Et si on parlait ufologie en Bretagne ?

Deux échantillons, de 1 g chacun de fougère, sont analysés. La chlorophylle a totalement disparu.  M. Vernier, chimiste organicien, constate la présence d'un élément inconnu présentant un spot en chromatographie. Cet élément non identifié n'apparaît qu'en lumière ultraviolette. Le rapport conclut : disparition de la chlorophylle, vieillissement accéléré, traumatisme biochimique d'origine indéterminée.

Mis au courant de l'affaire, le député du Finistère en informe aussitôt le Ministère de la Défense qui le transmet au Ministère de l'industrie et de la Recherche puis le dossier fut classé Top Secret

Que s'est-il passé ?

Lundi 20 mai 1974, 19:00. M. Le Meur, boulanger, accompagné de son épouse et de leurs deux enfants, roule sur la petite route qui les mène à Landévennec (Finistère), sur la rive nord de la presqu'île de Crozon. Depuis quelques instants, une puissante lueur attire leur attention, devant, au niveau du sol...

A la sortie d'un virage, la source de lumière apparaît : il s'agit d'un "chapelet" de sept ou huit sphères, disposées horizontalement, à 1 m environ au-dessus de la route. Elles ont toutes un diamètre de 40 cm environ, le chapelet ayant donc environ 3 m de long. L'ensemble, qui se trouve à 25 m, tout au plus de la voiture, émet une très puissante lumière blanche.

Le mardi 21 mai, les gendarmes examinent le lieu de l'incident. Sur le bord de la route, et sur une surface de 2 à 3 m2, les fougères paraissent anormalement flétries.

Les enquêteurs de la Gendarmerie prennent de nombreuses photos des lieux, et prélèvent plusieurs plants de fougère, avec les racines. Ils font de même, pour comparaison, à 5 m et à 8 m du centre de la zone affectée.

Les prélèvements sont aussitôt envoyés à un laboratoire privé, situé en région parisienne.

Quelques jours après l'incident, deux échantillons, de 1 g chacun de fougère, sont analysés : passés en ébullition pendant 2 h avec un mélange d'éthanol et de chloroforme, filtrés à chaud, puis évaporés.

L'échantillon témoin (flacon marqué "vert") pèse 50 mg et contient de la chlorophylle et de la résine. L'autre ("marron"), prélevé sur les plantes qui ont dépéri, ne contient plus que 20 mg après l'opération : voir le résultat en début d'article
Source :  Les Ovnis sur le Finistère de Jean François Boëdec. Editions 2011- Les Montagnes Noires

Mais dans le passé, les pays des mégalithes furent aussi visité par les ovnis selon les chroniques irlandaises :

  Nennuus, chroniqueur irlandais du IIIè siècle de l'ère chrétienne mentionné dans ses textes "de mystérieux navieres démoniaques voguant dans les aires"

Selon le manuscrit"Marabii A écrit en l'an de grâce 212"un navire des aires aurait survolé la foire de Tailtin (acuelle ville de GTeltrowj compté de Meatrh) .

.Dans le LIber Leinstrerum" il est dit que trois vaisseaux des aire furent aperçus à Tailtin en présence du roi Domnal Mac Murchada en laan de grâce 763.

On peut lire dans les annales  Navies in aerae uisse sunt : on vit des navires dans les airs..

Ainsi, on peut suivre les ovnis en remontant dans le temps. Tous les mythes et légendes du monde entier en parlent, certains ont reconnu leurs présences dans les gravures depuis la  préhistoire. Qu'en penser ? 

En fait, c'est devenu un défi pour celui qui a fait l'observation d'un phénomène qui lui semblait matériel  et  montrait un comportement intelligent. 

Combien c'est agaçant pour cette personne de voir clamer par les ufologues de haute réputation que le pourcentage de ces choses restées inconnues ne dépassait pas les 5% sur plus d'un demi-siècle, sachant qu'une grosse majorité des cas collectés était écartés faute d'élément d'étude, qu'une partie non négligeable était considérée comme probablement expliquée (on a mené des innocents à l'échafaud avec des probabilités)  et qu'une minorité seulement était identifiés sans équivoques.

Bien que la Bretagne toute entière soit le pays où le merveilleux et le mystique règnent encore aujourd'hui , les ovnis commencèrent à agacer sérieusement  car  parmi les cinquante cas recensés dans la région avant 1973, il y avait un triangle volant au-dessus de Quimperlé,  six sphères lumineuses au-dessus de Riec-sur-Belon en septembre 1970, ET surtout trois soucoupes volantes au-dessus du chantier de l'Ile Longue en Août 970, d'autant plus ennuyeux que ce  chantier était celui de la base destinée à accueillir des sous- marins nucléaire lanceurs d'engins,  les fameux  SNLE 

en 1970, devant ce flot d'observations d'ovni qui parvenait aux oreilles des autorités et dont certaines sont relatées par Gilles Thomas dans la vidéo suivante  

 La Commission Nationale des Recherches sur les O.V.N.I (C.N.R) et le Groupement d'Etude des Phénomène Aériens (G.E.P.A) présidé par Monsieur René Fouéré à organisé un symposium à Quimper le 17 mars 1973

Ce fut le premier symposium national sur le ovnis et il a rassemblé plus de quatre cent participants  

M. Sévère, secrétaire de la commission nationale de recherches ouvrit la séance en dénonçant d'entré "l'étroit conformisme de notre société,    M. Fouéré qui lui succéda au micro en déclarant que si les soucoupes sont une réalité "elles ne peuvent être  que d'origine extra-terrestre". 

Questionné sur sa passion pour les ovnis, il déclara "Je n'ai pas la passion des soucoupes volantes, mais j'ai la passion de la vérité et c'est la passion de la vérité qu'il faut avoir si l'on veut prouver l'existence des soucoupes volantes"

A l'autre bout du Finistère, à Morlaix,  M. Pierre Kolher, astronome à l'observatoire de Paris-Meudon intervient dans un Congrès International d'informations publique sur les soucoupes volante organisé du 11 au 12 avril 1975 

pour tenter de donner une réponse à ces questions.

Le  Morbihan ne fut pas en reste car  à une dizaine de  kilomètres de la frontière finistérienne,   Monsieur Jean Louis Brochard s'occupera également des observations dans sa région

.Il dirige la première section du CUFOS de France à Port-Navalo près de Lorient. 

Mais revenons dans le Finistère : 

La Commission Nationale de Recherches sur les Objets volants non identifiés (C.N.R),  installa son siège à Quimper avec sa petite équipe d'enquêteurs : Christian Sévère, Rémy Guéguen, Georges Le Gac, Michel Lejan, Christian Choaler, Jean Yves Nicolas et Robert Gelci. elle devient officielle  en 1975 

 et c'est de leur enquêtes soigneusement archivées que nous sont parvenus de nombreux témoignages notamment par l'intermédiaire des livres de Jean- François BOEDEC
 

Monsieur KERVENDAL,chef d'escadron  qui fut directeur du bureau "Organisation méthodes informatique" de la direction de la gendarmerie nationale et de la justice militaire mettra au point un questionnaire type à l'usage des enquêteurs

Source :  Les O.V.N.I EN BRETAGNE Anatomie d'un phénomène Editions Fernand LANORE 1978 

Pour Le CUFOS donc la section français fut dirigé à Port Navalo par M. Brochard,  c'est le docteur .J. Allen Hynek qui fonda the Center for UFO Studies en 1973. le CUFOS rassemble scientifiques, ingénieurs ou amateurs de tous pays et de toutes spécialités, autour d'un même objectif : mener une étude scientifique et rigoureuse du phénomène ovni, sans aucun préjugé ni a priori. Le CUFOS publie tous les deux mois le magazine International UFO Reporter et tous les ans un rapport complet : le Journal of UFO Studies. Par ailleurs le CUFOS gère l'UFOCAT, la plus grande et la plus complète base de données consacrée aux ovnis dans le monde. Il a son siège à Chicago U.S.A

Ainsi la Bretagne avec son  habitude de prendre à bras le corps ce qui lui pose problème s'était décidé à  résoudre l'Enigme.

En début 1980, commença une étude des observations de  PANS  sur le  Finistère qui utilisa également les données du GEPA, le catalogue d'Aimé Michel, le Catalogue Guy Quincy pour les années 50 et elle se fit avec un échange régulier  d'informations, de discussions avec les Américain et les Russes

Source : Les O.V.N.I en Bretagne, Anatomie d'un phénomène et les Ovnis sur le Finistère de Jean François Boëdec : première édition et seconde édition

A la fin de la décennie 70, le GEPA décida de passer la main à un organisme qu'elle jugea plus efficace pour remplir cette mission: le GEPAN

 Le premier directeur qui fit son possible pour la création de cet organisme sera un Breton (hasard ou destiné ?)   Claude POHER

mais  un autre  Breton Claude LAVAT jouera un rôle important dans l'Ufologie française

Claude Lavat  est né au mois de janvier 1942. Après avoir obtenu son diplôme à l’ESME (École spéciale de mécanique et d'électricité), il se spécialisa dans l’aéronautique, l’électronique, l’électromagnétique ainsi que dans les systèmes radars. Durant sa brillante carrière, il inventa le LOCSIASOL, un système de détection et de localisation des avions. Il écrivit l'ouvrage intitulé : 

 (L’Hypothèse extraterrestre Généralisée Transformation sténopeique (La))

La voici telle que l'a rapporté Joël MESNARD dans le L.D.L.N. n°372

"Je ne me souviens plus de la date exacte (çà commence mal), mais l’observation a eu lieu entre le 25 et le 31 décembre 1968 (aux environs de 09 h 00 ± 10 minutes). Elle a duré 1 minute environ.

Les deux témoins en sont mon épouse Elyette et moi-même.

Ayant quitté Bannalec par la D4, nous traversions le bois du Kiliau 

Elyette assise à côté de moi qui conduisais, me signala la présence de « quelque chose » derrière nous. Un coup d’œil au rétroviseur me permit de distinguer furtivement « quelque chose » évoluant derrière nous.

Aussitôt, j’arrêtai la voiture sur le bas côté. Nous sortîmes et nous nous dirigeâmes vers une petite butte promettant de nous offrir une bonne vue sur les environs.

A ce moment-là, rien de particulier n’était perceptible dans le secteur.

Arrivés au sommet de cette proéminence (quelques mètres au-dessus du niveau de la D4), nous aperçûmes en regardant vers le Nord un objet (le mot est à prendre ici dans son sens optique), de forme elliptique, aux proportions d’un ballon de rugby, évoluant entre le bois du Killiau et nousmêmes,

progressant d’Est en Ouest, à mi-hauteur des arbres (la distance entre nous-mêmes et l’objet sera par la suite estimée à 200 m ± 20 m). L’axe de symétrie principale de l’objet est horizontal.

Les faits suivants attirent mon attention : l’objet, de couleur gris mat, ne présente à la vue aucun détail de structure. Son déplacement se fait de manière régulière, à faible vitesse (que j’estime à 20 km/h), et se fait face à un léger vent d’Ouest, dans un silence total, aussi bien de la part de « l’engin » que de l’environnement.

L’objet traverse la départementale et disparaît de notre vue, masqué par un bosquet. Nous reprenons alors notre route vers RIEC. Je n’ai jamais compris pourquoi, tel que je me connais, nous n’avons pas entrepris aussitôt une recherche complémentaire : télémanipulation des témoins ? voir plus loin…Il nous fallait « quitter les lieux »…

Lors de notre retour –une heure plus tard-, nous ne remarquerons rien de particulier en passant et repassant dans cette zone. L’objet ayant évolué devant une rangée d’arbres dont la distance à notre position est connue, des considérations géométriques simples faites ultérieurement, me permettront d’établir qu’il avait approximativement une longueur de 6 m et une hauteur de 1 m-1 m 50.

Le temps était sec avec un ciel couvert à environ 6/8 et un léger vent d’Ouest.

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* Critique interne (au sens de l’Histoire) : i.e examen détaillé des faits ; les coordonnées des lieux d’évolution de l’objet seront établies par la suite au GPS : lat N = 47°, 53’10’’,3 ; long W : 3°,

42’25’’,5

L’objet évoluant contre le vent, il ne pouvait s’agir d’un ballon libre, ou de tout autre objet non motorisé, évoluant librement.

* Critique externe (au sens de l’Histoire) : « il ne peut donc » s’agir que d’un objet motorisé, se déplaçant d’une manière artificielle, aussi bien du point de vue énergétique que comportemental (évolution dans un environnement parsemé d’obstacles : les arbres.

Détail supplémentaire : à remarquer, le silence total dans lequel s’est déroulée cette observation

(j’en reparlerai plus loin).

La seule divergence entre l’observation d’Elyette et la mienne concerne les proportions de l’objet,

Elyette l’ayant estimé plus allongé que je ne l’ai fait moi-même.

Source OVNIS : L’Hypothèse extraterrestre Généralisée de Claude Lavat

Voir ► http://www.cerpi-officiel.be/Bilbiotheque-CERPI/hetg-claude-lavat.html

M. Lavat faisait donc partie de ces personnes "qui voulait savoir" dont je parlais plus haut et il fit de l'ufologie l'une de ses passions. 

Il a aussi préfacé le dernier livre de Daniel Robin

(Les triangles de la nuit - Enquête sur un phénomène inquiétant) 

Par la suite, d'autres associations ufologiques  virent le jour en Bretagne  dont, et nous parlons toujours du Finistère, le Centre de Recherche Ufologie de Brest qui naquit  à Brest en 1987.

Le C.R.U EST UNE ASSOCIATION LOI DE 1901 FONDEE EN 1987 à Brest,  qui fait partie du réseau DEMETER et, qui en juillet 2001, se substitue au réseau GUETTEUR projet chargé, au niveau nationale de centraliser tout les rapports d'observations d'ovnis.

A Brest, cette association loi de 1901 étudie le phénomène OVNI et diverses activités en lien avec les enquêtes sont proposées, astronomie, participation à des réunions d'informations, soirée d'observation du ciel, création d'exposition, recherche documentaire.

VIGIE OVNI 29 vint  l'épauler en 2002. https://vigieovnis29.site123.me