseaux spatiaux. Les Terriens découvrent une planète habitée par une civilisation ne pouvant pas encore faire ce type de voyage spatial.

Que ferions nous ?

- Nous nous présentons et nous établissons un contact officiel à cette civilisation ?
- Nous restons discret et nous étudions cette civilisation ?
- Nous entrons en contact avec les plus grands dirigeants de cette civilisation tout en le cachant à la population ?

Logiquement, nous resterions discret afin de pouvoir étudier cette civilisation. Ainsi, nous pourrions voir leur niveau de connaissance, leurs opinions, leur éventuel hostilité, ..., sans bouleverser leur mode de vie par notre présence officielle. Les scientifiques humains étudient le monde vivant qui nous entourent depuis des lustres et continueront sûrement à le faire pendant encore longtemps. On peut imaginer la même chose de la part d'intelligences extérieures, nous constituons à priori un sujet d'étude du genre inépuisable pour un esprit extérieur curieux?

C'est ce que l'on fait avec les animaux : pour les étudier, on reste discret et on n'interfère pas avec leur mode de vie. Maintenant, transposons cette petite réflexion avec notre civilisation actuelle et la réalité d'une civilisation Extraterrestre venant vous voir. Là, vous comprenez pourquoi il n'y a pas encore eu de contact "officiel" avec toute notre civilisation.

Sommes-nous une menace?

De plus nous pouvons représenter un danger pour des civilisations extraterrestres. Quand on regarde l'humanité, on voit quoi ? Une espèce intelligente, capable de découvrir et de construire de grandes choses, aptes aux sciences, à la philosophie et aux arts. Donc apte à provoquer l'intérêt et la curiosité j'imagine. On voit aussi une race guerrière, agressive, auto-destructrice, incapable de se développer en respectant son environnement. Si ces visiteurs sont pacifiques ils ont toutes les chances de se faire tirer dessus, et c'est déjà le cas avion de chasse qui poursuivent des ovnis, citoyens qui se sentent attaquer et se défendent avec des armes a feu ou enfant qui jettent des pierres (voir événements passés).

"Marchant vers sa maison, Mr. Mazaud s'était trouvé soudainement face à face avec un petit étranger mystérieux portant quelque chose qui a ressemblé un casque antichoc. Le fermier Mazaud a prudemment avancé sa fourche. L'étranger, au contraire, a fait des mains des gestes d'amitié, a marché vers lui, a poussé quelques bruits, et a embrassé Mr. Mazaud sur la joue. Avant que le fermier ne puisse récupérer son équilibre, l'aimable intrus a grimpé la haie du bord de la route et est entré dans un objet en forme de cigare qui a décollé avec un faible bruit de ronflement. " 10-sep-54-Mourieras (France)

Bref, il y avait beaucoup moins de risques dans l'antiquité que de nos jours pour prendre contact avec l'humanité. Surtout qu'a cette période on devait les prendre pour des dieux ce qui de nos jours n'est pas le cas on préfère leur tirer dessus.

Idéalisation du contact

 

 

 


On croise de nombreuses personnes qui idéalisent un contact avec les occupants des ovnis. Bien souvent avant d'avoir étudié sérieusement le dossier des gens posent des questions sur les forums du genre: à quand le contact? Cela laisse paraître une certaine naïveté et un manque de sérieux flagrant. Ils se sont aussi installés dans une forme de religion. Ils pensent qu'avec l'arrivée d'extraterrestres tout va changer en mieux. C'est la manie des sectes que de vouloir prendre contact avec des aliens. Ils en parlent à toutes les occasions. Cependant, on a du mal à imaginer une civilisation extraterrestre qui prendrait contact avec ce genre d'illuminés c'est même totalement improbable. Au mieux ils serviront de cobayes ce qui ne fera pas de mal à certains gourous mythomanes (suivez mon regard).

Absence d'intérêt pour notre planète ou notre espèce

D'éventuels extraterrestres, même s’ils sont passés sur la planète, ne lui ont peut-être pas trouvé d'intérêt, et ont continué leur chemin ou se sont abstenus de toute visite, compte tenu des informations collectées par diverses sources (le phénomène OVNI prends alors tout sont sens).

Une civilisation capable de se déplacer entre systèmes solaires de la galaxie ne doit pas avoir de difficultés à s'approvisionner dans des endroits plus riches ou plus pratiques pour elle, ou tout simplement pour synthétiser la matière utile (au lieu de la transporter d'une planète à une autre, au prix d'efforts et surtout d'un délai exorbitant). Tout ce que nous aurions une chance de voir serait de temps à autres quelques routards galactiques égarés.

Même s'ils se sont aperçus de notre présence les extraterrestres n'ont peut-être pas plus de choses à nous dire que nous n'en avons à dire aux chimpanzés ou aux fourmis.

Vous pouvez imaginer toutes les cause de ce non contact. Le dossier sur cette page au sujet du paradoxe de Fermi serait pour l'occasion un très bon complément d'information

Des Définitions importantes

Ethnocide

Le terme d'ethnocide apparaît dès 1944, comme synonyme de génocide. Raphaël Lemkin cite ce terme dans une note de son ouvrage (Axis rule in occupied Europe. Washington : Carnegie endowment for international peace, Departement of international law, 1944 ; 674 p.). Lemkin, l'inventeur du concept de génocide, considère que, sous certaines circonstances, l'ethnocide est un génocide.[1]

 

 

 

 

 

 


Le terme ethnocide voit son sens renouvelé dans les années 1970 avec la décolonisation en toile de fond. Ainsi, l'ethnologue Robert Jaulin.[réf. nécessaire] est un des premiers à l'utiliser. Georges Condominas fustige le comportement de l'armée américaine au cours du discours inaugural (Distinguish Lecture) qu'il prononce à la session annuelle de l'American Anthropological Association de 1972 et utilise le terme d'ethnocide pour décrire la disparition des Mnong Gar dans les montagnes du Sud Vietnam.

Ethnocide désigne la disparition de l'ensemble des caractères sociaux et culturels d'un groupe d'humains, la destruction de sa civilisation par un autre groupe ethnique plus puissant. Il est le plus fréquemment utilisé à propos de la disparition des cultures propres aux peuples indigènes d'Amériques[2].

L'ethnocide détruit l'identité culturelle d'un groupe, sans nécessairement détruire physiquement ce groupe ou agir avec violence physique contre lui (contrairement au génocide). Un ethnocide peut être la conséquence d'un changement économique ou social progressif ou d'une politique d'État, en cela ce terme peut concerner un grand nombre d'exemples.

Ethnocentrisme

L’ethnocentrisme est un concept ethnologique qui est apparu, en même temps que le mot, au milieu du XXe siècle. Il signifie la « tendance, plus ou moins consciente, à privilégier les valeurs et les formes culturelles du groupe ethnique auquel on appartient »[1]

L'anthropologie a constaté à maintes reprises dans les sociétés et civilisations premières que la notion d'humanité est presque toujours restreinte au groupe d'êtres humains auquel l'individu appartient. Le plus souvent, le mot qui définit le concept d'être humain dans la langue du groupe considéré ne concerne que les membres dudit groupe [3]. Claude Lévi-Strauss estime même que « la notion d’humanité, englobant, sans distinction de race ou de civilisation, toutes les formes de l’espèce humaine, est d’apparition fort tardive »[4] ; d'une part, et que le rejet hors de l'humanité de tous ceux trop différents pour en faire partie[5]est, paradoxalement, un trait de comportement universel[6], d'autre part.

http://fr.wikipedia.org/wiki/Ethnocentrisme

L'avis d'un spécialiste de ce sujet Christel Seval

 

 

 

 

 


Christel Seval est informaticien au Ministère de la défense.

Que se passerait-il si demain des extraterrestres prenaient officiellement contact avec l'humanité terrestre ?
Cette question n'est pas anachronique. Des études officielles ont été menées dans ce sens des deux côtés de l'Atlantique. Ce livre s'appuie sur des rapports aussi sérieux que celui du Brooking Institution, commandé par la NASA, du Cometa, en France, ou encore du Mutual UFO Network. Il puise également dans des sources plus confidentielles émanant de chercheurs indépendants

Quels seraient les impacts d'un tel contact sur la sphère émotionnelle, religieuse, socio-économique, politique, technologique ou miltaire ? Un contact avec des extraterrestres bienveillants serait-il suffisant pour assurer la pérennité de notre société ? Autant de questions auxquelles répond Christel Seval dans ce livre qui bat en brèche beaucoup d'idées reçues.

Préface de Jp Petit pour le livre de Christel Seval " Contact et Impact "

 

 

 

 

 


C’est la première fois que j’accepte de préfacer un livre qui traite du thème ovni. Si je le fais c’est parce que ce qu’écrit Christel Seval sort de l’ordinaire. En lisant d’autres ouvrages traitant de ce sujet je leur ai toujours trouvé un caractère descriptif, comme s’ils restaient à la surface des choses, comme si les auteurs eux-mêmes étaient aussi frappés, après les médias, de superficialité. En fait le sujet ovni nous renvoie sans cesse à nous-mêmes, à notre devenir. Qui ne fait pas ce lien est un complet inconscient. Notre humanité vit les heures les plus graves de son histoire. Depuis 1945 l’homme a engendré des armes capables de le détruire. Un demi-siècle s’est écoulé. L’apparition d’armes biotechnologiques et de mind control a complété cette panoplie déjà impressionnante. L’avertissement du Président Einsenhower lors de son discours d’adieu n’a pas été entendu. Le lobby militaro-économique est comme un fauve lâché, sans contrôle. L’histoire, sur tous les continents, devient folle, avec différentes espèces de folies qui se déploient. La Nature elle-même semble participer au dérèglement planétaire général. On ne discerne plus quels mécanismes régulateurs pourraient amener les hommes vers un nouvel équilibre. Sur cette toile de fond la ronde des ovnis continue. L’aspect le plus fantastique est qu’en 30 ans, rien n’a bougé, strictement rien, du moins en France. Aux Etats-Unis c’est une autre paire de manches. Dans l’hexagone, après trois décennies d’existence le bilan du service créé par le Cnes est strictement nul. « Derrière, il n’y a rien ». Il n’y a pas de MHD militaire secrète. Les archives du Sepra ne contiennent rien d’autre que des rapports de gendarmes. Michel Bounias est mort pour rien. Ses travaux de 1981, sur les traces biologique laissées sur les luzernes, suite à un atterrissage d'ovni à Trans en Provence n’ont fait l'objet d'aucune suite. Aucun gendarme n’a capturé de spectre d’ovni grâce aux bonnettes imaginée par Claude Poher, dont leurs appareils photographiques avaient été équipés dès 1979 et dont le maniement a dû être oublié depuis longtemps. Mais comme le disait Hubert Curien peu de temps avant sa mort « la grande vague d’intérêt pour les ovnis est passée ».

Dans toutes les structures françaises il y a deux pour cent de gens « qui pensent que, quand même, on devrait faire un petit quelque chose vis-à-vis de ce dossier ovni ». C’est de ces deux pour cent qu’a émergé en 1999 le rapport Cometa, cité par Seval dans son ouvrage. Quatre-vingts pour cent s’en fichent éperdument et les dix-huit pour cent qui restent sont farouchement déterminés à ce que rien ne bouge. La question qui émerge est alors : « pourquoi cet immobilisme ? ». La lecture du livre de Seval apporte un élément de réponse. Notre humanité nie l’existence de ce phénomène, contre vents et marées et c’est normal car ce faisant elle se défend en mettant en œuvre un mécanisme de défense psycho-socio-immunologique contre ce qu’elle perçoit, à juste titre, comme une terrible menace.

Pourtant ces extraterrestres qui nous visitent n’ont nul désir, ni besoin de nous conquérir. La menace est d’un autre ordre. Elle revêt une dimension que je n’avais pas jusqu’ici perçue avant de lire l’ ouvrage de Seval, comme les précédents. Elle tient en un mot : ethnocide, mot initialement introduit par l'ethnologue R. Jaulin, décédé. Le génocide est l’annihilation d’une espèce, d’une tribu. L’ethnocide est l’annihilation d’une culture. L’auteur passe en revue des exemples historiques et montre comment des civilisations comme celle des Aztèques se sont effondrées en un temps relativement court après le choc culturel qu’a constitué pour eux l’irruption les conquistadores espagnols. J’ai écrit jadis que toute forme de pensée était un système organisé de croyances. Donc, si on remet brutalement les croyances fondatrices de notre pensée en question, celle-ci s’effondre, comme s’effondreraient des mathématiques sans axiomes et des logiques sans prédicats.

Ce que nous pouvons conjecturer c’est que l’écart qui nous sépare de nos visiteurs extraterrestres pourrait dépasser notre imagination, nos spéculations les plus folles. Nos connaissances scientifiques du moment deviendraient dérisoires. On peut même imaginer que lors d’un contact nous soyons confrontés à des êtres qui puissent être aussi différents de nous que nous pouvons l’être des singes. L’incidence d’un choc culturel a été évoquée par maints auteurs mais, note Seval, personne n’avait envisagé qu’un tel contact puisse être aussi dommageable, entraîner un ethnocide. Ainsi nous aurions l’explication du non-contact. Il ne s’agirait pas seulement de prévenir tout mauvais usage que nous pourrions faire de technologies plus avancées qui démultiplieraient nos capacités de destruction. Ce qui effondrerait notre civilisation terrienne, c’est le doute. Inutile d’aller très loin. En Russie c’est bye bye Lénine. Le Marxisme a vécu. Les Russes émergent de presque un siècle d’athéisme militant. Il n’y a plus de buts, de grands desseins. Personne ne croit plus aux lendemains qui chantent. L’alcool fait des ravages. L’espérance de vie des hommes est de 58 ans. La natalité est en chute libre. On retrouve chez un peuple qui a placé en orbite autour de la Terre le premier être humain des symptômes comparables à ceux qui frappent les membres de tribus indiennes. Alors, imaginez ce qui se passerait si les terriens étaient soudain confrontés à l’absurdité de leur système de vie, à l’inanité de leurs croyances, si des réponses foudroyantes leur étaient soudain apportées, concernant la naissance, la vie, la mort, l’évolution. Seval suggère que notre humanité pourrait s’effondrer au point d’être incapable de se relever, de pouvoir négocier le monde avec de nouvelles croyances qui soient à sa portée ou avec des fantasmes, des rituels salvateurs lui permettant de dialoguer avec le monde.

Seule une civilisation jouissant déjà d’un certain équilibre pourrait faire face à un tel choc culturel. Or nous sommes loin du compte. En lisant son livre nous découvrons combien notre société terrestre est fragile, vulnérable, parce qu’encore infantile. Donc le contact est simplement impossible. Notre civilisation planétaire est comme un château de cartes. Le simple fait de se voir présenter des preuves définitivement irréfutables de l’existence, de la présence d’extraterrestres suffirait à pétrifier d’angoisse notre système social, à provoquer en quelques mois, quelques années un chaos, suivi d’un effondrement irrémédiable.

Pourtant nous courons à grandes enjambées vers l’Apocalypse. Tous les signes avant-coureurs d’un profond déséquilibre sont sous nos yeux. La foire d’empoigne économique, la raréfaction des ressources naturelles, les effets de la pollution, les violents antagonismes qui se profilent nous mènent au chaos. Dans son ouvrage précédent, Le Plan pour Sauver la Terre, Seval expliquait que si des extraterrestres se décidaient à intervenir cela ne pourrait être qu’au tout dernier moment, quand nous mettrions en danger l’ensemble de notre biosphère, quand « le processus suicidaire aurait déjà été amorcé ». Personne ne bougerait le petit doigt si nous nous infligions des souffrances équivalant à dix fois les drames de la précédente guerre mondiale, tout contact avec une humanité immature se traduisant automatiquement par un ethnocide. La nôtre ne pourrait qu’être au mieux « reformatée ». On garderait le « disque dur-support génétique » mais on réinstallerait d’autres logiciels, c'est-à-dire une autre logique de vie, une culture totalement différente. Dans Contact et Impact l’auteur revient donc sur ces thèmes en émaillant son discours d’extraits de textes ummites. Si vous vous aventurez dans les ouvrages de Seval attendez-vous en règle générale à être secoué. C’est en cela qu’ils diffèrent des autres livres publiés sur le thème ovni, essentiellement anecdotiques. Lui, va vraiment au fond des choses, envisage un impact dont nous n’avions pas jusqu’ici imaginé l’ampleur.

Aucun extraterrestre ne possède la recette magique qui puisse transformer notre société en Eden puisque tout contact, à quelque moment que ce soit se traduirait par un ethnocide. Le seul être qui puisse sauver l’homme, c’est lui-même.

Jean-Pierre Petit        
 
http://www.jp-petit.org/OVNIS/seval.htm

Des indiens complètement coupés du monde Amazonie

NOUVELOBS.COM | 23.06.2008 |

Une des dernières tribus d'indiens vivant coupées du monde extérieur a été photographiée en Amazonie, près de la frontière péruvienne.

 

 

 

 

 


Photo de la tribu (AP/Funai)

Ils vivent en Amazonie brésilienne, près de la frontière péruvienne, et n'ont jamais eu de contact avec le monde extérieur. "Ils" font partie d'une des dernières tribus d'indiens vivant en complète autonomie et dont leurs premières photos ont été diffusées vendredi 30 mai par la Funai, la Fondation nationale de l'indien basée au Brésil.

Sur ces images prises début mai depuis un hélicoptère de la fondation, on peut voir notamment trois hommes, les corps entièrement peints en rouge ou noir, décocher des flèches vers l'engin qui les survolent.
Ces indiens vivent dans des huttes de paille, sont sédentaires et cultivent du manioc, des bananes et des pommes de terre, selon la Fondation nationale de l'indien.

 

 

 

 

 


68 tribus isolées ont été dénombrées

L'organisation connait depuis vingt ans cette tribu mais aucun contact direct n'a jamais été effectué afin de préserver l'autonomie de la population. L'ethnie des personnes photographiées n'a pas été établie avec certitude mais la tribu vivrait sur une superficie de 630.000 hectares dans l'Etat de l'Acre. Cette région regroupe trois réserves indiennes où habitent également trois autres groupes isolés.  Soixante-huit tribus indiennes isolées, dont l'existence de 24 d'entre elles ont été confirmées, vivraient dans les Etats amazoniens de Acre, Amazonas, Mato Grosso, Roraima, Rondonia et Maranhao, selon la Funai.

http://www.funai.gov.br/

Que se passerait-il s'il y avait contact officiel ?

"Dans "les soucoupes volantes, affaire sérieuse", le journaliste télé Franck Edwards nous apprenait dès les années 60 que la NASA avait défini une politique d'approche pour le cas où un vaisseau terrien d'exploration découvrirait une civilisation autochtone sur une nouvelle planète !... Une procédure en plusieurs points qui n'est pas sans rappeler le comportement général des ovnis depuis plus d'un demi-siècle !... " Max Evans

Voici la déclaration adoptée par l'Académie internationale d'astronautique, l'Union astronomique internationale et l'Institut international des lois de l'espace sur la conduite à adopter après la découverte d'une intelligence extraterrestre :

"Nous, les institutions et individus participant à la recherche d'une intelligence extraterrestre, agréons les principes suivants pour diffuser l'information en cas de découverte :

1. Tout individu, institut de recherche public ou privé, ou agence gouvernemental qui croit avoir détecté un signal ou une autre évidence d'une intelligence extraterrestre, doit en vérifier par les moyens les plus sûrs, l'origine extraterrestre, plutôt qu'une origine naturelle ou humaine, avant toute annonce publique. Si l'évidence extraterrestre ne peut être confirmée, le découvreur doit publier la découverte comme étant celle d'un phénomène inconnu.

2. Avant toute annonce publique, le découvreur devra rapidement en informer les autres parties signataires de cette déclaration, pour qu'elles puissent l'infirmer ou la confirmer par des moyens et des méthodes d'observations indépendantes, et de façon que le signal puisse être observé en permanence. Les signataires ne feront aucune déclaration publique avant confirmation de la découverte. Le découvreur informera ses autorités nationales.

3. Après que la découverte semblera d'évidence, un signal intelligent extraterrestre, le découvreur informera le reste de la communauté astronomique par le Bureau international des télégrammes astronomiques de l'UAI. Il en informera également le secrétaire général des Nations Unies en accord avec l'article 11 du traité d'exploration de l'espace. En raison de leur intérêt pour la question, il devra également en informer les organismes suivants : Union Internationale des Télécommunications, Fédération Astronautique Internationale, Académie Internationale d'Astronautique, Union Internationale des Sciences Radio.

4. La confirmation de la détection d'une intelligence extraterrestre devra être diffusée rapidement et largement au travers des canaux scientifiques et des médias publics, en respectant les principes de cette déclaration. Le découvreur aura le privilège de la première annonce.

5. Toutes les données nécessaires à la confirmation de la découverte seront fournies à la communauté scientifique par des publications, des conférences, des réunions et autres moyens appropriés.

6. Toutes les données devront être enregistrées de façon permanente et stockées pour être disponibles pour une étude ou interprétation ultérieure par les membres de la communauté scientifique.

7. Si la preuve d'une intelligence extraterrestre réside en signaux électromagnétiques, les parties signataires de cette déclaration devront rechercher un accord international pour protéger de la façon appropriée les fréquences concernées.

8. Aucune réponse au signal ne devra être faite avant q'une consultation n'ait eu lieu. Cette procédure de consultation fera l'objet d'une déclaration séparée.

9. Le comité SETI et la commission 51 de l'UAI conduiront une étude permanente des procédures de détection et d'analyse du signal. Après la découverte, un comité internationale d'experts sera constitué pour analyser le signal et pour fournir les conseils nécessaires à l'information du public. Pour faciliter la constitution rapide de ce comité à n'importe quel moment dans l'avenir, le comité SETI tiendra à jour une liste des personnes représentatives des institutions visées plus haut, ainsi que de toutes les personnes compétentes en ce domaine. Cette liste sera continuellement disponible au secrétariat de l'Académie Internationale d'Astronautique. Cette académie sera le dépositaire de la présente déclaration et fournira chaque année la liste des parties signataires."

Lettre ouverte au Président de la République  française

Le principe de précaution appliqué au phénomène ovnien

 

 

 

 

 


Claude Lavat - Contre-Amiral Gilles Pinon - Jacques Costagliola

Préambule.

« On ne subit pas l’avenir, on le fait » (Georges Bernanos).

En l’absence même de toute intention hostile, l’intrusion d’une civilisation extraterrestre pourrait porter atteinte à notre environnement compris comme l’ensemble des conditions naturelles, sociales et culturelles constituant le théâtre des activités humaines.

La Charte de l’environnement, qui a valeur constitutionnelle, prévoit que lorsque la réalisation d’un dommage, bien qu’incertaine en l’état des connaissances scientifiques, pourrait affecter de manière grave et irréversible l’environnement, les autorités publiques veillent, par application du principe de précaution [ ], à la mise en oeuvre de procédures d’évaluation des risques [ ].

Le phénomène ovnien.

Des phénomènes aérospatiaux insolites se montrent régulièrement dans notre espace aérien. On les appelle communément OVNI. Le CNES (Centre national d’études spatiales) préfère leur donner le nom de PAN (phénomène aérospatial non identifié).

Avant que de chercher à leur donner une interprétation, il nous faut reconnaître une évidence toute simple : ils existent. Certes une grande partie relève de méprises, de fantasmes ou d’hallucinations, mais une part irréductible et significative semble témoigner de lois physiques inconnues et participer d’un principe intelligent.

Ils ont donné naissance à une discipline, l’ufologie, qui comprend deux activités bien distinctes : en premier lieu la collecte des données, en second leur interprétation. Par convention, nous désignerons, dans la suite de cette lettre, par le terme générique « phénomène ovnien » l’ensemble des pans qui, après examen, n’ont reçu aucune explication rationnelle au regard de nos connaissances scientifiques.
 
Un groupe d’études émanant du CNES, le GEIPAN (groupe d’études et d’information des phénomènes aérospatiaux non identifiés), a reçu en France la mission officielle de recueillir, d’analyser et d’archiver les données relatives aux pans. Grâce à cet organisme et au travail obstiné d’enquêteurs indépendants, nous disposons aujourd’hui de banques de données comportant plusieurs milliers d’observations. Leur étude statistique met en évidence la complexité et l’incongruité du phénomène qui recouvre des dizaines de types d’événements, allant du plus banal, simple lumière anormale dans le ciel, au plus surprenant, enregistrement radar d’objets aux performances cinématiques inexplicables. Mais elle fait aussi apparaître une cohérence interne et des caractéristiques générales, relativement stables et rarement démenties, de réalité physique et de comportement intelligent, non hostile, discret, furtif et brouillé.

L’interprétation.

L’interprétation la plus répandue parmi les ufologues soutient que le phénomène ovnien est gouverné par une (ou plusieurs) intelligence non terrestre. Dans cette hypothèse, il faut accepter l’idée qu’il cache un dessein potentiellement hostile, un programme soutenu par une stratégie. Quel est ce programme ? Qui en sont les auteurs ? Quelle est leur stratégie ? Telles sont les questions que nous sommes amenés à nous poser face à une activité inconnue. Partant, l’étude du phénomène ovnien ressortit aux méthodes d’appréciation des situations complexes mettant en jeu des intelligences aux desseins équivoques et des informations rares, sporadiques et brouillées.

Des méthodes hypothéticodéductives, itératives et adaptatives.

Quelles sont ces méthodes ? De conception militaire, elles sont apparues durant le dernier conflit mondial, en même temps que la recherche opérationnelle. Elles sont enseignées dans les écoles supérieures de guerre (en France, le Collège interarmées de défense) et sont employées par les états-majors des grandes puissances. Les grandes entreprises, exposées aux contraintes économico-politiques et devant affronter une concurrence où la désinformation est couramment pratiquée, les ont adoptées et adaptées à leurs besoins propres. Cela explique la présence de la métaphore et de la terminologie militaires dans le discours des dirigeants de société.

Ainsi que la recherche opérationnelle, elles ont pour objet de pallier l’insuffisance de l’intuition et du bon sens devant des situations confuses dépendant de paramètres multiples, relevant de facteurs objectifs et soumises à des événements naturels aléatoires. Mais contrairement à la recherche opérationnelle, elles tiennent compte de l’immixtion d’une intelligence extérieure douée de volonté et capable de brouillage et de comportements arbitraires apparemment irrationnels. Elles sont particulièrement pertinentes en présence de désinformation et dans des conflits asymétriques opposant des adversaires aux logiques différentes, aux éthiques divergentes et aux modes de pensée dissemblables, comme la lutte contre le terrorisme ou, le cas échéant, une intrusion extraterrestre.

De quelle sorte de raisonnement ces méthodes participent-elles ? Elles sont de type hypothéticodéductif. Elles consistent à formuler des présuppositions, préalablement passées au crible des vraisemblances éthique, technique, économique et opérationnelle, dont sont déduites des conséquences, passées et futures, susceptibles d’être vérifiées par l’observation et le renseignement. Si elles trouvent une vérification expérimentale, elles sont validées. Sinon, elles sont soit réfutées soit révisées afin de les rendre compatibles avec l’expérience. Elles sont par construction itératives et adaptatives. Elles astreignent à une pensée formalisée et rigoureuse. Tout bien considéré, elles sont une application assez fidèle de la méthode scientifique de Karl Popper.

Elles s’opposent au processus inductif de pensée qui va du particulier au général, qui prétend à un énoncé général à partir d’un nombre limité d’observations. S’agissant de l’ufologie, la méthode inductive est inappropriée en raison d’une information fortement dépréciée. Elle a malheureusement conduit à deux écueils : d’une part au scepticisme ou au refus de toute tentative d’interprétation car les visages polymorphe et absurde que revêtent les manifestations des pans depuis soixante années ne permettent pas de justifier un énoncé général ; d’autre part, par extrapolations abusives, à l’élaboration d’interprétations hasardeuses et au développement de thèses conspirationnistes.

Une possible intrusion extraterrestre.

Si nous écartons a priori l’hypothèse non scientifiquement réfutable d’une intelligence transcendant le monde sensible, il faut bien admettre que nous avons possiblement affaire à une intrusion extraterrestre, c’est-à-dire à la présence non désirée d’êtres intelligents appartenant à une ou plusieurs planètes de la Voie lactée ou d’une autre galaxie.

Pour que les méthodes hypothéticodéductives lui soient applicables, encore faut-il vérifier que ces êtres peuvent raisonnablement faire l’objet de présuppositions. La difficulté vient alors, entre leurs civilisations et la nôtre, des écarts des connaissances et des évolutions : écart certain pour ce qui est des sciences et des technologies ; écart vraisemblable des évolutions biologiques et sociales et des éthiques.

Une nouvelle forme d’incommensurabilité ?

Tout revient à la question de savoir si des êtres intelligents aux niveaux de connaissances inégaux et aux développements psychique et biologique éloignés seraient capables de se comprendre. A cette condition seulement, les présuppositions auront un sens et pourront être admises comme hypothèses heuristiques.

Une position est aujourd’hui en faveur chez certains ufologues qui prétendent, après Carl Sagan, que les différences de connaissance et d’évolution seraient en réalité des obstacles insurmontables rendant impossible notre compréhension, voire notre perception, d’une intrusion.

S’il est vrai que le fossé du langage est à jamais infranchissable entre l’homme et l’animal, il ne serait pas en revanche un empêchement dirimant entre notre civilisation et celles des autres mondes technologiquement, et peut-être psychiquement, supérieurs. En effet l’exobiologie tient pour probable que tous les êtres intelligents de l’univers sont dotés de capacités d’inférence et de gestion du temps et que leurs schémas mentaux sont, selon toute vraisemblance, analogues sinon identiques.

Il vient qu’il est légitime d’appliquer les méthodes hypothéticodéductives au phénomène ovnien et, par conséquent, de chercher à découvrir, au-delà de leurs modes de déplacement dans l’espace, les intentions à notre égard des éventuels intrus.

Présuppositions.

Elles doivent porter sur la nature de ces êtres, sur leur libre ou serf arbitre, sur leur organisation sociale et politique, leur éthique collective, leurs intentions et leurs activités. La vie revêt-elle ailleurs des formes radicalement différentes ? Les êtres biologiques extraterrestres doués d’intelligence ont-ils une physiologie semblable à celle de l’homme ? Erigent-ils leurs sociétés en civilisations ? Dans l’hypothèse où certains auraient acquis la maîtrise de l’espace, de quelle organisation sociale et politique se seraient-ils dotés pour atteindre un tel niveau de connaissances ? Quelle serait leur éthique ? Reconnaîtrait-elle une vérité morale ? Quelle stratégie adopteraient-ils vis-à-vis des civilisations visitées ? Au service de quelle mission ? Obéiraient-ils à un principe de précaution ? Quelles procédures d’approche appliqueraient-ils ? Des signes de leur présence seraient-ils perceptibles ?
 
Désinformation et brouillage.

Dès lors que l’on tient pour plausible une intrusion extraterrestre, il convient de s'interroger sur son origine, son mobile et sa dangerosité :

- Sommes-nous en présence d’une seule civilisation ou de plusieurs civilisations opérant de concert ou de manières indépendantes ?

- S’agit-il d’une simple surveillance à distance, d’une intervention ponctuelle ou d’une tentative d’influence ou de prise de contrôle ?

Il est vain d’espérer que d’une démonstration ovnienne ostensible et non brouillée surgiront un jour prochain les réponses à ces graves questions parce que le phénomène est discret, furtif et brouillé et ne semble pas disposé à se dévoiler. Elles ne viendront pas davantage d’une étude reposant sur l’induction car il est de mieux en mieux établi qu’il est depuis son origine l’objet d’opérations de travestissement et de déformation de la vérité :

- la désinformation mise en œuvre par des fabulateurs aux intérêts obscurs et par des agences gouvernementales motivées par l’enjeu stratégique et la nécessité du secret ;

- l’amplification, plus ou moins volontaire, de certains des témoins et enquêteurs ;

- le brouillage et le camouflage par les intrus eux-mêmes.

Désinformation et brouillage sont si présents qu’il devient difficile de faire la part entre la réalité et la fiction, de restituer une information fiable et crédible à partir des seuls récits des témoins.

Les méthodes hypothéticodéductives sont censées lever ces difficultés.
 
Un risque d’ethnocide planétaire.

Quand bien même elle ne montrerait aucune intention hostile, une intrusion extraterrestre présenterait un danger de chaos pouvant conduire à un ethnocide si, par accident, elle se montrait au grand jour sans laisser aucun doute sur son origine. A défaut d’une action psychologique préalable, les hommes pourraient perdre confiance dans leur capacité de maîtriser leur avenir. L’équilibre du monde en serait bouleversé.

Cependant que le génocide est l’extermination d’un groupe ethnique ou religieux, l’ethnocide est la destruction de sa culture. Le chaos n’est pas propre aux systèmes physiques. Des évolutions chaotiques se rencontrent aussi bien dans d’autres systèmes naturels complexes, composés de plusieurs sous-systèmes interagissant fortement. Des événements extérieurs, que les économistes appellent « chocs », pourraient jouer un rôle déterminant dans le déclenchement des involutions irréversibles. Or peut-on concevoir un choc culturel plus violent, plus déstabilisateur, que le contact impromptu avec des êtres extraterrestres qui ont mis la terre sous observation ?

Le risque d’ethnocide ne peut être négligé. Il doit être pris en considération au plus haut niveau de l’État. Là encore, seules les méthodes hypothéticodéductives sont susceptibles d’apporter une aide précieuse à la décision.

Compte tenu des réflexions d’ordre général qui précèdent et considérant

- que la France s’est dotée d’un organe officiel de collecte et d’analyse des données des pans, le GEIPAN,

- que le GEIPAN et son comité de pilotage n’ont pas reçu pour mission d’interpréter le phénomène ovnien,

- que, seraient-ils chargés de cette mission, ils ne détiendraient pour la mener à bien ni la compétence ni les moyens ni la méthode,

- que le phénomène ovnien est possiblement la manifestation de l’intrusion d’une ou de plusieurs civilisations extraterrestres,

- que, si l’intrusion n’est pas prouvée scientifiquement, il existe en sa faveur de fortes présomptions, comme l’a écrit en son nom propre dans un livre récent M. Yves Sillard, président du comité de pilotage du GEIPAN, ancien directeur général du CNES et ancien délégué général pour l’armement,

- qu’une intrusion extraterrestre procède nécessairement d’une politique respectant une éthique et implique un programme servi par une stratégie,

- qu’une stratégie relevant d’une intelligence étrangère aux motifs incertains pourrait porter atteinte à notre environnement compris comme l’ensemble des conditions naturelles, sociales et culturelles constituant le théâtre des activités humaines,

- qu’elle doit donc faire l’objet, selon une méthode appropriée, d’une étude d’évaluation des risques, notamment le risque ethnocidaire, par application du principe de précaution conformément à l’article 5 de la Charte de l’environnement,

- que la seule méthode appropriée face à une menace imprécise est la méthode d’appréciation des situations complexes mise au point par les grands états-majors,

- que le phénomène ovnien est une affaire trop grave pour être abandonnée aux seuls GEIPAN, ufologues et associations ufologiques, à la rumeur publique,

- que - pour ce que l’on en sait - aucune étude officielle portant sur l’interprétation du phénomène ovnien n’a été conduite à ce jour en France,

- qu’à la suite de la publication du rapport Condon, une telle étude a vraisemblablement été menée aux États-Unis en toute confidentialité et que ses conclusions suffiraient à expliquer la désinformation que ce pays semble avoir mise en place pour préserver sa situation dominante et, peut-être, écarter le risque ethnocidaire,

Les soussignés ont l’honneur de demander à Monsieur le Président de la République de bien vouloir ordonner une étude exhaustive du phénomène ovnien en application d’une méthode hypothéticodéductive empruntée aux états-majors. Cette étude devrait réunir de hautes compétences dans les disciplines directement concernées : politique, militaire, scientifique, sociologique, philosophique et ufologique. Elle recevrait pour objet d’infirmer ou de valider l’interprétation extraterrestre et, le cas échéant, de mettre en évidence la stratégie poursuivie par l’intrusion et, si possible, ses moyens. Ainsi le gouvernement de la France serait-il en mesure de mettre sur pied, à des fins de vérification, des actions spécifiques d’investigation scientifique et de renseignement, puis de construire sa propre stratégie, enfin d’arrêter la politique nationale qu’il conviendrait d’appliquer en matière de défense, de sécurité, de recherche, de santé et de maîtrise de l’information. Il disposerait en outre d’éléments pertinents pour décider de la position à tenir sur la scène internationale et de l’information qu’il serait éventuellement nécessaire de porter à la connaissance des institutions et de l’opinion publique. 

A Versailles, le 14 avril 2008
 
Gilles Pinon Contre-amiral (2S)    

Jacques Costagliola Docteur en médecine      

Claude Lavat Ingénieur ESME

Francis Collot Chirurgien                 

Alain Labèque Ingénieur CNRS              

Vincent Morin MCU docteur en électronique     

Rémi Saumont Ancien directeur recherche INSERM

http://www.lesconfins.com/gilles_pinon_lettre.htm

Pourquoi l'OVNI est-il aussi discret ?

Une présence ancestrale :

Depuis la nuit des temps, des objets volants non identifiés, occupés ou non par de curieux personnages, viennent nous rendre visite. On s'interroge quant à savoir ce que sont ces objets, d'où ils viennent, ce qu'ils veulent. La majorité s'interroge même sur leur existence. Toutes les théories ont été élaborées mais aucune réponse rationnelle n'a été apportée. Alors, plutôt que de s'interroger sur leurs intentions, qui diffèrent selon leurs races, observons les faits et posons-nous la question de savoir pourquoi ils sont là mais ne communiquent pas, ou si peu, que la majorité des gens doute toujours de leur existence.

 

 

 

 


Peinture rupestre Astronaute, Tassili, Désert du Sahara voir le dossier ici

Imaginez vous en voyageur inter galactique arrivant sur la terre et observant ce qu'il s'y passe. Vous revenez quelques centaines d'années plus tard et vous observez de nouveau la situation. Vous constaterez que, depuis que la terre est habitée par les hommes, ceux-ci se battent entre eux pour des problèmes ayant trait à la superficie de leur territoire, à leur foi, à la couleur de leur peau, à la nourriture.

Des intentions différentes... :

Si vos intentions sont pacifiques, soit vous changez de planète, soit, méfiant, vous essayez de les raisonner en utilisant des subterfuges, en leur faisant croire qu'un être tout puissant les surveille et les punira si ils ne s'assagissent pas. En effet, si vous révélez votre existence en tant que simple observateur, ils seraient capables de vous tuer, l'expérience montrant qu'ils ont pour habitude de massacrer tout ce qu'ils ne comprennent pas.

Si vos intentions sont belliqueuses, vous n'hésitez pas, vous pulvérisez les stupides habitants de cette planète qui ne trouve rien de mieux à faire que de s'entre-tuer. Si cette dernière hypothèse avait été la bonne, nous ne serions plus là pour en parler. Si vous trouvez que j'exagère, alors reportez-vous aux chiffres qui suivent. Le savant Suisse Jean-Jacques Babel a constaté en 1990 que depuis les 56 derniers siècles, l'humanité a mené 14 500 guerres qui ont provoqué trois milliards et demi de morts. Cela représente la moitié de la population mondiale d'aujourd'hui.

Si, en dernière hypothèse, vos intentions sont scientifiques et que vous cherchez des solutions génétiques pour la survie de votre espèce, ou si vous voulez étudier la race que vous découvrez dans son milieu naturel sans créer d'interférence de par votre présence, alors vous restez caché.

...pour des origines différentes :

Ce qui rend complexe le phénomène OVNI c'est l'approche que nous en faisons.

Nous pourrions comparer notre situation face aux OVNI comme la situation d'un éléphant face aux hommes. Comment l'éléphant peut-il faire la différence entre l'homme bon, celui chargé de sa protection, et l'homme mauvais, celui qui vient l'exterminer pour son ivoire. Lorsque l'on observe les clichés ou les vidéos des témoins phénomènes aériens inexpliqués, on constate que les objets ou les manifestations qui y figurent peuvent être classés par famille de formes, de couleur, d'intensités lumineuses.

A l'image des hommes qui ne sont pas tous dans le même camp, les OVNI n'ont certainement pas tous la même provenance. Cela explique leur comportement intriguant. Mis à part le point commun évoqué précédemment, qui est celui de leur discrétion, leurs buts sont certainement différents selon "leurs races". Il y aura par exemple la race des ethnologues savants qui observera notre comportement et qui essaiera de nous guider par des signes comme les crop-circles, et il y aura celle des malades en voie d'extinction qui se livrera à des enlèvements et à des mutilations animales afin de trouver une solution médicale à ses problèmes.

Black-out gouvernemental :

On comprend alors pourquoi les gouvernements du monde entier font le black-out sur ces phénomènes, malgré qu'ils s'intéressent de près au problème. L'existence d'une vie extra terrestre peut poser plusieurs difficultés.

La Religion :

La majorité des hommes ont des croyances établies sur des dogmes qu'une révélation de cet ordre pourrait remettre en question. Quelle serait leur réaction ? Ceux qui enseignent ces dogmes n'ont-ils pas intérêt à ce qu'aucune information ne filtre à ce sujet, quitte à exercer les pressions ou à mener les actions nécessaires.

L'économie :

Les études pratiquées sur les sites présumés d'atterrissage d'OVNI tendraient à prouver qu'ils maîtrisent une technologie d'énergie libre, c'est-à-dire qu'ils se servent d'un champ électromagnétique comme source d'énergie. Si nous maîtrisions cette technologie, nous n'aurions plus besoin de carburant tel que l'essence ou l'énergie nucléaire. Nous n'aurions besoin de travailler que pour nous nourrir et pour nous payer nos loisirs, et non plus pour subvenir à nos frais de chauffage, de courant, d'essence. Il n'y aurait plus de déchets, donc plus de pollution, les déplacements seraient facilités et les frontières impuissantes à les maîtriser. Ce bouleversement des mœurs aurait pour effet d'augmenter notre temps libre, mais surtout de provoquer des remous dans l'économie mondiale. Nikola TESLA avait compris ça depuis longtemps déjà.

La mainmise sur l'énergie et les connaissances permet d'exercer un contrôle sur les hommes. Si les clefs de ces deux thèmes venaient à être rendues publiques, les Eglises, les sectes, les drogues, les marchés financiers, toutes nos institutions et nos certitudes perdraient de leur importance. L'ordre établi pourrait s'en trouver menacé.

Enquête sur des faits, Hugo Nhart Tout au long de ces pages, il n'est question que de fait.
Rien que des faits, à charge et à décharge. Afin que chacun puisse se faire son opinion.

Hugo Nhart, éditions Carnot.
e-mail : hugonhart@chello.fr

La Planète Terre est-elle englobée dans une Grande Civilisation Galactique ?
Par Beatriz Gato-Riviera,

Physicienne des particules et membre du Conseil scientifique espagnol de la Recherche.

Le cosmologiste Ken D. Olum, de l’Université Tufts, après quelques estimations, conclut : « Nous devrions nous trouver dans une grande civilisation (de taille galactique)… mais en réalité, nous ne nous y trouvons pas. » « Je veux explorer l’intrigante possibilité que nous soyons immergés dans une grande civilisation sans en avoir conscience. Étant donné l’existence de millions d’étoiles plus âgées que le Soleil dans toutes les galaxies, nous pourrions ne pas être parmi les observateurs intelligents typiques de l’univers. Les civilisations typiques de galaxies typiques seraient des centaines de milliers, ou des millions de millions d’années plus évoluées que nous et par conséquent des observateurs intelligents typiques seraient des ordres de magnitude plus intelligents que nous.

Les gorilles des montagnes savent-ils que leur « civilisation » fait partie d’une « civilisation » supérieure correspondant à des espèces beaucoup plus évoluées et intelligentes qu’eux-mêmes ? Savent-ils qu’ils constituent des espèces protégées habitant une réserve naturelle dans un pays à l'intérieur du continent africain de la planète Terre ? La réponse à ces questions est certainement « Non » ils ne savent rien de notre structure sociale, nos pays, frontières, religions, politiques, ni même de nos villages et de nos villes, sauf peut-être ceux qui vivent dans un zoo, ou comme animaux de compagnie.

De la même façon, la civilisation humaine de la planète Terre pourrait être immergée dans une civilisation beaucoup plus vaste sans le savoir, par des espèces beaucoup plus évoluées et intelligentes que nous-mêmes. Après tout, le Soleil n’est qu’une jeune étoile parmi des milliers de millions d’étoiles beaucoup plus vieilles dans notre galaxie, et l’existence possible de civilisations si avancées n’est qu’une question d’évolution biologique faisant son travail, lentement mais inexorablement à travers les millénaires. Si c'est le cas, il est tout à fait sensé de supposer que ces individus considèrent notre planète comme une réserve naturelle, remplie d’espèces animales et végétales, le système solaire ne constituant rien qu’une petite « province » à l’intérieur de leur vaste territoire.

Dans ce contexte, la réponse à l’habituelle remarque, « S’il y a des extraterrestres avancés dans les parages, pourquoi ne nous contactent-ils pas ouvertement et officiellement, et ne nous enseignent-ils pas leur science et leur technologie » semble évidente. Quel pays sur cette planète enverrait une délégation officielle dans le territoire des gorilles des montagnes pour se présenter « ouvertement et officiellement » aux autorités gorilles ? Leur serreraient-ils la main, concluraient-ils des accords et échangeraient-ils des signatures avec les mâles dominants ? Pour ce qui est de nous enseigner leurs science et technologie, qui serait volontaire pour enseigner la physique, les mathématiques et l’ingénierie à une troupe de gorilles ? De plus, on doit prendre en compte les limites des possibilités du cerveau humain, indépendamment de la culture de l’éducation. Par exemple, demandons-nous combien de bananes seraient nécessaires aux gorilles les plus intelligents pour comprendre les équations de l’électromagnétisme (même s’ils avaient accès à la télévision ou la radio).

De la même façon, nous pouvons nous interroger sur le nombre de sandwiches, de chips ou de cigarettes nécessaires pour que les plus intelligents de nos scientifiques comprennent les résultats-clés scientifiques d’une civilisation beaucoup plus avancée. Nos facultés et possibilités intellectuelles sont limitées par les capacités de notre cerveau, en aucun cas infinies. Par conséquent, il est très naturel et censé de présumer que des concepts scientifiques clés importants puissent exister, dont la compréhension se situe complètement au-delà des capacités cervicales de nos espèces, mais à portée des cerveaux beaucoup plus évolués et sophistiqués de civilisations plus avancées.

Ken D. OLUM a écrit un article sur l’idée que, dans l’Univers observable, en raison de l’existence de milliers de billions d’étoiles plus âgées que le Soleil, il doit exister des civilisations beaucoup plus vieilles que les nôtres qui auraient pu se répandre largement à travers l’Univers. Dans ses estimations, il considère un mécanisme cosmologique appelé « inflation » et utilise aussi le postulat anthropique que « nous devrions nous situer parmi les observateurs typiquement intelligents de l’Univers ». Il prédit une forte probabilité pour que nous soyons partie d’une civilisation plus grande. Olum écrit « quoiqu’il en soit, nous n’appartenons pas à une telle civilisation ; Donc il y a quelque chose qui cloche… mais alors quelles autres erreurs faisons-nous ? ».

La réponse à cette énigme est que nous pourrions bien faire partie de civilisations plus larges embrassant notre galaxie (ou une grande région de celle-ci) sans en être conscients. Donc, une solution évidemment naturelle est que nous appartenons en effet à une grande civilisation très avancée, mais sans en être « citoyens », à cause de notre état inférieur, primitif. Olum fait l’erreur de penser, primo, que nous sommes des observateurs typiquement intelligents, et secondo, qu’appartenir à une civilisation implique en être un citoyen.

Les affirmations d’Olum quant à l’inflation cosmologique qui devrait augmenter la probabilité que nous vivions dans une grande civilisation ne sont pas très convaincantes. Toutefois, ce serait le cas s’il existait des milliers ou des millions d’univers parallèles séparés de nous à travers des extra-dimensions, comme dans des scenarii brane world ( ?) considérés en Physique des Particules (chaque brane constituant un univers). Dans ce cas, il serait naturel de s’attendre à ce qu’une proportion de ces univers ait les mêmes lois physiques que les nôtres (en supposant la moitié constituée de matière et l’autre moitié d’anti-matière). Et un grand nombre des civilisations avancées correspondantes dominerait les techniques de voyage ou de « saut » à travers les extra-dimensions (au moins une partie d’entre elles). Il se pourrait même que l’expansion vers d’autres univers parallèles puisse être plus facile, à moindre coût, que l’expansion à l’intérieur de sa propre galaxie. Par conséquent, nous pourrions aussi nous attendre à des colonisateurs venus d’autres univers, construisant des « empires » multi dimensionnels.

Dans beaucoup d’autres univers, cependant, les lois de la physique seraient différentes. Ce qui ne veut pas dire, toutefois, que ces Univers « Obscurs » seraient nécessairement vides d’êtres intelligents. Si certains possèdent des civilisations avancées, quelques individus pourraient même « sauter » dans notre univers, mais nous ne pourrions ni les voir, ni parler à ces Visiteurs Obscurs (et vice-versa). Ils ne pourraient pas nous coloniser non plus.

Discutons en détail de la possibilité pour notre petite civilisation terrestre d’être englobée dans une grande civilisation sans le savoir. Dans notre galaxie il y a des milliers de millions d’étoiles plus vieilles que le Soleil. Par conséquent, il paraît tout à fait normal d’envisager l’apparition de civilisations technologiques dans un nombre raisonnable de systèmes solaires, dont une fraction aurait survécu assez longtemps pour se propager à de grandes régions de la galaxie. Est-il très étonnant que le Système Solaire n’ait jamais rencontré, ou n’ait jamais été colonisé par une quelconque civilisation avancée, ou bien l’a-t-il été ?

Olum avance que, dans le cours de l’expansion et de la colonisation, les civilisations plus avancées propulseront les moins avancées à leur propre niveau afin de les intégrer, ou bien elles les exploiteront, les endommageront ou les annihileront afin de conquérir la planète, dans le cas de colonisateurs agressifs. Or, intégrer une civilisation primitive dans une avancée constitue une possibilité des plus irréalistes. Entre autres raisons, les différences entre leur capacités mentales et celles des individus primitifs seraient pathétiques.

La suite de l'article ici
De ce point de vue, il devient beaucoup plus facile d’accepter désormais l’éventualité que le Système Solaire puisse avoir été contacté et colonisé il y a beaucoup de milliers ou même de millions d’années par au moins une civilisation avancée non-agressive, qui a traité et traite encore notre planète comme une réserve naturelle protégée. Peut-être le Système Solaire a-t-il été visité par des colonisateurs agressifs, comme par des non-agressifs, ce qui a provoqué batailles et négociations. Peut-être les vaincus agressifs reviendront-ils dans le futur pour une nouvelle tentative.

Cette conception de nous-mêmes, en tant que petite civilisation primitive immergée dans une vaste civilisation avancée conduit à la découverte que nous pourrions nous situer non parmi les observateurs typiquement intelligents de notre galaxie, mais parmi la petite proportion d’observateurs à l’intelligence primitive, totalement ignorants de leur statut inférieur.

Il se pourrait que toutes les galaxies typiques de l’Univers soient déjà colonisées (ou de grandes régions de celles-ci) par des civilisations avancées. Que les sous-civilisations primitives sachent ou ignorent leur basse condition dépendra des standards éthiques de la civilisation avancée dans laquelle elles sont immergées.

Si ces standards sont bas, les individus des sous-civilisations primitives seront trompés de multiples façons, de même que, dans notre civilisation, de grands groupes d’êtres humains en trompent d’autres en situation de faiblesse, comme les animaux en général. Dans ce cas, les individus primitifs seront douloureusement conscients de leur statut inférieur. Si les standards éthiques des individus avancés sont élevés, au contraire, alors ils respecteront l’évolution naturelle (biologique, sociale, culturelle) des sous-civilisations primitives, les traitant comme une sorte d’espèce protégée. Dans ce cas, les individus primitifs seraient complètement inconscients de l’existence de cette grande civilisation avancée dans laquelle ils sont plongés.

Si le Système Solaire fait partie du territoire d’une civilisation avancée, pourquoi ne détectons-nous pas de signal de civilisation dans aucune de ses planètes ou satellites ? Ce serait normal s’ils avaient construit des bases dans tout le Système Solaire, y compris des bases souterraines et sous-marines sur Terre, et des colonies sur ou sous la surface de quelques planètes solides et gros satellites (ce que nous projetons de faire nous-mêmes dans le futur). La réponse la plus simple serait qu’ils ne trouvent pas le Système Solaire suffisamment attractif pour y vivre eux-mêmes et qu’ils auraient donc quelques petites bases difficilement décelables. Toutefois, une explication alternative serait que, conscients de l’existence de civilisations avancées agressives, ils auraient développé des systèmes de camouflage très sophistiqués, de sorte qu’aucun signal de civilisation ne puisse être détecté par des observateurs extérieurs or leurs sondes spatiales. Probablement, dans beaucoup de cas, ils manipulent et faussent les données globales de leurs planètes pour induire les observateurs extérieurs en erreur.

Ainsi nous ne pouvons pas être certains que notre civilisation est l’unique civilisation habitée du Système Solaire. Nous ne devrions pas présumer que les données reçues, sans signal de l’existence de vie intelligence, prouvent qu’il n’y a personne dehors. La supposition juste serait qu’il n’y a pas de signal de civilisation primitive comme la nôtre, lui permettant d’être détecté par des observateurs extérieurs, mais on ne peut rien dire sur la possibilité de civilisations avancées, capable de tromper des télescopes, détecteurs et sondes spatiales, qui ne s’autoriseraient pas à être décelés.

Dans le passé, les gens pensaient que la Terre était au centre de l’Univers, mais nous en savons plus maintenant. En dépit de cela, pour beaucoup d’êtres humains, la Terre demeure le centre de l’Univers, la planète élue habitée par les êtres les plus parfaits et intelligents de l’Univers : la Couronne de la Création (Il y a même des scientifiques et des « intellectuels » qui se demandent si l’Univers entier n’a pas été créé juste à notre intention, nous êtres humains terrestres !).

Sommes-nous englobés sans le savoir dans une civilisation plus avancée, davantage que les gorilles sont englobés dans la nôtre ? Pourquoi la civilisation avancées ne se manifesterait-elle pas ouvertement à nous ? La raison serait que nous ne sommes pas qualifiés pour constituer des membres ni des associés à la hauteur, bien que nous puissions être qualifiés d’animaux de compagnie ou de « petits amis ». Pourquoi ne pouvons-nous pas dire qu’ils sont là ? La raison serait que, génériquement, toutes les civilisations avancées sont indétectables pour raisons de sécurité, à cause de l’existence de civilisations avancées agressives. En tout cas, pourquoi des civilisations avancées autoriseraient-elles des civilisations étrangères à regarder leurs villes, laboratoires, installations militaires, quand elles peuvent les abuser très facilement ?

Si nous sommes une des « espèces protégées écologiquement » d’une civilisation avancée, une raison pour un individu de cette civilisation d’établir le contact avec nous, individus primitifs, pourrait être à fin de recherche scientifique, mais aussi simplement à fin d’amusement et de détente –les sortes de sentiments qui nous poussent à interagir avec chats et chiens et beaucoup d’autres espèces animales. De plus, s’il y a sur notre planètes des millions d’amoureux du chat et du chien, et même des amoureux du serpent, du cochon et du gorille, il est normal de s’attendre à ce qu’il puisse exister des amoureux de l’être humain parmi les extra-terrestres avancés. Ceci, et des situations similaires, serait particulièrement vrai pour des individus avancés ayant passé de longues périodes de travail sur des planètes primitives, vivant dans des bases souterraines ou d’ennuyeuses bases sous-marines, qui existeraient si notre planète était incluse dans une autre civilisation.

Les criminels de la civilisation avancée pourraient également être intéressés par les individus primitifs. Nous pouvons imaginer des douzaines d’intentions différentes pour lesquelles des individus primitifs pourraient être enlevés, torturés et même tués, y compris « la haute gastronomie » et des jeux sadiques. Il suffit de penser au traitement que des êtres humains cruels infligent à leurs victimes, humains (souvent des enfants) ou animaux. Le niveau moral d’un individu, ou d’une civilisation, ne grandit pas nécessairement parallèlement à ses réalisations technologiques et scientifiques, ou à son niveau de bien-être matériel.

SETI pourrait être SETPI : la recherche d’une intelligence extraterrestre primitive, parce que seule des civilisations primitives s’autoriseraient à être détectées par des observateurs extérieurs. De plus, les civilisations primitives devraient avoir atteint le niveau technologique approprié pour produire des émissions électromagnétiques leur permettant d’être détectées par des civilisations éloignées. Par conséquent, la période de détectabilité d’une civilisation moyenne devrait durer moins de 500 ans (à moins qu’ils apprennent à se camoufler), ce qui rend très peu probable qu’une civilisation primitive puisse en détecter une autre. Pour ces raisons, ce scénario prédit une probabilité plutôt basse de succès pour le projet SETI.

Je n’ai pas fondamentalement d’opinion sur les nombreux récits de contacts ou d’enlèvements extra-terrestres, n’ayant pas fait de recherche en la matière. Cependant, je crois que les assertions sur des civilisations plus avancées que la nôtre doivent obligatoirement sembler des idées ridicules, hilarantes et de haute science-fiction. Mais la même chose serait arrivée si nous avions décrit nos postes de télévision, avions, fours à micro-ondes, ordinateurs, etc… à des gens il y a seulement cent ans. Beaucoup de gens, y compris beaucoup de scientifiques, ont une répugnance profondément ancrée et de l’aversion à accepter la possibilité de l’existence d’espèces extra-terrestres nettement plus avancées et intelligentes que nous, et qui pourraient même visiter notre planète. Je nomme ce préjugé le « syndrome de la Couronne de la Création » (CCS). Curieusement, alors que beaucoup de personnes croyantes ne souffrent pas de ce syndrome, c’est le cas de nombreux athées. Cela pourrait être parce que, si les religions et l’humanisme surestiment souvent la grandeur et l’unicité de l’espèce humaine, les religions, elles, enseignent également l’humilité.

Sources

http://arxiv.org/abs/physics/0308078
http://arxiv.org/PS_cache/physics/pdf/0308/0308078.pdf

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Extraterrestres: pourquoi n'y a t-il pas eu de contact?
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