OVNI et Extraterrestre

L'observation d'ovni de Kenneth Arnold (1947)

27 Janvier 2019 , Rédigé par Ovni Publié dans #Observation ovni

L'observation d'ovni de Kenneth Arnold (1947)

Souvent présentée comme l'observation marquant le début de l'ère contemporaine des ovnis, le témoignage d'Arnold est celui qui, repris par la presse, va populariser le terme de "soucoupe volante".


Le 24 juin 1947, Arnold, un pilote privé de Boise, dans l'Idaho et faisant partie du « Search and Rescue Mercy Flyer », reporta avoir vu neuf objets volants inhabituels près du Mont Rainier alors qu'il cherchait un avion militaire manquant de la CallAir A-2. Il décrivit les objets comme « brillants », et leur vol comme « irrégulier » avec une « extraordinaire vitesse ». Son histoire fut largement diffusée par l'Associated Press, et il est habituellement reconnu comme le pionnier pour l'intérêt des OVNI modernes.

 
ovni Mont Rainier
 
Biographie du témoin

Arnold naît le 29 mars 1915 à Sebeka (Minnessota). Il fait ses études à Minot (Dakota du Nord). Interessé par l'athlétisme, was all-state end en 1932-1933. Il fait du football américain sous Bernie Bierman, mais est interrompu par une blessure au genou. Il est Employé par Red Comet, Inc., qui fabrique des appareillages automatiques de lutte contre le feu, en 1938. En 1940 il établit sa propre société de fourniture de contrôle de feu connue sous le nom de Great Western Fire Control Supply. Il manipule, distribue, installe des équipements de lutte contre le feu dans 5 états. Utilise son avion dans son travail, atterrissant dans les pâturages et près de montagne. Il est marié et a 2 enfants.

Kenneth E. Arnold (1915-1984)

Publications

En 1948 Arnold publie son témoignage dans un article [1]. Cependant en 1949 (1950 ?) il refuse une offre de 50 000 $ de Doubleday pour publier ses souvenirs, l'éditeur obligeant à utiliser un "nègre" alors que Arnold souhaite raconter son aventure avec ses propres mots. Des offres pour des droits cinématographiques sont également déclinées, Arnold comprenant que les événements seraient "dramatisés" au lieu d'être retranscrits fidèlement sur la pellicule. Il finit toutefois par publier son témoignage dans des petits livres à compte d'auteur
Politique En 1962, Arnold est nominé pour être lieutenant gouverneur républicain de l'Idaho. Il est félicité par l'ancien président Eisenhower .


Arnold félicité de sa nomination comme candidat au poste de gouverneur de l'Idaho par Eisenhower en 1962

Arnold meurt en 1984, toujours captivé par le sujet des ovnis, et après avoir mené toute sa vie des enquêtes sur le terrain.

Le 24 juin, jour historique

Kenneth Arnold est un homme d'affaire. Il s'était lancé dans la lutte contre les incendies pour, dit-il, aider les hommes à se protéger du feu et gagner sa vie (marié et père de deux filles). De 1944 à 1949, date fatidique, il avait passé 4.000 heures dans à bord de son avion. Il eut souvent l'occasion de participer à des opérations de recherche en montagne. Par son habitude aux observations montagneuses, il devenait le témoin privilégié pour l'observation qui déclencha la première vague "officielle" des soucoupes volantes...


Dessin des objets observés par Arnold en 1947

C'est ainsi que, le 24 juin 1947, Kenneth Arnold partit à la recherche de l'épave d'un transport C-46 de la marine qui s'était perdu dans la montagne, à l'ouest-sud-ouest du Mont Rainier.

Le pilote devait se rendre à Yakima (Etat de Washington) pour des affaires et décida de faire un détour.

A 14h57, Arnold venait de décoller et volait dans un ciel pur. Ne voyant aucune trace de l'épave, il pensa à rentrer à Yakima et laisser tomber l'équivalent de 25.000 F.

Quand, soudain, une "lueur brillante" se refléta sur son avion. Craignant une collision, le pilote remarqua que le reflêt venait de sa gauche, c'est-à-dire au nord du Mont Rainier, où il apperçut "une file de neuf aéronefs d'aspect étrange qui volaient du nord au sud à une altitude approximative de 2.800 m et allaient, semblaient-ils, selon un cap bien arrêté d'environ 170° degrés.Très rapidement, ils approchèrent du Mont Rainier et Arnold apprit ainsi que le reflêt venait de l'un d'eux.

Trop loin au départ, il ne put déterminer leur forme; mais, aux abords du Mont Rainier, sur fond de neige, il eut un instant le privilège de les observer. Ne voyant pas de queue, il crut qu'il s'agissait d'avions à réaction. Cependant, il fut étonné car ce furent les premiers "avions" qu'il vit voler si près des cîmes, objets dont le cap était plein sud-sud-ouest, le long de la ligne de faîte d'une chaîne de montagnes. "Ils étaient à peu près à l'horizon par rapport à moi, ce qui indiquait qu'ils volaient approximativement à la même altitude que moi".

Les objets se déplaçaient en diagonale et en chapelet (un peu comme les vols d'oies sauvages) "comme s'ils étaient liés les uns aux autres".

Leur vitesse et leur cap semblaient constants, bien qu'ils fissent des "crochets d'un côté ou de l'autre des sommets des montagnes". La vitesse ne sembla pas impressionner notre homme, ce dernier se doutant que les forces aériennes avaient en leur possession des prototypes d'avions top-secrets très rapides .

Arnold pouvait les observer à volonté, la distance les séparant étant d'à peu près 30 km et volant perpendiculairement; cependant, leur manque de queue le tracassait. Leur taille fut estimée "grosse" pour qu'il puisse les observer à cette distance (par temps très clair comme ce 24 juin, on peut toutefois voir un avion à 80 km). Leur envergure d'après lui, était égale à la distance séparant les moteurs les plus éloignés des deux côtés du fuselage du DC-4, qu'il avait vu à une distance de 25 km.

Leur vitesse fut chronométrée à environ 1.900 km/h. La longueur de la file des "soucoupes volantes" est estimée à 8 km de long au moins.A 14h59, plus rien. En tout et pour tout, l'observation avait duré entre deux et trois minutes.


Extrait du témoignage écrit de Kenneth Arnold comportant le dessin d'une « soucoupe volante », remis à l'armée de l'air le 12 juillet 1947
 
L'après-observation

Persuadé d'avoir apperçu les essais d'un nouvel avion ou d'un missile, Kenneth en resta interdit. Rien d'autre n'aurait pu expliquer cette vitesse.

Vers 16h00, Kenneth Arnold arrivait à Yakima. Il interrogea quelques pilotes, sans succès. A Pendleton (Oregon,), par contre, un attroupement l'attendait pour en savoir plus sur les "avions sans queue". Il apprit ici qu'un ami de Yakima avait prévenu Pendleton que le pilote du Callair avait vu quelque chose d'étrange. Tout comme un pilote d'hélicoptère de Yakima, son auditoire ne tarda pas à penser qu'il s'agissait d'un tir de missile, venant sûrement de Moses Lake.

Et pourtant, Arnold,non satisfait, pensa à interroger le lendemain des aviateurs devant participer à un show le lendemain à Pendleton. Il passa ensuite à l'antenne locale du F.B.I., mais personne ne s'y trouva alors il décida de laisser un mot... auquel personne ne répondit jamais.

Le lendemain, 25 juin, il parla de son observation à d'anciens vétérans de la 2ème guerre mondiale. Il craignait le ridicule, mais ces pilotes avaient eux-mêmes été mis en garde dans les années 40-50 qi'ils pourraient rencontrer des foo-fighters.

Vers la fin de la matinée, un inconnu lui parla d'une observation d' "étranges missiles" au-dessus d'une ville proche de Ukiah. Kenneth décida alors de se rendre au seul journal du coin, l'Est Oregion. Son interlocuteur, Nolon Skiff, fut frappé par son sérieux et écouta son histoire jusqu'au bout. Pendant ce temps, un autre reporter, Bill Bequette, les rejoint et nota l'expression qu'utilisa Arnold pour décrire le mouvement des objets dans le ciel : semblable à celui d'un galet ou d'une soucoupe ricochant sur une surface d'eau calme.
 
Dès que le pilote fut parti, les deux journalistes s'empressèrent de rédiger une dépêche pour l'Associated Press et un (court) article pour l'édition du jour. Au retour de leur déjeuner, ils se rendirent compte qu'ils avaient mis la main sur quelque chose qui passionna petits et grands.
 
La dépêche mis véritablement le feu aux poudres, déclenchant la publication d'une masse d'observations.

Le terme "soucoupe volante" n'a pas été inventé par Bill Bequette mais pas un autre rédacteur, sûrement en quête de sensationnel. Cette expression a ensuite été utilisée pour décrire d'autres observations. "Disques volants" disparaîtra rapidement des journaux et des rapports alors secrêts de l'US Air Force dans les mois qui suivirent.

Kenneth Arnold n'a apparemment pas très apprécié l'armée qui argumenta que aucun de leurs objets ne correspondait à cela, à part les fusées V2 mais ces dernières vont trop vite pour être vues (5.200 km/h). La dépêche du 26 juin venait d'un porte-parole de l'Armée, dans laquelle un inspecteur de l'Administration Civile du Portland déclara qu'il "doutait plutôt que quoi que ce soit d'existant aurait pu voler aussi vite".
 

Extrait de The Coming of the Flying Saucer

(1952), co-écrit avec l'éditeur Raymond A. Palmer

La dépression économique avait atteint son point le plus fort lorsque je décidai de me lancer dans le commerce (...) dans la lutte contre l'incendie. J'ai continué à vendre des extincteurs car j'avais ainsi l'impression d'aider un peu l'humanité tout en gagnant ma vie pour entretenir ma femme, mes deux filles et pour payer les traites d'une maison, d'un avion (...). Depuis 1944, j'ai passé plus de 4.000 heures à voler au-dessus des montagnes. Je visite en avion des clients sur cinq Etats différents et je participe activement aux vols de recherche de l'Idaho Search and Rescue. Je suis shériff adjoint du Comté d'Ada, Idaho, dans le détachement aérien du shériff. Je fais aussi à l'occasion office de marshell adjoint des Etats-Unis et il m'arrive fréquemment de convoyer par air des prisonniers fédéraux jusqu'au pénitencier fédéral de McNeil Island.
 
Lettre datée du 12 juillet 1947 adressée au QG de l'Air Force à Wright Field, Ohio

(...) Le ciel et l'air étaient aussi clairs que du cristal. Il n'y avait pas deux ou trois minutes que j'avais pris mon cap quand une lueur brillante se refléta sur mon avion. Cela m'alarma, car je crus que j'étais trop près d'un autre appareil. Je cherchai partout dans le ciel et ne pus découvrir d'où venait le reflet que lorsque j'eus porté mon regard à gauche et au nord du Mont Rainier, où j'apperçus une file de neuf aéronefs d'aspect étrange qui volaient de nord au sud à une altitude approximative de 9.500 pieds (environ 2.800 m) et allaient, semblaient-ils, selon un cap bien arrêté d'environ 170 degrés.
 
Ils se rapprochaient très rapidement du Mont Rainier et je supposai tout bonnement que c'étaient des avions à réaction. En tout cas, je découvris que c'était d'eux que provenait le reflet (...). Ces objets étant très loin, je fus dans l'incapacité pendant quelques secondes de distinguer leur forme ou leur formation. En très peu de temps, ils furent aux abords du Mont Rainier, et, sur la neige, je pus observer leurs contours très nettement.

Je trouvai très bizarre de ne pas voir de queue, mais je supposais qu'il s'agissait d'avions à réaction (...). Ce jour-là le ciel était si clair qu'il était facile de voir des objets et de distinguer leurs dimensions approximatives à près de 80 kilomètres. (...) Comme je n'avais jamais vu d'avions voler si près des cîmes des montagnes, je regardais avec grand intérêt ces objets voler plein sud-sud-ouest, le long de la ligne de faîte d'une chaîne de montagnes. (...) ils étaient à peu près à l'horizon par rapport à moi, ce qui indiquait qu'ils volaient approximativement à la même altitude que moi.

Ils se déplaçaient ainsi que je l'ai souvent vu faire par des vols d'oies sauvages, en diagonale et en chapelet, comme s'ils étaient liés les uns aux autres. Ils semblaient garder un cap bien défini mais faisaient des crochets d'un côté ou de l'autre des sommets des montagnes. Sur le moment leur vitesse ne m'impressionna pas particulièrement, car je savais que notre armée de terre et nos forces aériennes ont des avions très rapides.

Ce qui ne cessait de me tracasser en revanche, en les voyant évoluer au solei, c'est que je ne leur distinguai pas de queue (...). Je les voyais très nettement, et pourtant ma distance par rapport à eux - leur ligne de vol était preque perpendiculaire à la mienne - devait être de 30 à 40 km. Je savais qu'ils devaient être très gros pour que je puisse distinguer leur forme à cette distance, même par un temps aussi clair que de ce mardi.

(...) Je crois bien que leur envergure était égale à la distance séparant les moteurs les plus éloignés des deux côtés du fuselage du DC-4 (vu juste auparavant par Kenneth Arnold, à une distance d'environ 25 km). (...) Je vis la file de ces objets dépasser une autre arrête élevée couverte de neige entre le Mont Rainier et le Mont Adams et remarquai qu'au moment où le premier dépassait la crête sud de cette arête, le dernier en abordais la crête nord.

Comme j'allai dans cette direction, je mesurai cette arête et constatai qu'elle avait environ 8 km de long, de sorte que je pouvais supposer que la file de ces soucoupes avait au moins une longueur de 8 km. (...)

Je dois ajouter qu'au total, mon observation de ces objets que je pus même suivre par instants lorsqu'ils dépassèrent le Mont Adams, dura entre deux minutes et demie et trois minutes environ (...).

La dépêche datant du 25 juin parue dans l'Est Oregonian

PENDLETON, Ore., le 25 juin (AP) - Neuf objets brillants en forme de soucoupe volant à "une vitesse incroyable" à 10.000 pieds d'altitude ont été signalés aujourd'hui même par Kenneth Arnold, de Boise, Idaho, un pilote qui avoua n'avoir aucune idée sur ce qu'ils sont réellement.

Arnold, un employé du Service des Forêts des Etats-Unis participait à la recherche d'un avion disparu lorsqu'il vit les mystérieux objets à trois heures de l'après-midi hier. Ils volaient entre le Mont Rainier et le Mont Adams, dans l'Etat de Washington, déclara-t-il, et semblaient alternativement quitter et réintégrer leur formation. Arnold dit qu'il les chronométra et qu'il estima leur vitesse à 1.200 miles à l'heure.

Des recherches effectuées la nuit dernière à Yakima n'ont rien donné, dit-il, mais, a-t-il ajouté, il a discuté aujourd'hui avec un homme d'Ukiah, au sud d'ici, qui lui raconta avoir vu des objets similaires au-dessus des montagnes de la région d'Ukiah.
 
"Ca a l'air impossible", a déclaré Arnold, "mais c'est ainsi".

Extrait d'une autre dépêche AP parue le 26 juin

... Un porte-parole de l'armée à Washington, D.C., a fait le commentaire suivant : "Pour autant que nous le sachions, rien ne peut voler à cette vitesse sauf une fusée V-2, qui se déplace à environ 3.500 miles à l'heure (5.200 km/h) - ce qui est bien trop rapide pour qu'on puisse les voir."

Le porte-parole a ajouté que les fusées V-2 ne ressemblaient pas de toute manière aux objets décrits par Arnold, et qu'aucun test expérimental à haute vitesse n'avait été réalisé dans la zone où Arnold a dit que se trouvaient les objets en question.

Un inspecteur de l'Administration de l'Aviation Civile de Portland, Oregon, a précisé, quant à lui, qu'il "doutait plutôt que quoi que ce soit d'existant aurait pu voler aussi vite."

Kenneth Arnold L'homme par qui les soucoupes volantes sont arrivées

Kenneth Arnold est né le 29 mars 1915 dans le Minnesota et suivit des cours à l'Université du Minnesota. Il commença à apprendre à piloter dans sa jeunesse. En 1940, il fonda la société Great Western Fire Control Supply, une compagnie de vente de matériel anti-incendie. Grâce à son brevet de pilote, il put étendre sa zone d'activité sur l'ensemble nord-ouest des Etats-Unis. Il devint aussi Marshall-adjoint, spécialisé dans le convoyage aérien de prisonniers. Au moment de sa rencontre avec les neufs objets volants non-identifiés au-dessus du Mt Rainier, le 24 juin 1947, Kenneth Arnold était donc un homme assez connu dans sa région doublé d'un pilote très expérimenté en matière de vol au-dessus des zones montagneuses.

Dès que son pays commença à se passionner pour son témoignage, Kenneth Arnold se retrouva submergé par d'innombrables appels d'autres personnes ayant vu de semblables apparitions. Il se retrouva ainsi de fait comme le premier enquêteur privé d'une ufologie qui n'existait même pas encore. C'est ainsi qu'il fut largement impliqué dans la sombre histoire de l'île Maury dès juillet 1947, canulard qui se termina par la mort accidentelle de deux enquêteurs de l'armée de l'air avec qui Arnold avait noué des liens plutôt amicaux.

Par la suite, très échaudé, Kenneth Arnold n'en continua pas moins à enquêter au cours des années qui suivirent auprès de témoins se trouvant dans le rayon d'action de son avion. C'est ainsi qu'il s'occupa d'une histoire de contacté antérieure à celle de George Adamski, celle de la supposée rencontre de Samuel Easton Thompson avec de beaux "Vénusiens" blonds le 28 mars 1950 à Centralia, Etat de Washington. Arnold supposa alors que le témoin avait eu une sorte d'expérience "psychique" et non un véritable contact avec des extra-terrestres.

En 1952, Kenneth Arnold publia un ouvrage devenu un classique co-écrit avec Ray Palmer : The Coming of the Flying Saucers. Dans la partie rédigée par lui, il y racontait en détail sa première rencontre avec les "soucoupes" et l'histoire de l'île Maury. Ce qu'on sait moins c'est que Kenneth Arnold avait repoussé en 1949 ou 1950 une offre de 50.000 $ de la part de l'éditeur Doubleday pour publier ses souvenirs, ceci que Doubleday avait exigé de faire appel à un "nègre" alors que Arnold désirait avant tout écrire son aventure avec ses propres mots. Des offres pour des droits cinématographiques furent déclinées également après que le pilote ait compris que les événements seraient "dramatisés" au lieu d'être retranscrits fidèlement sur la pellicule.

Par la suite, Kenneth Arnold s'éloigna petit à petit du milieu ufologique américain, persuadé en fin de compte après une autre observation en 1952 de deux OVNI dont l'un transparent "qui semblait vivant", que les OVNI étaient peut-être des sortes d'êtres venus de l'espace et se déplaçant dans notre atmosphère. En 1957, il se présenta sans succès au poste de lieutenant-gouverneur dans l'Idaho. Par la suite, l'homme qui avait fait découvrir involontairement les OVNI au monde disparut totalement de la scène ufologique, fuyant ainsi les journalistes comme la peste car les considérant comme totalement incompétents en matière d'OVNI. Sa seule réapparition eut lieu en 1977 au cours du First International UFO Congress à Chicago, organisé par le magazine Fate dont l'histoire d'Arnold avait fait la couverture du premier numéro en 1948.
 
Kenneth Arnold décéda le 16 janvier 1984 dans un hôpital de Bellevue, Etat de Washington, à l'âge de 69 ans.
 
Extrait de UFO-Newsletter n°12, par Richard D. Nolane

"Comme des soucoupes ricochant sur l'eau"

Le journaliste Bill Bequette a rédigé la toute première dépêche de presse sur l'observation d'Arnold. Aujourd'hui à la retraite, il vit dans l'Etat de Washington. Entretien-souvenir

Comment s'est déroulé votre première rencontre avec Kenneth Arnold ?

Le 25 juin 1947, Nolan Skiff et moi étions au bureau - un petit bureau - lorsque Arnold est venu. Autant que je me souvienne, nous avons parlé avec lui tous les deux, écouté son histoire. Nous lui avons dit que nous n'avions pas la moindre idée de ce qu'il avait vu mais que nous allions envoyer l'histoire à l'agence Associated Press (AP) dans l'espoir qu'un rédacteur en chef ou quelque lecteur puisse expliquer ces étranges objets. Cela n'a certainement pas duré plus de cinq minutes. Nolan griffonna quelques notes et en tira un court article que j'ai casé au bas de la page un. Puis j'ai envoyé une version encore plus courte à l'AP. Nous étions à quelques minutes du bouclage et nous n'avions par conséquent que peu de temps à lui consacrer.

Que s'est-il passé ensuite ?

Je dois avouer que je ne me suis pas rendu compte de l'importance de l'histoire qu'Arnold nous apportait ce jour-là. Quand je suis revenu après le déjeuner, la réceptionniste m’accueillit avec des yeux ronds comme des soucoupes - celles que nous utilisons comme dessous de tasse ! Elle me dit que des journaux des quatre coins des Etats-Unis et du Canada avaient appelé. Ils voulaient plus d'informations sur les "soucoupes volantes". J'ai passé les deux heures suivantes avec Kenneth Arnold dans sa chambre d'hôtel. Je garde un souvenir assez vague de ce second entretien, excepté que j'étais très préoccupé de recueillir un maximum de détails pour les journaux qui trépignaient d'impatience. De cet entretien, j'ai tiré une longue histoire, expédiée au bureau de Portland. Le lendemain, presque tous les journaux publiaient le récit en première page.
 
Qui a inventé cette expression de "soucoupe volante" ?

Arnold -t-il parlé d'engins en forme de soucoupe ("saucer-shaped-craft") ? Honnêtement, je ne m'en souviens pas. Connaissant notre habitude de journalistes à reformuler les propos, j'aurais tendance à le suivre lorsqu'il dit ne jamais avoir employé cette expression, mais avoir parlé d'engins qui se déplaçaient comme des soucoupes qu'on aurait fait ricocher sur l'eau ("like a saucer if you skipped it across the water"). En tout cas, je n'ai certainement pas inventé l'expression "soucoupe volante".

Que pensez-vous de l'évolution du débat sur les ovnis ?

Depuis 1947, des milliers, peut-être des millions, de personne ont vu des ovnis. Marli elles, des gens peu impressionnables. Mais on aurait dû en capturer au moins un depuis tout ce temps. Mon scepticisme ne signifie pas que les ovnis n'existent pas ni que ce qu'a vu Arnold était réel. Et il pourrait y avoir un fond de vérité à la théorie, ou aux théories, selon lesquelles certains ovnis pourraient être des engins ultra, super ou plus-que-top-secret testés par notre gouvernement, ou un autre. Vous savez, nous avons une devise qui dit que "la preuve du pudding tient dans la possibilité d'avaler". Ce à quoi mon père répondait : "Montre-moi !"...

Extrait de Science & Vie édition spéciale. Kenneth Arnold, par Jean-Claude Bourret

Kenneth Arnold, c'est un pilote d'avion professionnel. Il est au-dessus de l'Etat de Washington et il cherche à repérer la carcasse d'un avion qui a disparu lorsque, soudain, il voit passer neuf disques brillants à très grande vitesse.

C'est ici, à peu près à cet endroit, que j'ai vu un éclair énorme dans le ciel qui a inondé tout l'intérieur de mon avion. J'ai vu cette formation luminescente de machines volantes vraiment bizarres qui s'approchaient de mon avion. Et bien sûr, je n'arrêtais pas de me demander ce qu'étaient ces foutus engins volants que je n'avais jamais vus.

Lorsqu'il racontera son aventure étonnante aux journalistes, il emploiera, pour la première fois, l'expression "soucoupe volante", flying saucer.

L'arrivée des soucoupes (1952)

Un rapport documenté sur les objets du ciel qui ont mystifié le monde par Kenneth Arnold et Raymond A. Palmer (publié à compte d'auteur, 1952, Boise, Idaho; Amherst, Wisconsin).

Comment "toute l'histoire" à commencé Le vol d'Arnold

C'était le Mardi 24 Juin 1947. Je venais juste de finir d'installer un appareillage de lutte contre l'incendie pour le Service Central de l'Air à Chehalis (Washington). Le travail terminé, je commençai à discuter avec Herb Critzer, pilote en chef pour le Service Central de l'Air. Nous parlions, entre autres choses, de la localisation possible d'un transport de Marine C-46 perdu qui était tombé dans les montagnes. Je décidai d'aller regarder. Cela voulais dire 5000 $ de récompense et j'espérai que via ma route proposée vers Yakima (Washington), je pourrais être suffisamment chanceux pour le trouver. Je décidai de passer suffisamment de temps en l'air au voisinage du Mont Rainier pour faire une bonne tentative de localiser l'épave.

Je pilotais un avion spécialement conçu, et avait une expérience considérable de ce type de vol, je me sentais qualifié pour entreprendre la recherche dangereuse. Je décollai de l'aéroport de Chehalis (Washington) en environ 14 h avec l'intention en tête de repousser mon voyage à Yakima d'au moins 1 h, que je passerai au sommet, dans et autour du haut plateau du Mont Rainier. Je volais directement vers ce plateau, qui a une élévation variant de 9000 à plus de 10 000 pieds.

Il y a un certain nombre de choses extrêmement importantes dans la prise en charge d'un appareil sur une mission de recherche au-dessus d'un terrain montagneux. La numéro 1 est une inspection au sol méticuleuse de votre avion avant de commencer ; pas une de ces vérifications ordinaires telles que le carburant et l'huile, mais une inspection de tous les câblages et parties mobiles de l'appareil qui d'une manière ou d'une autre pourraient causer un atterrissage forcé dans un pays traître. C'est particulièrement nécessaire. La consommation de carburant est mieux évaluée dans un appareil non pas par la seule gauge de carburant, mais en sachant que votre réservoir est plein, connaissant sa capacité, et le nombre de gallons que votre moteur consomme chaque heure. Une horloge de 8 jours avec une sweep second hand est une des choses essentielles dans mon appareil. En 1947 je savais par expérience que le soin et la perfection d'un vol préparé est la meilleure assurance qu'un pilote puisse avoir. Je préparais ce vol de cette manière le 24 Juin 1947.
L'observation

Ce fut durant cette recherche et alors que je faisais un virage à 180 ° au-dessus de Mineral (Washington), à approximativement 9200 pieds d'altitude, qu'un éclair incroyablement lumineux éclaira les surfaces de mon appareil. J'étais stupéfait. Je pensais que j'étais très près d'entrer en collision avec un autre appareil dont je n'avais pas remarqué l'approche. Je passai les 20 ou 30 s suivantes à chercher d'urgence dans le ciel tout autour — sur les côtés, au-dessus et sous moi — en tentant de déterminer d'où l'éclair de lumière était venu. Le seul véritable avion que je vis fut un DC-4 loin sur ma gauche et à l'arrière, apparemment sur sa route de San Francisco à Seattle. Mon explication momentanée en moi-même fut qu'un lieutenant dans un P-51 had given me a buzz job devant mon nez et que c'était le soleil se réfléchissant depuis la surface de ses ailes alors qu'il passait qui avait causé l'éclair.

Avant que j'ai eu le temps de retrouver mes esprits ou de trouver un quelconque appareil proche, l'éclair arriva à nouveau. Cette fois je captais la direction d'où il était venu. J'observais, loin sur ma gauche et au nord, une formation d'objets très brillants venant du voisinage du Mont Baker, volant très près des sommets des montagnes et voyageant à une vitesse énorme.

Au début je ne pouvais déterminer leurs formes alors qu'ils étaient encore à une distance de plus d'une centaine de miles. Je pouvais voir que la formation allait passer directement devant moi, alors qu'elle volait à approximativement 170 °. Je regardais alors que ces objets approchèrent rapidement la bordure de neige du Mont Rainier, pensant en moi-même tout du long que j'observais toute une formation de jets. En comptage par groupe, comme j'avais l'habitude de compter le bétail depuis les airs, ils étaient 9. Ils volaient diagonalement dans une formation en échelon avec un espace plus grand dans leur échelon entre les 4 premiers et les 5 derniers.

Caractéristiques initiales des objets

Ce qui me stupéfia le plus à ce moment fut le fait que je ne pouvais trouver sur eux aucune queue. J'étais sûr que, en tant que jets, ils avaient des queues, mais me disait qu'ils devaient avoir été camouflés de manière à ce que mon œil ne puisse les percevoir. Je savais que l'Air Force était très adroite dans la connaissance et l'utilisation du camouflage. J'observais les silhouettes complètes des objets alors qu'ils se renversaient et émettaient des éclairs du tout long devant la neige ainsi que devant de ciel. Cette formation d'appareils étant pratiquement à des angles droits de moi et voyageant du nord au sud, j'étais en excellente position pour chronométrer leur vitesse. Je déterminais d'en faire une tentative.

C'était un bel après-midi ensoleillé et les volumes géants du Mont Rainier comme du Mont Adams constituaient des marques parfaites. Maintenant, chronométrer des vitesse avec seulement votre sweep second hand ne peut être entièrement précis parce que plusieurs secondes peuvent être perdues à interrompre votre observation pour regarder votre montre. Je me souviens que lorsque le 1er appareil de cette formation fonça vers le sud depuis la snow-based cleft du Mont Rainier ma second hand approchait le top of my hour dial et l'heure était à moins de quelques secondes de 1 mn sur 3. Je ne peux me souvenir distinctement si l'horloge de 8 jours sur mon tableau de bord était fixé sur l'Heure Pacifique, l'Heure des Montagnes, l'heure d'été, ou le temps lent. Je n'ai jamais pensé à vérifier ceci avec ma montre-bracelet. Je pense que mon horloge 8 jours était sur l'Heure des Montagnes.

J'étais fasciné par cette formation d'appareils. Ils ne volaient pas comme n'importe quel appareil que j'avais vu auparavant. En 1er lieu, leur formation en échelon était à l'envers de ce qui était pratiqué par notre Air Force. L'élevation du 1er appareil était plus haute que celle du dernier. Ils volaient selon une formation définie, mais de manière erratique. Comme je les ai décrits à l'époque, leur vol était comme des bateaux de vitesse sur l'eau dure ou semblable à la queue d'un cerf-volant chinois que j'ai vu une fois soufflant dans le vent. Ou peut-être serait-il mieux de décrire leurs caractéristiques de vol comme très similaires à une formation d'oies, selon une ligne comme une chaîne plutôt diagonale, comme s'ils étaient reliés les uns aux autres. Comme je l'ai indiqué aux journalistes de Pendleton, Oregon, ils volaient comme le ferait une soucoupe si vous l'aviez fait sauter sur l'eau.

Une autre caractéristique de ces appareils qui me fit une énorme impression fut la manière dont ils flottaient et naviguaient, inclinant leurs ailes alternativement et émettant ces éclairs bleu-blancs très brillants depuis leurs surfaces. A ce moment que n'eus pas l'impression que ces éclairs étaient émis par eux, mais plutôt que c'était le reflet du soleil depuis la surface extrêmement bien polie de leurs ailes.
Distance et vitesse des objets

Même s'ils avaient une direction constante ils faisaient des écarts à l'intérieur et l'extérieur des hauts pics de la montagne que l'on trouve sur le hogsback des monts Cascade entre le Mont Rainier et le Mont Adams. J'ai déterminé ma distance de leur trajectoire comme étant autour de 23 miles parce que je savais où j'étais et ils révélaient leur véritable position en disparaissant de ma vue momentanément derrière un pic déchiqueté qui juts out de la base du Mount Rainier proper. En considérant que je volais pendant tout ce temps en direction de leur formation, cette détermination ne peut être qu'approximative, mais elle n'est pas trop éloignée.

Entre le Mont Rainier et le Mont Adams se trouve un très haut plateau avec des bords nord et sud assez bien définis. Une partie de cette formation en chaîne plongea en fait derrière le bord le plus proche. Alors que la 1ère unité de ces appareils cleared the southernmost edge of this background, la dernière de la formation entrait juste au bord nord. J'ai volé par la suite au-dessus de ce plateau dans mon avion et suis arrivé à une l'approximation proche que l'ensemble de cette formation d'appareils, quoi qu'ils fussent, formaient une chaîne dans les environs de 5 miles de long.

Alors que le dernier de ce groupe d'objets sped past et semblait prendre de l'altitude à un point au-delà de la crête la plus au sud du Mont Adams, je glanced at the sweep second hand de mon horloge parmi les instruments. D'aussi près que je pouvais le déterminer, cette formation étrange d'appareils avait couvert la distance entre le Mont Rainier vers le nord et le Mont Adams au sud en 1 mn et 42 s.

Je peux dire honnêtement que j'étais stupéfiat, pensant tout le temps : à quoi ces ingénieurs aéronautiques vont rêver la prochaine fois ? Bien que l'expliquant simplement de cette manière dans mon esprit, j'avais vraiment un sentiment eerie quant à l'expérience dans son ensemble. J'essayais de concentrer mon esprit sur la poursuite d'une recherche du C-46 tombé qui s'était écrasé quelques mois plus tôt avec 32 marines a bord, mais d'une certaine manière les 5000 $ ne semblaient pas importants. Je voulais arriver à Yakima et dire à certains des gars ce que j'avais vu.

Les pilotes autour des aéroports sont toujousr en train de discuter à quelle vitesse les jets de notre Armée et notre Marine peuvent réellement aller. La plupart des pilotes concédaient que l'appareil le plus rapide qui ai été inventé à cette époque pouvait aller autour 700 miles/h. Jusqu'à ce point je n'avais fait aucun papier calculant sur la distance et le temps, mais j'étais sûr que cette formation d'appareils étranges voyageait à plus de 1000 miles/h.

Premières réactions à l'histoire

Il était environ 16 h dans l'après-midi lorsque j'atterrissais à Yakima et partis droit chez Al Baxter, responsable général de Central Aircraft. Je le rencontrais dans son bureau externe et plutôt essouflé lui demandais si je pouvais le voir en privé. Il laissa tomber tout que qu'il était en train de faire et dans son bureau privé je lui racontais le récit de mon observation et lui dessinais des représentations de ce que j'avais vu. Je me souvient qui me regarda d'une manière plutôt intriguée, mais sembla plutôt certain que je n'étais pas devenu fou et que je ne voyais pas des choses. Il demanda à plusieurs de ses pilotes et instructeurs d'hélicoptères de venir pour écouter mon histoire.

Le point culminant de mon enthousiasme atteint son sommet knocked off lorsque l'un des pilotes d'hélicoptère dit : Ah, c'est juste un vol de ces missiles guidés du Lac Moses.

Evaluer la vitesse

Je fis en sorte de rassembler mes esprits, revenais à mon avion, et décolais pour Pendleton, Oregon. Je me souvenais que j'avais oublié de mentionner le fait que 1 de ces appareils avait l'air différent des autres, était plus sombre et d'une forme légèrement différente, et que je n'avais pas dit aux gars de Yakima que j'avais chronométré la vitesse de cette formation dans des limites relativement précises. Alors que je volais vers Pendleton je pris ma carte depuis son snap holder au bord extrême de mon tableau de bord, attrapait une règle, et commençait à calculer mathématiquement les miles par heure. Calculer et piloter mon avion en même temps était un peu confusant, et je pensait que mes chiffres étaient faux et que je ferais mieux d'attendre de me poser à Pendleton pour faire des calculs sérieux.

Lorsque j'atterrissai sur le grand terrain d'aviation de Pendleton il y avait un groupe de personnes pour m'accueillir. Lorsque je sortis de mon avion personne ne dit un mot. Ils restaient juste autour et me regardaient. Je ne me souviens simplement pas de comment le sujet arriva dans ces premières quelques minutes après que j'aie atterri, mais avant très longtemps il sembla que tout le monde autour du terrain écoutait l'histoire de mon expérience. Je mentionnais la vitesse que j'avais calculée mais assurais tout le monde que j'étais certain que mes mathématiques étaient approximatives.

Je ne sais pas combien de collègues s'asseyèrent et commencèrent à calculer. When it kept coming out in excess of 1700 miles/h je pensais, Holy smoke, nous prenons la mesure de la distance bien trop haut up on both Mount Rainier and Mount Adams. Donc nous prîmes une mesure de la toute base, aussi proche qu'elle pouvait être déterminée, dont je savais d'après la carte qu'elle était bien au-dessous de la ligne de neige. La distance était de 39,8 miles. Même en couvrant cette distance, qui était si éloignée du point de vue pessimiste que je savais que l'on était dans l'erreur, nous avions toujours une vitesse de plus de 1350 miles/h. Pour moi, ce soir-là, c'était çà. C'était des missiles guidés, contrôlés par robotique. Je savais qu'à de telles vitesses le corps humain ne pouvait pas résister, en particulier en considérant les mouvements de retournement, erratiques de ces appareils étranges.

La réaction de la presse

Après avoir parlé au rédacteur-en-chef du journal East Oregonian, j'étais plutôt convaincu qu'il y avait quelque nouvelle invention du gouvernement dans la lignée des missiles guidés. Je pourrais presque dire ce que ce rédacteur avait en tête lorsque l'histoire arriva scudding sur les télescripteurs -- que le gouvernement avait pris cette voie pour annoncer un nouveau principe de vol.

J'aurais pu aller dormir cette nuit-là si les journalistes et les agences de presse de toute description concevable m'avaient laissé tranquille. Je ne partageais pas l'excitation générale. Je ne peux ne serait-ce que commencer à estimer le nombre de gens, lettres, télégrammes et appels téléphoniques auxquels j'ai essayé de répondre. Après 3 jours de ce hubbub je suis arrivé à la conclusion que j'étais la seule personne saine du lot. A partir de là, si je devais suivre le nombre de rapports qui arrivaient d'autres observations et dont j'ai gardé un trace mineutieuse, je pensais qu'on n'attendrait pas longtemps avant que l'un de ces choses se retrouve dans chaque. Afin de mettre un point d'arrêt à ce qui me paraissait être beaucoup de folie et parce que je ne pouvais voir aucun travail accompli, je partit pour l'aéroport, récupérait mon avion, et repartait chez moi à Boise.

Ce ne fut pas longtemps après être arrivé à la maison que Dave m'appella. Dave Johnson est rédacteur spécialisé dans l'aviation du journal Idaho Statesman et un homme d'habileté et intelligence respectés dans les domaines de l'aviation militaire et civile. Lorsque je perçu le ton de son regard et de ses mots, les soucoupes volantes prirent soudainement un signification différente et sérieuse. Le doute qu'il affichait sur l'authenticité de mon histoire me dit, et je suis sûr qu'il était à une position pour le savoir, que ce n'était pas un nouveau missile guidé militaire et que si ce que j'avais vu était vrai cela n'appartenait pas aux bons vieux USA. Ce fut alors que je commençais vraiment à me poser des questions.

Le rapport d'observation complet de Kenneth Arnold avec commentaires et analyse

Bruce S. Maccabee 24 juin 2001

Des résumés de l'observation d'Arnold ont été publiés dans un certain nombre d'ouvrages (1,2,3,4,5,6,7,8,9) y compris le sien (10). Malheureusement ces livres négligent certains des détails qui doivent être connus afin d'évaluer (et rejeter !) de manière adéquate les explications qui ont été proposées. Je n'ai, également, pas d'espace pour reproduire l'ensemble de son rapport d'observation (11) verbatim. Cependant, je présenterai la plupart de l'information de sorte que le lecteur ait une bonne compréhension de ce qui est arrivé.

D'après M. Arnold, à 14 h 00, le 24 juin 1947 il décolla de Chehalis, dans l'état de Washington, dans son petit avion après avoir terminé un voyage d'affaires (il vendit et installa un équipement de lutte contre l'incendie). Il avait prévu de passer 1 h environ à rechercher un avion C-46 de transport des Marine qui s'était écrasé dans les montagnes à l'ouest-sud-ouest du Mont Rainier (il y avait une récompense de 5000 $ pour retrouver l'avion). Après avoir cherché pendant 1 h environ n'avoir rien trouvé il vira vers l'est en direction de sa prochaine destination, Yakima, Washington. Il était près de Mineral, Washington, à environ 22 miles à l'ouest-sud-ouest du Mont Rainier et Yakima était à peu près à 80 miles devant lui le long d'une trajectoire de vol qui m'emènerai juste à 12 miles environ au sud du pic du Mont Rainier. Il se mis au niveau de son nouveau chemin de vol et était à approximativement 9200 pieds d'altitude. Son observation commença 1 mn ou 2 après son virage. Les phrases et paragraphes pris de sa lettre à l'Air Force (11) sont précédées de (L) et les déclarations issues de son livre (10) sont précédées de (B). En lisant l'histoire suivante gardez à l'esprit qu'il s'agit d'histoire. C'est vraiment arrivé !

    (L) L'air était si doux ce jour-là que c'était un vrai plaisir de voler et, comme le font la plupart des pilotes, quand l'air est doux et qu'ils volent à haute altitude, j'ai équilibré mon avion dans la direction de Yakima, qui était pratiquement directement à l'est de ma position et m'assis simplement dans mon avion à observer le ciel et le terrain. Il y avait un DC-4 sur la gauche et derrière moi à approximativement 15 miles de distance, et tel que je pourrais en juger, à 14 000 pieds d'altitude.

Commentaire : Il était environ 15 h 00 et le Soleil était juste un peu au sud-ouest par rapport à être juste au-dessus (c'était juste 2 jours après le solstice d'été). Il est important de noter comment l'attention d'Arnold a été d'abord attirée par la présence d'objets volants étranges parce son observation initiale exclut toute explication qui soit basée sur des choses dans le ciel qui ne sont pas brillantes (réflectives, comme un mirroir) comme, par exemple, des oiseaux. Cela exclut également des effets atmosphériques.

    (L) Le ciel était aussi clair que du cristal. Je n'avais pas volé plus de 2 ou 3 mn sur mon trajet lorsqu'un éclair de lumière brillant se refléta sur mon avion. Cela me suprit car je pensais que j'étais trop proche d'un autre appareil.

    (B) Je passai les 20 ou 30 s suivantes à chercher d'urgence dans le ciel tout autour — sur les côtés, au-dessus et sous moi — en tentant de déterminer d'où l'éclair de lumière était venu. Le seul véritable avion que je vis fut un DC-4 loin sur ma gauche et à l'arrière, apparemment sur sa route de San Francisco à Seattle. Mon explication momentanée en moi-même fut qu'un lieutenant dans un P-51 had given me a buzz job devant mon nez et que c'était le soleil se réfléchissant depuis la surface de ses ailes alors qu'il passait qui avait causé l'éclair. Avant que j'ai eu le temps Before I had time to collect my thoughts or to find a close aircraft, the flash happened again. Avant que j'ai eu le temps de retrouver mes esprits ou de trouver un quelconque appareil proche, l'éclair arriva à nouveau. Cette fois je captais la direction d'où il était venu. J'observais, loin sur ma gauche et au nord, une formation d'objets très brillants venant du voisinage du Mont Baker, volant très près des sommets des montagnes et voyageant à une vitesse énorme.

    (L) J'observais une chaîne de 9 appareils d'apparence particulière volant du nord au sud à approximativement 9500 pieds d'altitude et allant, apparemment, dans une direction définie de 170 ° environ.

Commentaire : Le Mont Baker (altitude, 10 000 pieds) est à 130 miles environ au nord du Mont Rainier. Même si les objets n'étaient pas aussi loin que le Mont Baker les éclairs doivent avoir été très brillants pour être visibles sur une grande distance. Ceci suggère que les éclairs étaient des reflets du Soleil sur des surfaces semblables à des mirroirs (spéculaires), i.e., des surfaces de métal poli. Quoi que ce soit de moins serait invisible sur une telle distance dans le ciel lumineux. Le Soleil étant pratiquement au zénith, une portion de la surface de l'objet doit avoir été momentanément à un angle de presque 45° par rapport à la verticale (ou l'horizontale) afin qu'un rayon de Soleil réfléchi voyage pratiquement horizontalement dans l'atmosphère depuis l'objet jusqu'à l'avion de Arnold.

    (B) Au début je ne pouvais déterminer leurs formes alors qu'ils étaient encore à une distance de plus d'une centaine de miles. Je pouvaos voir que la formation allait passer directement devant moi, alors qu'elle volait à approximativement 170 °. Je regardais alors que ces objets approchèrent rapidement la bordure de neige du Mont Rainier, pensant en moi-même tout du long que j'observais toute une formation de jets. En comptage par groupe, comme j'avais l'habitude de compter le bétail depuis les airs, ils étaient 9. Ils volaient diagonalement dans une formation en échelon avec un espace plus grand dans leur échelon entre les 4 premiers et les 5 derniers. Ce qui me stupéfia le plus à ce moment fut le fait que je ne pouvais trouver sur eux aucune queue. J'étais sûr que, en tant que jets, ils avaient des queues, mais me disait qu'ils devaient avoir été camouflés de manière à ce que mon oeil ne puisse les percevoir. Je savais que l'Air Force était très adroite dans la connaissance et l'utilisation du camouflage. J'observais les silhouettes complètes des objets alors qu'ils se renversaient et émettaient des éclairs du tout long devant la neige ainsi que devant de ciel.

    (L) Quoi qu'il en soit, je découvrais que c'était de là que le reflet était venu, car 2 ou 3 d'entre eux toutes les quelques secondes plongeaient ou changeaient légèrement de trajectoire, juste assez pour que le Soleil les frappe à un angle qui réfléchissait brillamment sur mon avion.

    (B) Alors qu'ils voyageaient perpendiculairement à ma trajectoire j'étais en excellente position pour chronométrer leur vitesse et je déterminais de tenter de le faire.

    (L) J'avais 2 points définis entre lesquels je pouvais les chronométrer (Note : par cela il veut parler du Mont Rainier et du Mont Adams, à environ 47 miles au sud). L'air était si clair qu'il était très facile de voir les objets et de déterminer leur forme et taille approximatives à près de 50 miles ce jour-là. Je me souviens distinctement que la trotteuse sur mon horloge de 8 jours, qui est située sur le tableau de bord, indiquait 1 mn à 15 h alors que le 1er objet de cette formation passait le bord sud du Mont Rainier.

    (L) Je regardais ces objets avec grand intérêt car je n'avais jamais vu auparavant des avions voler si près des sommets des montagnes, volant directement sud à sud-est down the hog's back of a mountain range. J'estimerais que leur altitude pouvait avoir varié de 1000 pieds d'une manière ou d'une autre en haut ou en bas, mais pour moi ils étaient plutôt bien sur l'horizon ce qui indiquerait qu'ils étaient proches de la même altitude que moi. Ils volaient comme j'ai vu de nombreuses fois voler des oies en ligne plutôt diagonale semblable à une chaîne comme si ils étaient reliés ensemble.

La suite ici en Anglais: http://www.rr0.org/Documents/Articles/Maccabee/Arnold_Maccabee_1_fr.html

Fate magazine, 1948


Mary Evans Picture Library The cover of the first issue of Fate depicted a highly sensationalized version of Ken¬neth Arnold's encounter

J'ai vu les disques volants par Kenneth Arnold

L'histoire qui suit de ce que j'ai observé au-dessus des monts Cascade, aussi impossible qu'elle puisse sembler, est absolument vraie. Je n'ai jamais demandé ni voulu une quelconque notoriété pour simplement avoir été accidentellement au bon endroit au bon moment pour observer ce que j'ai vu. J'ai rapporté quelque chose dont je sais que n'importe quel pilote l'aurait rapporté. Je ne pense pas que d'une manière quelconque mon observation ait été due à la sensibilité de l'oeil ou à un jugement différent de ce qui est considéré comme normal pour n'importe quel pilote.

Le mardi 24 juin 1947, j'avais terminé mon travail pour le Central Air Service à Chehalis, Washington, et vers 14 h décollait depuis l'aéroport de Chehalis, Washington, avec l'intention de me rendre à Yakima, Washington. Mon voyage fut retardé de 1 h pour rechercher un grand transport de Marine qui serait tombé près ou autour du versant sud-ouest du Mont Rainier dans l'état de Washington (cet avion a été découvert au moment ces lignes sont écrites - le 29 juillet 1947).

Je volais directement vers le Mont Rainier après avoir atteint une altitude d'environ 9500 pieds, ce qui est l'élévation approximative du haut plateau à partir duquel s'élève le Mont Rainier. J'avais fait un tour de ce haut plateau vers l'ouest, cherchant dans toutes les diverses arêtes pour cet appareil de Marine et volant vers l'ouest jusqu'en bas et près du côté de l'arête du canyon où Ashford, Washington, est située.

Incapable de voir quoi que ce soit qui ressemblait à un appareil perdu, je fis un virage à 360 ° sur la drotie et au-dessus de la petite ville de Mineral, repartant à nouveau vers le Mont Rainier. Je remontais jusqu'à une altitude d'approximativement 9200 pieds.

L'air était si lisse ce jour-là que c'était un vrai plaisir de voler et, comme le font la plupart des pilotes lorsque l'air est lisse est qu'ils volent à une altitude plus élevée, je bloquais mon avion dans la direction de Yakima, Washington, qui était presque directement à l'est de ma position, et m'assis simplement dans mon avion, observant le ciel et le terrain.

Il y avait un DC-4 sur la gauche et à l'arrière de moi à approximativement 15 miles de distance et, jugerais-je, à 14 000 pieds d'altitude.

Le ciel et l'air étaient aussi clairs que le crystal. Je n'avais pas volé depuis plus de 2 ou 3 mn sur ma course qu'un éclair brillant se refléta sur mon avion. Cela me me stupéfia car je pensais être trop proche d'un autre appareil. Je regardais à chaque endroit dans le ciel et ne pouvait trouver d'où le reflet était venu jusqu'à ce que je regarde sur la gauche et au nord du Mont Rainier où j'observais une chaîne de 9 appareils à l'aspect particulier volant du nord au sud à approximativement 9500 pieds d'altitude et allant, apparemment, dans une direction définie d'environ 170 ° du nord au sud.

Ils approchaient du Mont Rainier très rapidement, et je supposait simplemment qu'il s'agissait d'avions à réaction. En tous cas, je trouvais que c'était de là que le reflet était venu, 2 ou 3 d'entre eux plonger ou changeant leur trajectoire légèrement au bout quelques secondes à chaque fois, juste assez pour que le Soleil tape à un angle qui le réfléchissait brillamment dans mes yeux.

Ces objets étant relativement loin, je fus incapable pendant quelques secondes de déterminer leur forme ou leur formation. Très vite ils approchèrent du Mont Rainier, et j'observais leur silhouette devant la neige assez simplement.

Je me disais qu'il était très bizarre que je ne puisse trouver leur queues, mais je supposait qu'il s'agissait d'une sorte de nouveau type de jet. J'étais déterminé à chronométrer leur vitesse. J'avais 2 points définis — le Mont Rainier et le Mont Adams — pour les chronométrer entre, et l'air était si clair qu'il était très facile de voir les objets et de déterminer leur forme et taille approximatives jusqu'à des distances de 50 miles.

Je me souviens distinctement que ma sweep-second hand sur mon eight-day clock, située sur mon tableau de bord, indiquait 1 mn avant 15 h alors que le 1er objet de cette formation passait l'extrêmité sud du Mont Rainier. Je regardais ces objets avec un grand intérêt, n'ayant jamais observé auparavant des avions volant si près du sommet des montagnes, volant directement du sud au sud-est down the hog’s back d'une chaîne de montagnes. Je dirais que leur altitude a pu varier de 1000 pieds d'une manière ou d'une autre en haut ou en bas, mais ils étaient plutôt sur l'horizon pour moi ce qui indiquerait qu'ils étaient proche de l'altitude à laquelle j'étais.

Ils volaient, comme j'ai souvent observé les oies le faire, en chaîne selon une ligne plutôt diagonale comme s'ils étaient reliés entre eux. Ils semblaient maintenir une direction définie, mais faisaient des écarts in and out des hauts pics montagneux. Leur vitesse à ce moment ne m'impressionnait pas particulièrement, parce que je savais que notre armée et nos forces aériennes avaient des avions qui pouvaient aller très vite.

Ce qui continuait à m'ennuyer alors que je les regardais se renverser et clignoter au Soleil tout au long de leur trajectoire était le fait que je ne pouvais trouver aucun aileron sur eux, et je suis sûr que n'importe quel pilote justifierait plus qu'un second regard sur un tel avion.

Je les observais assez pleinement, et j'estimais ma distance par rapport eux, qui était presque à angles droits, devant être entre 20 et 25 miles. Je savis qu'ils devaient être très grands pour que cela me permette d'observer leur forme à cette distance, même par un jour aussi clair que celui-ci. En fait, je comparais un zeus fastener or cowling tool que j'avais dans ma poche avec eux, le tenant en l'air sur eux et le tenant devant le DC-4 qui je pouvais observer à une distance certaine sur ma gauche, et ils semblaient plus petits que le DC-4 ; mais je devrais juger que leur envergure a dû être aussi large que les moteurs les plus éloignés sur chaque côté du fuselage du DC-4.

La suite de cet article ici

Plus j'observais ces objets, plus j'étais dérangé, étant accoûtumé et familier avec la plupart des objets volants que je sois près du sol ou à des altitudes plus élevées. J'observais la chaîne de ces objets passer un autre high snow-covered ridge in between Mt. Rainier and Mt. Adams, and as the first one was passing the south crest of this ridge the last object was entering the northern crest of the ridge.

As I was flying in the direction of this particular ridge, I measured it and found it to be approximately 5 miles, so I could safely assume that the chain of these saucer-like objects was at least 5 miles long. I could quite accurately determine their pathway due to the fact that there were several of them as well as higher peaks on the other side of their pathway.

As the last unit of this formation passed the northernmost high snow-covered crest of Mt. Adams, I looked at my sweep-second hand and it showed that they had traveled the distance en 1 mn 42 s. Even at the time this timing did not upset me as I felt confident that after I landed there would be some explanation of what I had seen.

A number of news men and experts suggested that I might have been seeing reflections or even a mirage. This I know to be absolutely false, as I observed these objects not only through the glass of my airplane but turned my airplane sideways where I could open my window and observe them with a completely unobstructed view.

Even though 2 mn seems like a very short time to one on the ground, in the air in 2 mn time a pilot can observe a great many things and anything within his field of vision probably as many as 50 ou 60 fois.

I continued my search for the Marine plane, for another fifteen or 20 mn, and while searching for this Marine plane the things I had just observed kept going through my mind. I became more disturbed, so after taking a last look at Teton Reservoir I headed for Yakima.

I might add that my complete observation of these objects, which I could even follow by their flashes as they passed Mt. Adams, was around two and one-half or three minutes - although by the time they reached Mt. Adams they were out of my range of vision as far as determining shape or form. Of course, when the sun reflected from 1 ou 2 ou 3 of these units, they appeared to be completely round; but, I am making a drawing to the best of my ability, which I am including, as to the shape I observed these objects to be as they passed the snow-covered ridges at Mt. Rainier.

When these objects were flying approximately straight and level, they were just a thin black line and the only time I could get a judgment as to their size was when they flipped.

These objects were holding an almost constant elevation; they did not seem to be going up or to be coming down, such as would be the case of rockets or artillery shells. I am convinced in my own mind that they were some type of airplane, even though they did not conform with the many aspects of the conventional type of planes that I know.

Bien que ces objets aient été signalés par de nombreux autres observateurs à travers tous les Etats-Unis, il y a eu 6 ou 7 autres récits écrits par certains de ces observateurs dont je peux sincèrement dire qu'ils doivent avoir observé la même chose que moi ; en particulier, les descriptions des 3 employés des Western Air Lines de Cedar City, en Utah, le pilote de Oklahoma City, l'ingénieur de locomotive en Illinois, John Corlett, un correspondant de United Press à Boise, Idaho. Dave Johnson, rédacteur d'actualités au Boise Daily Statesman, le capitaine Smith, un co-pilote Stevens et Marty Morrow de United Air Lines, et le capitaine Charles F. Gebian et Jack Harvey de United Air Lines tous 2 ayant fait le 28 juillet 1947 leur observation sur le vol 105 de United Air Lines westbound out of Boise.

It is my opinion that descriptions could not be very accurate taken from the ground unless these saucer-like discs were at quite a great height and there is a possibility that all of the people who observed peculiar objects could have seen the same thing I did; but, it would have been very difficult from the ground to observe these for more than 4 ou 5 s, and there is always the possibility of atmospheric moisture and dust near the ground which could distort one’s vision while air observers I would judge to be much more accurate.

I have in my possession letters from all over the United States and Europe from people who profess that these objects have been observed over other portions of the world, principally Sweden, Bermuda, and California.

J'aurais pratiquement tout donné ce jour-là pour avoir une caméra avec un téléobjectif et à partir de maintenant j'en aurais toujours une.

When I landed at Yakima, Washington airport I described what I had seen to my very good friend, Al Baxter, who is the General Manager of Central Aircraft Company. He listened patiently and was very courteous but in a joking way didn’t believe me.

I did not accurately measure the distance between these two mountains until I landed at Pendleton, Oregon, that same day where I told a number of pilot friends of mine what I had observed and they did not scoff or laugh, but suggested they might be guided missiles or something new. In fact, several former Army pilots informed me that they had been briefed before going into combat overseas that they might see objects of similar shape and design that I described and assured me that I wasn’t dreaming or going crazy.

Je cite Sonny Robinson, un ancien pilote de l'Army Air Force qui is now operating dusting operations à Pendleton, dans l'Oregon : Ce que vous avez observé, j'en suis convaincu, est un type de jet or rocket-propelled ship that is in the process of being tested by our government or it could even be by some foreign government.

Anyhow, the news that I had observed these spread very rapidly and before the night was over I was receiving telephone calls from all parts of the world; and to date I have not received one telephone call or one letter of scoffing or disbelief. The only disbelief that I know of was what was printed in the papers.

I look at this whole affair as not something funny as some people have made it out to be. To me it is mighty serious and since I evidently did observe something that at least Mr. John Doe on the street corner or Pete Andrews on the ranch has never heard about, is no reason that it does not exist. Even though I openly invited an investigation by the Army and the FBI as to the authenticity of my story or a mental and physical examination as to my capabilities, I received no interest from these two important protective forces of our country until two weeks after my observation. I will go so far as to assume that if our Military Intelligence was not aware of what I observed and reported to the United and Associated Press and over the radio on two different occasions which apparently set the nation buzzing, they would be the very first people I could expect as visitors.

I have received lots of requests from people who told me to make a lot of wild guesses. I have based what I have written here in this article on positive facts and as far as guessing what it was I observed, it is just as much a mystery to me as it is to the rest of the world. I saw them and I know they are real.

Ma licence de pilote est 33489. Je pilote un avion Callair, qui est un 3 places à moteur unique land ship that is conçu et fabriqué à Afton, Wyoming, as an extremely high-performance, high-altitude airplane that was made for mountain work. Le certificat national de mon avion est NC-33355.

Ils semblaient plus longs que larges - Mirror Bright - They did not appear to me to whirl or spin but seemed in fixed position traveling as I have made drawing. Ils semblaient plus longs que larges

Leur épaisseur était d'environ 1/20_me de leur largeur Leur épaisseur était d'environ 1/20_me de leur largeur

/s/ Kenneth Arnold Box 587
Boise, Idaho
 
SOURCE:
http://www.chucara.com/dossiers/karnold/240647.htm
http://www.rr0.org/ArnoldKenneth.html

 

 

L'observation d'ovni de Kenneth Arnold (1947)
L'observation d'ovni de Kenneth Arnold (1947)L'observation d'ovni de Kenneth Arnold (1947)L'observation d'ovni de Kenneth Arnold (1947)
L'observation d'ovni de Kenneth Arnold (1947)L'observation d'ovni de Kenneth Arnold (1947)L'observation d'ovni de Kenneth Arnold (1947)
L'observation d'ovni de Kenneth Arnold (1947)L'observation d'ovni de Kenneth Arnold (1947)L'observation d'ovni de Kenneth Arnold (1947)

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