OVNI et Extraterrestre

Que faire quand on observe un OVNI?

29 Janvier 2018 , Rédigé par Les mystères des ovnis Publié dans #Ovni informations

Que faire quand on observe un OVNI?

De nos jours les observations de véritables ovnis sont rares. La plupart du temps, il ne s'agit que de simples météores. Cela ne signifie pas qu'ils n'existent pas ou que les gens ont hallucinés lors des grandes vagues d'observation précédentes. Non cela est lié à de nombreux paramètres que vous découvrirez progressivement sur le site. Cependant à tout moment un survol massif d'ovnis peut se déclencher n'importe où et il faudra être préparé à cela. Voici donc des informations importantes.

Que faire quand on observe un OVNI?
Que faire quand on observe un OVNI?

D'innombrables scientifiques, pilotes civils et militaires tout comme bon nombre de gens comme vous et moi ont été un jour confrontés à un phénomène aérien non identifié. L'objectif de cette notice est de vous apporter conseils sur la meilleure méthode à adopter à la vue d'une observation d'un phénomène de cette nature afin que nous puissions procéder à un prélèvement d'informations pouvant éventuellement conduire à une identification de celui-ci ou contribuer à la découverte d'un phénomène non encore répertorié sur le plan scientifique. Un grand nombre de témoignages d’OVNIs ne sont d’aucune utilité aux enquèteurs et ne peuvent donner lieu à aucune explication scientifique du fait de leur manque de précision. Afin d’éviter les cas insolubles car inexploitable faute de données il est utile de suivre certaines règles.

Notice à l'usage des témoins de phénomènes aériens

Cette notice a été conçue au sein de la liste OVNI-SCIENCES

Pendant l'observation

Si vous êtes témoin d'une observation d'ovni:

1. Prévenez d'autres témoins potentiels (personnes environnantes ou susceptibles de se rendre rapidement sur le lieu d'observation). Appelez des amis ou des gens suffisamment proches de votre lieu d'observation au moment de celle-ci afin que nous puissions procéder ultérieurement à un recoupement d'informations sur base de leur témoignage distinct.

2. Utilisez tous appareils photos, camescopes ou encore jumelles dont vous seriez en possession au moment de l'observation. Filmez ou photographiez en usant de toutes les possibilités que permet votre matériel, mais sans utiliser le flash (création d'un mur blanc) ni l'autofocus (déformation du sujet filmé). Préférez la mise au point manuelle dans le meilleur des cas. Ne faites pas développer le film dans l'immédiat car il faut affiner le développement par rapport aux conditions atmosphériques. Il faut également envisager l'obtention de copies pour plus de confort ainsi que pour éviter toutes pertes malencontreuses. Efforcez vous aussi autant que possible d'inclure dans le champ de prise de vue des points de références (éléments du paysage, bâtiments, antennes...).

3. A un moment ou un autre, vérifiez que votre observation se perpétue sans aucun intermédiaire optique : enlevez un moment vos lunettes, ouvrez un moment la fenêtre, baissez un moment la vitre de votre voiture, etc. Cela excluera l'hypothèse de reflets.

4.Attendez jusqu'au moment de disparition du phénomène. La durée du phénomène comme son mode de disparition peuvent être caractéristiques.

5. Effectuez un repérage du phénomène observé par rapport à l'environnement. Grâce au théorème de Pythagore et d’autres types de formules, nous pourrons par le calcul apprécier sa distance, sa vitesse, son altitude, etc. Afin que nous puissions estimer la taille apparente du phénomène, allongez votre pouce en tenant le bras tendu et noter les comparaisons de tailles observées (par rapport à votre pouce, à votre main, à votre poing, etc.).

Estimation de distances et de dimensions

Les appréciations correctes des dimensions d'un phénomène inconnu et de la distance a laquelle il se trouve,
sont probablement ce qui pose le plus de problèmes aux observateurs puis aux enquêteurs.

Distance
 

Le seul moyen de bien évaluer la distance d'un phenomène consiste a s'aider de repères fixes dans l'environnement, si on a la chance que le phénomène passe devant un de ces repères. En mesurant après coup la distance de ces repères. on peut avoir une approximation correcte de la distance du phénomène. Si celui-ci n'est passé devant aucun repère fixe, l'appréciation de sa distance devient tres subjective et au-delà de quelques dizaines de mètres a peu de chance d'être correcte (bien entendu, pour un objet connu du témoin, tel qu'avions, hélicoptère, etc., l'appréciation de la distance se fait par rapport a la taille réelle de I'obiet que le témoin connaît approximativement).

Dimensions

Pour les dimensions d'un phénomène inconnu, le meilleur moyen d'évaluation consiste a comparer sa taille a celle d'un objet connu (le pouce, le poing) place a une distance connue (à bout de bras). Si un phénomène est juste recouvert par le pouce, bras tendu,.il a la même taille apparente (2 O). La pleine lune a une taille apparente d'un demi-degré et est recouverte par le bout du petit doigt, bras tendu.

Si l'on connaît la taille apparente d'un objet et, si par ailleurs on a pu apprécier correctement la distance à laquelle il se trouvait, on peut en déduire ses dimensions réelles. Par exemple, un objet d'une taille apparente de 2 O, situe a un kilomètre du témoin, avait une taille réelle d'environ 35 mètres. Faute de mieux, on peut toujours apprécier les dimensions par comparaison a la taille d'un objet connu vu a une distance fictive, à condition de l'indiquer clairement (par exemple : "C'était gros comme une voiture a 100 mètres".

Après l'observation

D'une manière générale, ne vous efforcez pas de vous souvenir mais notez le plus rapidement et spontanément possible tous les détails qui vous viennent en mémoire, y compris les plus insignifiants.

* Dessinez le phénomène observé avec ses couleurs. En cas de plusieurs témoins, faites-le isolément chacun de votre côté afin de ne pas vous influencer mutuellement.

* Notez les lieu précis, la date, l'heure, la durée, les positions de début et fin d'observation, le mouvement, les tailles apparentes.

* Notez la météo : y avait-il de la brume, du brouillard, un temps orageux ? Où étaient le Soleil ? La Lune ?

* S'il y a lieu, notez la description et la disposition des feux/lumières ainsi que leur couleur.

* Notez l'ensemble des phénomènes indirects qui peuvent accompagner le phénomène principal : perturbations éventuelles (magnétiques, éclairages, etc.) sur l'environnement ou de témoin(s).

* Ne faites pas développer une pellicule photographique tout de suite car le développement peut être affiné par rapport aux conditions atmosphériques. Dans le cas d'un développement, faites également des copies pour plus de confort et éviter toutes perte.

* Si d'autres témoins ont assisté à l'observation, échangez avec elles vos noms et numéros de téléphone.

Important : Ne vous efforcez pas à vous souvenir mais engagez-vous à notez le plus rapidement possible tous les détails qui vous viennent en mémoire.

En cas de traces physiques

1. Évitez de vous approcher de la zone afin de laisser en état ces traces qui pourront le cas échéant faire l'objet de prélèvements et mesures scientifiques.

2. Évitez d'en parler autour de vous avant l'enquête, afin de préserver la zone circonscrite. Prévenez un enquêteur privé afin de savoir s'il peut intervenir suivant des procédures scientifiques.

En cas d'observation rapprochée, soyez très vigilant car le fait que la nature du phénomène soit non identifié peut aussi s'avérer être un facteur de risque. Dans le cas où des traces physiques résultant de ce phénomène viendraient à être constatées, évitez de vous approcher de la zone afin de laisser en état ces traces qui pourront le cas échéant faire l'objet de prélèvements et mesures scientifiques.

Toujours dans le cas de traces physiques, évitez d'en faire mention autour de vous afin de préserver la zone circonscrite. Prévenez un enquêteur privé afin de savoir s'il peut intervenir suivant des procédures scientifiques.

La transmission de votre témoignage

Rappelez-vous que, plus vous tarderez à signaler une observation, plus il sera difficile d'enquêter dessus.

Vous avez été témoin d’un OVNI ? Ne restez pas dans l’ombre et partagez votre témoignage avec le plus grand nombre, c’est le seul moyen de bien diffuser les informations et d’aider les enquêteurs (professionnels ou amateurs) à trouver des explications. Si vous le souhaitez, vous pouvez faire une déposition à la gendarmerie. Votre témoignage sera alors transmis au GEIPAN (Groupe d’Etudes et d’Informations sur les Phénomènes Aérospatiaux Non Identifiés). C’est la voie “officielle”, qui vous garantit une prise en compte dans les statistiques nationales.

Vous pouvez préalablement demander  Il ne faut pas envoyer un témoignage précipitamment au GEIPAN. Vous devez avant toute chose demander l'avis de spécialistes sur un site sérieux afin d'éviter toute forme de méprise (satellite, rentrée atmosphérique, ballon sonde, avions...). En effet mieux vaut éviter de déranger les responsables pour des fausses alertes. Par conséquent il faut envoyer son rapport d'observation qu'en cas d'observation non conventionnelle avérée. Ceci est une mesure de précaution et nous vous dirons si cela en vaut la peine ou non.

Pour ce faire veuillez vous rendre sur cette page où figure la marche à suivre pour témoigner: cliquez ici svp

Nous examinerons alors votre témoignage n'oubliez pas de bien donner tous les renseignements nécessaires.

Notez que :

* Toute bonne enquête examine avant tout les explications les plus communes (astronomiques, optiques)

* La gendarmerie, les organisations civiles comme les associations ont pour consigne ou habitude de respecter l'anonymat des témoins qui le demandent

* Jamais vous ne devrez payer quoi que ce soit. Fuyez donc toute personne vous demandant de l'argent dans ce contexte.

* Faites également attention aux sectes qui récupèrent parfois ce type de sujet à des fins personnelles.

Envoyer votre témoignage au Geipan

La France est la première (et sans doute la seule) nation à s’être doté d’un organisme officiel civil, public et indépendant, d’études des Phénomènes Aérospatiaux Non identifiés (PAN). Depuis 1977, le GEPAN, puis le SEPRA et maintenant le GEIPAN a rassemblé, analysé et archivé des milliers de témoignages représentant plus de 1600 cas d’observations, dont près de la moitié ont été élucidés.

Les analyses sont menées grâce à une méthodologie scientifique rigoureuse mise au point dès 1980 et affinée au fil des années.
La continuité des activités et la rigueur scientifique ont permis une reconnaissance mondiale de la qualité des travaux réalisés par le CNES depuis 30 ans.

Il n’y a pas de typologie particulière pour les témoins de PAN, qui représentent toutes les catégories socioculturelles ou socioprofessionnelles. Cependant, certaines catégories de témoins potentiels sont, par profession ou par du fait de leur passe temps favoris, des observateurs privilégiés du ciel. C’est le cas des pilotes et contrôleurs aériens civils ou militaires, mais également des astronomes et plus particulièrement des astronomes amateurs.

Le présent document, ainsi que le formulaire de compte rendu qui l’accompagne, constitue un appel aux astronomes amateurs à collaborer avec le GEIPAN dans la collecte des témoignages.

Pour avancer dans la connaissance de ces phénomènes, il faut rassembler le maximum d'informations objectives sur les observations. Les astronomes amateurs, comme témoins privilégiés du ciel et de ses manifestations, ne doivent pas hésiter à témoigner de toute observation de PAN. Le compte rendu doit être complété le plus soigneusement possible, avec si nécessaire un complément sur document annexe. Il est également important de préserver les enregistrements (photos, vidéos …) ayant pu accompagner l’observation. Le témoignage complet doit être transmis le plus rapidement possible au GEIPAN afin que l’enquête puisse démarrer sans délai, certaines données, comme les informations radar, n’étant disponibles que peu de temps avant d’être effacées.

Les témoignages recueillis seront analysés à l’aide d’experts pluridisciplinaires afin de tenter d’expliquer les phénomènes observés. Si nécessaire des auditions, voire des reconstitutions sur le terrain seront organisées par le GEIPAN. Les résultats des enquêtes menées par le GEIPAN sont rendus publics à travers le portail d'information du GEIPAN. Les témoins sont également personnellement informés du résultat de l’enquête et leur anonymat est strictement préservé.

Le GEIPAN ne doute pas de l'accueil qui sera réservé à cet appel et remercie à l'avance tous ceux qui y répondront.

Tout renseignement peut être obtenu auprès du:

CNES / GEIPAN
18 Avenue Edouard Belin
BPi 2911
31401 TOULOUSE Cedex 9
Tel : 05 61 28 3392 Fax : 05 61 28 31 82

Courriel : geipan@cnes.fr
Site : www.cnes.fr rubrique programmes / programmes transverses

Le formulaire

Avant-Propos

Dans le cadre de l'activité d'expertise des phénomènes aérospatiaux non identifiés du CNES, le GEIPAN travaille à collecter, analyser et étudier rigoureusement les témoignages recueillis lors d’observations d’OVNI, tout en garantissant aux témoins le niveau de discrétion qu’ils souhaitent. La rigueur de la démarche scientifique nous impose de réunir les informations les plus précises, les plus complètes et les plus détaillées possibles, avec un minimum d’intermédiaires. Cela signifie que le meilleur document d’information est celui qui est librement rédigé par le témoin lui-même. C’est pourquoi nous avons établi le questionnaire ci-joint afin que le témoin puisse le remplir en toute indépendance.

Ce questionnaire commence par une libre narration de l’observation et continue par une liste de questions plus spécifiques. Il est important de commencer par écrire librement tous les souvenirs conservés lors de cette observation et ceci, avant de lire le questionnaire. Ensuite, il faudra le remplir aussi complètement que possible (vous pouvez toutefois sauter les questions auxquelles vous ne pourriez ou ne voudriez pas répondre). Il peut se faire que le questionnaire vous ait remémoré des souvenirs ou inspirés des commentaires. Nous vous invitons alors à remplir les pages finales prévues à cet effet. Le questionnaire que vous nous renverrez, après l’avoir rempli, sera alors étudié avec les autres documents traitant du même phénomène. Lorsque le travail aura été achevé, nous vous ferons connaître les conclusions que nous aurons éventuellement pu tirer.
Nous vous remercions par avance pour la contribution que vous apportez à nos travaux.

Le responsable du GEIPAN


Cette page et les suivantes sont destinées à être utilisées pour rédiger en toute indépendance, la narration de votre observation. Vous êtes entièrement libre de la forme, du fond et de la durée de votre récit (vous pouvez adjoindre des pages supplémentaires si nécessaire). Toutefois, si vous estimez avoir déjà fait une telle narration par écrit (dans une correspondance antérieure, par exemple), signalez le et passez tout de suite au questionnaire.

Vous trouverez le formulaire à envoyer ici:
http://www.cnes-geipan.fr/documents/questionnaire_complet.doc

Les méprises courantes

Rentrées de satellites et de météorites

Presque tous les satellites artificiels retombent sur terre en s'enflammant par frottement dans les couches atmosphériques.

Ces phénomènes lumineux spectaculaires se présentent généralement de la manière suivante :

- La vitesse est relativement lente, de l'ordre de 0,5 O 1s. La trajectoire traverse le ciel et l'observation dure de
1 à 2 minutes.

- La trajectoire ne va jamais d'Est en Ouest. Toutes les autres directions sont possibles.

- L'éclat commence par croître. Arrivé à un maximum, une fragmentation peut intervenir. La combustion
s'achève presque toujours avant d'atteindre le sol. Les traces qui arrivent sur terre sont, sauf exception,
trop tenues pour être retrouvées.

- II peut y avoir plusieurs couleurs successives OU simultanées. SIX phases de la rentrée ~'APOI1I1O
II est relativement facile de distinguer les rentrées de en juillet 1969 satellites de celles de météores. .En effet, les. météorites détection des météores a l'aide sont en général beaucoup plus rapides, de durée d'un appareil a occultations (10 coups a la seconde). Dominion Observatory. d'observation très brève, et l'orientation de la trajectoire, est quelconque. Certains essaims de météorites apparaissent régulièrement (au mois d'août par exemple). Certains satellites artificiels (les plus bas) peuvent aussi être observés à l'œil nu lorsqu'ils sont en orbite. Ils réfléchissent simplement la lumière du soleil. Les caractéristiques de trajectoires sont analogues a celles citées plus haut mais l'observation s'interrompt

Les Astres

II arrive souvent que les astres ne soient pas reconnus comme tels par les personnes qui regardent le ciel la nuit et, assez curieusement, ce type de confusion n'épargne aucune catégorie socio-professionnelle. Peut-être
faut-il regretter que l'astronomie soit pratiquement inexistante dans le panorama général de l'enseignement
des lycées, car quelques idées simples permettraient sans doute d'éviter ces confusions.

 

 

 

 


Les étoiles

Les étoiles sont fixes par rapport a la terre. Leur mouvement apparent résulte de la rotation de la terre sur elle-même. En un lieu donné sur terre, ce sont toujours les mêmes étoiles qui passent dans le ciel, mais pas toujours à la même heure. La plupart des étoiles du ciel nocturne d'hiver, passent l'eté pendant la journée et sont donc invisibles. De la même manière, presque toutes les étoiles visibles l'eté sont invisibles l'hiver car elles sont dans le ciel diurne.

L'étoile polaire est la seule étoile qui reste fixe dans le ciel de l'hémisphère Nord. Elle est toujours visible la nuit et indique le Nord. Elle est facile a reconnaître, dans le prolongement de deux étoiles de la Grande Ourse. Vers le Sud, les étoiles font un mouvement apparent d'Est en Ouest; elles montent dans le ciel à l'Est puisdescendent à l'Ouest. Elles se déplacent a une vitesse de 15 O /heure.

Les planètes

Toutes les planètes visibles, la lune et le soleil se déplacent sur la même trajectoire apparente dans le ciel. Cette trajectoire dessine un arc de cercle d'Est en Ouest, incliné vers le Sud. Cette inclinaison varie. En été, cette trajectoire passe plus haut dans le ciel diurne et s'incline davantage vers le Sud, la nuit. En hiver, c'est le contraire. II n'y a que quatre planètes visibles à l'oeil nu (VENUS,MARS, JUPITER, SATURNE) et leur position relative varie beaucoup, contrairement aux étoiles qui ont toujours la même position relative

L'une de ces planètes (VENUS) n'est jamais a plus de 45O du Soleil (c'est une planète "intérieure", c'est-a-dire plus proche du Soleil que la Terre). Elle le suit au crépuscule (c'est alors le premier astre visible) ou le précède a l'aube (dernier astre visible).

La lune

Le Soleil éclaire la moitié de la Lune qui lui fait face et nous voyons une fraction de l'hémisphère ainsi éclairé, l'autre hémisphère restant dans l'ombre. Suivant le cas, nous voyons tout l'hémisphère éclaire (pleine lune) une partie (croissant) ou pas du tout.

La pleine lune intervient lorsque la lune présente le même hémisphère a la Terre et au Soleil (alignement). Dans ce cas, la pleine lune se lève a l'Est, au crépuscule, quand le Soleil se couche à l'Ouest. A ce moment-là, le disque lunaire paraît plus gros que d'habitude et d'une couleur orange ou cuivre (des phénomènes optiques analogues accompagnent le lever du Soleil) : c'est ce que l'on appelle la "lune rousse". Lorsqu'on ne voit qu'une fraction de lune, les pointes du croissant sont dirigées vers le haut si c'est la nuit, ,vers le bas si c'est le jour.

Halo lunaire sur fond de cirrus

Les confusions les plus fréquentes proviennent d'une mésestimation de la distance. En particulier, lorsque l'observation est en déplacement (en voiture par exemple), la "lune rousse" ou VENUS, basse sur l'horizon, peut donner l'illusion de "suivre" la personne en question et de régler sa vitesse sur la sienne (accélérant, ralentissant et s'arrêtant en même temps qu'elle). Des sentiments de panique peuvent s'ensuivre, qui ne font
qu'aggraver la confusion.

Questions et réponses

Qu'adviendra-t-il de votre témoignage et des données récoltées?

Votre anonymat sera préservé selon votre souhait.
Nous vérifierons s'il ne s'agit pas d'une méprise avec un phénomène ou objet connu.

Les photos et films seront dupliqués. Ils seront soumis à différents spécialistes qui permettront le cas échéant d'apporter une explication au phénomène observé ou d'apporter des indices supplémentaires dans l'hypothèse d'un phénomène inédit et non répertorié.

En dehors des phénomènes demeurant non identifiés, quelle est la différence entre la méprise et le canular?

La méprise concerne une mauvaise reconnaissance d'un phénomène ou objet connu. C'est une situation fréquente à laquelle la grande majorité des personnes peuvent être confrontées. Il n'y a pas de honte à être victime d'une méprise. Le canular est l'œuvre d'un ou plusieurs individu(s) qui ont, de manière préméditée, montés de toutes pièces une supercherie dans un but malhonnête et condamnable. Ces cas sont peu fréquents fort heureusement.

Quels sont les meilleurs spécialistes sur la question des phénomènes aériens non identifiés?

Les meilleurs spécialistes sont ceux dont l'approche privilégie l'objectivité et la rigueur scientifique.

Ne versez jamais d'argent dans le cadre d'une enquête sur votre témoignage.

Faites surtout attention aux sectes qui ont maintes fois récupéré ce type de sujet à des fins personnelles.

http://www.multimania.com/jeanluclemaire/Dossiers_OVNIx.htm.

S'équiper pour être prêt le jour d'une observation

Il est important qu'un grand nombre de personnes soient équipées. Il existe des outils indispensables.

Le réseau de diffraction
 


Usage du réseau de diffraction

Pour qu'une photographie d'ovni puisse être étudiée et détenir une preuve scientifique il est impératif de photographier les ovnis avec un filtre de diffraction.

Cela ressemble à une diapositive (photo ci-dessus) à disposer devant l'objectif de votre appareil photo ou de votre téléphone portable.

Dans le cadre de l'étude des photographies d'ovnis il faut que le sujet photographié soit lumineux sur fond noir donc de nuit.
 

1/ Photographiez l'ovni sans zoom et sans flash plusieurs fois.

Soignez le cadrage en prenant l'ovni et son spectre de lumières (bande de différentes couleurs).
Tenez le réseau (diapositive) devant l'objectif de votre appareil photo ou de votre téléphone portable.
Ne mettez pas vos doigts sur le réseau ce qui le détériorait.

2/ Photographiez les autres lumières qu'il y a dans le secteur en direction de l'ovni sans modifier les réglages de votre appareil.

Transférez vos photos sur votre ordinateur et gravez-les sur un cd sans les retoucher et sans changer le format.
Utilisez le document suivant pour l'étude gratuite de vos photos : http://jlfeditiondiffusion.net/exobiologie/doc/protocole_photo_reseau.pdf

Il est possible de se procurer le filtre à 2,50 €/TTC (port et emballage compris) à cette adresse :

http://jlfeditiondiffusion.net/exobiologie/filtre.html

Le compteur Geiger

Sur les lieux d'un atterrissage d'un OVNI, il est utile de faire un contrôle de la radioactivité présente sur les lieux. Dans certains cas, (La plaine des Cafres - Île de la Réunion - 1968,  Rendlesham (Angleterre) fin 1980 etc...) le taux de radioactivité mesuré aurait été anormalement élevé.

Une association existe et à pour but d'informer sur les dangers de la radioactivité. Elle peut vous communiquer tous les renseignements souhaités dans ce domaine en cas de doute : le CRIIRAD - Commission de  Recherche et d'Information  Indépendantes  sur la Radioactivité - association à but non lucratif -
Elle organise également un stage d'utilisation d'un compteur Geiger pour le grand public.

Deux ouvrages pour un enquêteur

Observer le phénomène ovni avec méthode, c’est possible.

par Jérôme Beau

Les « vrais » enquêteurs, ceux qui n’hésitent pas à se salir les chaussures sur le terrain, se font rares ; les "anciens" de l’ufologie, qui ont connu l’âge d’or des années 1970, le déplorent. S’il est sûrement justifié de reprocher aux "webufologues" d’aujourd’hui de manquer de cette expérience indispensable du contact direct avec les témoins [1], on ne peut certainement pas généraliser la critique à l’ensemble des ufologues les plus réputés de l’histoire, encore courte, de l’étude des ovnis. Un certain nombre de ces derniers ont intégré, souligné, et parfois même initié l’intérêt pour l’ufologue d’une connaissance approfondie de mécanismes aussi divers que ceux de la perception, de l’astronomie, de l’optique ou de la psychologie nécessaires à toute enquête digne de ce nom. Ceux-ci ont laissé un héritage ; en voici deux précieux exemples.
 


Observing UFOs

Richard Haines est ingénieur en aéronautique, doublé d’un psychologue diplômé. Il a travaillé pour la NASA, en tant que spécialiste des études sur les capacités visuelles, puis comme enquêteur pour l’Administration Fédérale de l’Aviation (FAA) aux Etats-Unis, officiant dans de nombreuses enquêtes sur des crashes d’avions, et comme conseiller sur plusieurs projets de modernisation des standards aéronautiques.

Il a mis ses compétences au service d’organisations (APRO), d’enquêtes (Costa Rica en 1971, Vancouver en 1981) et d’études ufologiques (Pocantico en 1997) avec une rigueur et un sérieux qui ont fait sa réputation. Il est actuellement directeur scientifique du NARCAP, une organisation visant à répertorier les phénomènes non identifiés dans le domaine de l’aviation.

Lorsque Haines entreprend d’écrire Observing UFOs à la fin des années 1970, une époque charnière de l’ufologie, il part d’un principe simple : on peut en apprendre beaucoup plus sur les ovnis si l’on comprend mieux les capacités et les limitations de notre propre perception. Les témoignages, qui constituent la principale source de données de toutes recherches en la matière, ne doivent évidemment pas être admis sous leur forme brute, mais à travers la connaissance de l’instrument subtil et complexe que nous sommes [2]. Un astronome, un physicien ni aucun autre scientifique faisant de la science observationnelle ne ferait pas plus l’économie de la connaissance des limitations et déformations de ses instruments, ni de la manière dont il faut les inclure dans leurs interprétations. En l’occurrence, Haines, fort de sa triple expérience en perception, aéronautique et ufologie, semble particulièrement bien placé pour nous guider dans cette exploration.

Les données du problème

Parmi les nombreux défis à relever, arrive en premier lieu la variabilité de la perception visuelle chez chacun. Il est rare que deux témoins observant le même phénomène décrivent exactement la même chose [3], pour une multitude de raisons, des capacités visuelles du témoin jusqu’à la nature du phénomène lui-même (sa fugacité par exemple), sans oublier les conditions d’observation.
 

La mémoire ensuite, joue elle aussi un rôle prépondérant dans l’observation, dans la mesure où c’est elle qui va fournir au témoin ses points de repère pour une première analyse. « A quoi cela ressemble-t-il ? » est sans doute la première question inconsciente que se pose tout témoin. Le fait que l’interprétation d’un stimulus visuel se fasse toujours par comparaison, et jamais dans l’absolu - « Ce qui est absolument incomparable est entièrement incompréhensible » disait Buffon [4] - est loin d’être neutre, et un argument en faveur de la formation des témoins. Ce n’est cependant pas là le seul biais de la mémoire, qui peut être affectée par une sélectivité (sélectionner ou écarter une interprétation plutôt qu’une autre) ou tout simplement une sensibilité au temps qui passe.

Cependant, le biais le plus gênant reste sans doute celui de la retranscription : non seulement le témoin aura une grande difficulté à exprimer son vécu à travers des mots (d’autant plus si le phénomène est extraordinaire et ne trouve pas de repères adéquats auxquels se comparer), mais il sera encore plus difficile pour un tiers de saisir de manière fidèle l’expérience du témoin [5]. Le problème trouve alors toute sa dimension lorsque ces données recueillies devraient prétendre à une évaluation de la fiabilité du témoin et de son témoignage, filtrées encore et encore à travers les inévitables traductions, interprétations et déformations des enquêtes aux intentions les plus honnêtes, et de leurs exploitations ultérieures [6].

Pour Haines, ces problèmes nous enseignent que l’évaluation d’un témoignage nécessite beaucoup plus de données que l’on en recueille généralement, y compris celles dépassant le cadre de notre intérêt immédiat. Parce que « nous restons confrontés à un phénomène dont nous ne connaissons pratiquement rien, nous ne devons gâcher aucune occasion de recueillir autant d’informations observationnelles fiables que possible ». En un mot, si l’on veut un jour trouver la formule de l’équation des ovnis, n’hésitons pas à relever autant de variables que possibles. On ne peut cependant nier que leur accumulation, si elle est indispensable, représente cependant un risque supplémentaire pour la fiabilité. Elle implique donc une méthode plus rigoureuse, à laquelle sera soumise non seulement le témoin et son témoignage, mais aussi l’enquêteur et son enquête.

Recueillir

Dans sa proposition de réponse aux problèmes posés, Haines élabore un protocole d’interrogation du témoin. On y retrouve des étapes classiques de l’enquête ufologique, tels le recoupement d’un témoignage écrit par un formulaire codifié, mais aussi d’autres techniques plus originales et plus sophistiquées : non seulement le témoin est invité à dessiner librement ce qu’il a vu mais à reconnaître certains aspects de son observation parmi une liste de propositions qui sont autant de nouveaux repères. Haines va cependant plus loin que la grille « d’ovnis typiques » de Shepard (comme un album photo où il faudrait retrouver l’assassin) en proposant une série de caractéristiques visuelles (portions de forme, aspects de surface, etc.) permettant de constituer un véritable « portrait-robot visuel », de ce qui a été observé. Il y joint enfin une codification des éléments permettant de synthétiser la description du phénomène en un code unique (« T1B1 » désigne par exemple un cercle parfait, alors que « T11M10 » désigne une forme plus complexe que peu de gens se risqueraient à décrire objectivement avec leurs seuls mots). L’idée est donc bien, pour obtenir une retranscription plus fidèle du témoignage, de se reportez à la grille de lecture de Haines, qui fait fi des descriptions intermédiaires.

On s’aperçoit donc qu’avec son portrait-robot visuel, non seulement Haines comble un manque (il complète par un « formulaire visuel » le parallèle au techniques textuelles), mais augmente la fiabilité en suscitant les mécanismes de reconnaissance plutôt que de reconstruction à partir du vide. L’aspect formulaire permet en outre, comme pour le textuel, une approche d’interview complémentaire permettant de s’assurer une couverture minimale des informations à recueillir (pas de questions oubliées), une facilitation du traitement automatisé (les statistiques sur les dessins étaient soient impossibles soit trop simplistes) et une réduction de la subjectivité (questions/réponses prédéfinies).

Valider

De fait, « fiable » n’est pas un vain mot chez Haines, qui s’évertue à faire vérification et contre-vérification de tout ce qui peut l’être. Le témoin d’abord qui, contrairement à ce que l’on pourrait croire, n’est pas susceptible de décrire n’importe quel phénomène. Un être humain est aussi un instrument qui a ses limites, et il faudra se méfier de celui qui vous relatera quelque chose qu’il ne se sait pas incapable d’appréhender (par exemple l’œil humain ne peut pas détecter le déplacement d’un objet lumineux à une vitesse angulaire de 3 à 5 mn d’arc par seconde).

Le portrait-robot visuel, avec son niveau de fidélité - et donc de fiabilité - supérieur constitue bien sûr un moyen supplémentaire de recouper l’info, mais Haines ne jette pas aux orties les déclarations libres pour autant. Pour elles aussi, il propose diverses méthodes d’analyse : par exemple, au contraire de formulaires, qu’ils soient textuels ou visuels, il est normal - et attendu - de trouver dans de telles déclarations des aspects subjectifs. En fait, c’est le contraire qui serait suspect. Les enchaînements dans le récit, son homogénéité, sa relation à la compétence du témoin sont autant de critères que Haines propose d’examiner pour évaluer la fiabilité des récits, exemple à l’appui.

Mais quelle valeur auraient ces éléments directement issus du témoin, si l’enquête elle-même comportait des erreurs ou était biaisée ? Comme le témoignage, elle doit elle aussi faire l’objet d’un contrôle : l’enquêteur doit vérifier la cohérence des données qu’il a recueillies, en recoupant les éléments écrits, dits, observés, dessinés et mesurés.

Corriger

Il s’agit ensuite pour Haines de montrer comment, une fois les données recueillies et fiabilisées, on peut les corriger et les relativiser en fonction de nombre de paramètres, à commencer par l’observateur lui-même : « Après son observation, faites passer des tests au témoin et vous en apprendrez plus sur son observation », dit-il. Les capacités d’observation du témoin vont en effet constituer une partie non négligeable de notre référentiel d’interprétation. A cet effet, Haines répond à nombre de questions pratiques : comment évaluer des mesures angulaires correctes ? Comment relativiser les estimations de vitesse, de taille ? Quelles formes réelles peuvent se cacher derrière des formes apparentes ? Et ainsi de suite. A chaque fois, des explications, émaillées de recommandations : « demandez au témoin combien de temps il est resté dans le noir avant de faire son observation », « évitez des mesures en termes absolus », attention aux observations en périphérie de l’oeil, etc. Un conseil pour chaque erreur potentielle.

Apprendre

S’ensuit alors un considérable panorama des mécanismes de l’observation, et de leurs écueils souvent méconnus. Haines rappelle et montre comment, même sans aucun phénomène extraordinaire, la perception peut sembler extraordinaire. Dans diverses circonstances n’impliquant pas d’ovnis, des objets peuvent sembler disparaître soudainement. Quelles questions faut-il se poser ? Combien de media interviennent-ils dans cette observation ? Quel rôle chacun peut-il jouer dans celle-ci ? N’en a-t-on pas oublié ? [7]

Peut-être la plus grande surprise du livre de Haines réside-t-elle dans le nombre de réponses à ces questions, improbables tant on n’imaginait pas qu’un jour quelqu’un puisse aller chercher la réponse : « A quel point la perception de forme, taille, couleur d’un objet peut-elle être influencée par sa luminosité ? », « Quelle sensibilité lumineuse pour un témoin resté dans le noir 20 mn ? 5 mn ? 1 h ? ». Tout est livré ici, souvent à l’appui de références externes, élaborées hors de tout contexte ufologique (souvent anciennes il est vrai), et graphiques à l’appui. Haines n’en finit par d’enchaîner toutes les pistes qu’il connaît : la vision-même du témoin, le fait que des objets puissent apparaître là où ils ne sont pas (réfraction typiquement), l’activité du témoin avant son observation peut jouer sur sa perception (temps d’adaptation de l’œil à la luminosité), etc.
 

 

Observing UFOs est un livre de référence. Il pourrait être le manuel d’un cours de « sciences de l’observation » si un cours d’ufologie existait. Comme devrait l’être un tel cours, il est neutre, se bornant à livrer une connaissance et des méthodes.

Mais Haines serait-il « sceptique » ? Chercherait-il derrière toutes ses précautions, ces cas « aux limites », à montrer que les observations ovnis sont autant d’erreurs probables ou de circonstances exceptionnelles ? Malgré ses nombreux travaux concluant parfois à l’inexplicabilité de certaines photos ou observations, Haines est sûrement le sceptique de quelqu’un - nous le sommes tous. Pour les autres, il sera un scientifique qui se borne à envisager toutes les hypothèses dans l’analyse d’une observation. Il le fait à l’aune de ses connaissances considérables, des outils qu’il choisit de partager.

C’est un livre qui ne se lit pas forcément d’une traite, pas plus qu’on ne lirait un manuel scolaire ou une encyclopédie de la perception. Parfois très technique et d’un niveau élevé, s’il pourra rebuter de prime abord les lecteurs non familiers de la physique ou de l’optique, peu pourront au final se targuer de n’avoir rien appris. L’assimilation des connaissances qu’il contient permet de valider, corriger et comprendre nombre d’observations, et premier lieu que le témoignage brut n’est que la première de l’édifice d’un enquêteur. Observing UFOs loin de résoudre le mystère des ovnis, offre des outils pour l’affronter. Reste un autre mystère : celui de la raison pour laquelle son travail reste toujours, aujourd’hui, si peu exploité.
 

 


The UFO Handbook

Allan Hendry a été chef enquêteur pour le CUFOS, une des trois plus grandes organisations ufologiques des Etats-Unis. Il a écrit de nombreux articles pour la revue de ce groupement, l’International UFO Reporter, dont il a été rédacteur en chef. Parmi ses diverses expériences, Hendry a été responsable de la ligne téléphonique gratuite mise en place par le CUFOS pour recevoir les rapports d’ovnis signalés aux forces de l’ordre.

De l’intérêt des OVIs

De la base de données des signalements enregistrés - plus de 1300 cas - Hendry a identifié 88,6 % des cas. Il constate qu’ils partagent nombre de points communs avec les non identifiés : ils émanent des mêmes sources, sont rapportés pour les mêmes raisons. Ces caractéristiques communes et la proportion écrasante des OVI l’amènent à une première réflexion : on n’apprendra pas grand-chose des ovnis si l’on ne s’intéresse qu’aux non identifiés. Il ne s’agit pas de réduire a priori les ovnis aux OVIs, mais de ne pas négliger « l’échantillon témoin » que constituent ces derniers, dont ils s’agit justement de trouver les différences avec les non identifiés.

Le ton et la qualité du discours sont donnés dès les premières pages, notamment à travers la courte mais magistrale synthèse de la question intitulée The total UFO phenomenon. Les faits sont là : les observations d’ovnis existent bel et bien - mais beaucoup sont en fait identifiables - elles sont massives, globales, leur variété - sûrement trop grande pour une solution unique - implique une approche pluridisciplinaire - et exclut au passage d’envisager l’ufologie comme une science. Etudier les rapports sans a priori, c’est aussi ne pas considérer les phénomènes rapportés comme étant forcément des objets, et a fortiori dans le cadre systématique d’un cliché extraterrestre.

Enfin, comme Haines, Hendry rappelle le problème de base : sans outils, sans connaissance des mécanismes parfois subtils et méconnus de l’astronomie, de la physique ou des témoins eux-mêmes, nous sommes à la merci de quiconque à une bonne histoire à raconter.

L’auteur entreprend alors une étude en deux temps : avant d’évaluer la performance des témoins à les reconnaître comme tels, il présente un exposé détaillé de OVIs typiques, déclinés selon la classification de Hynek (lumières nocturnes, disque diurnes, cas radar-visuels, rencontres rapprochées). Pour chaque catégorie (y compris quelques RR2 ou RR3), Hendry donne des exemples d’identifications issus du catalogue des appels sur la ligne permanente du CUFOS. Il explique comment ils ont pu être expliqués, et la fréquence de leur signalement dans les OVIs.

Les non identifiables

Fort de son analyse des identifiés, Hendry revient ensuite au cœur du mystère : 8,6 % [8] de cas qu’il a classés lui-même comme non identifiables. Il propose une « méthode non révolutionnaire » pour s’y attaquer :

- 1) Considérer l’ensemble des données (ne pas jeter les 90 % d’OVIs) ;

- 2) Tirer les enseignement des OVIs, initialement considérés comme ovnis.

- 3) Catégoriser les ovnis afin d’éviter d’essayer de construire une explication à un phénomène à l’évidence trop large.

Il égrène alors chaque catégorie, lumière nocturne, disque diurne, radar-visuels, rencontres rapprochées... mais rien à faire, il n’arrive pas à distinguer ces non identifiés, faute d’informations supplémentaires, de potentiels identifiables. Pour Hendry, il n’existe que des PAN C (phénomènes non identifiables faute de données suffisantes, selon la classification du GEPAN). Il n’affirme pas qu’il doivent être réduits aux OVIs, mais simplement qu’il n’arrive pas à trouver de caractéristique (hormis l’identification) qui permette de distinguer clairement les deux catégories.

Des outils

Mais peut-être ce diagnostic est-il trop subjectif. Hendry se demande alors si, face à la la subjectivité des témoignages, des outils peuvent être de quelque secours. Que peut-on espérer de l’hypnose, de détecteurs de mensonge ? Quels sont les biais du radar ? Des statistiques [9] ?

Toutes les questions sur les outils disponibles du moment sont abordées, en profondeur, et d’autres trouvent des réponses, souvent détaillées, émaillées d’avis d’experts et d’exemples concrets. Cependant, là aussi, Hendry ne peut trancher. Chaque outil à ses biais, ou ne peut à lui seul mettre en évidence un preuve concluante d’extraordinaire.

The UFO Handbook est considéré comme l’un des meilleurs ouvrages ayant été écrit sur les ovnis. Tenants comme sceptiques s’accordent à reconnaître les qualités de son auteur. C’est un manuel nécessaire à toute personne intéressée par le sujet : enquêteurs, analystes, mais aussi témoins potentiels, dont « l’éducation observationnelle » ne pourra qu’augmenter la qualité des données futures.

Fondé sur une prise en compte du phénomène dans sa globalité, sans en faire un phénomène unique, il est en outre un moyen de faire un point objectif sur l’ensemble des approches et techniques employées à l’époque de sa parution (1979) pour appréhender ce mystère. Ses enseignements sont toujours frappés du bon sens, et quelle que soit l’opinion que l’on ait sur les ovnis, on se doit d’avoir lu cet ouvrage. Les conclusions découragées de Hendry pourront être qualifiées de sceptiques, encore une fois à tort. D’abord Hendry n’a pas de conclusion sceptique, il ne fait que dresser un constat d’échec, et le testament d’un chercheur découragé d’essayer de caractériser un phénomène qui lui échappe : « Je ne peux qu’affirmer mon sentiment qui est que certains signalements d’ovnis représentent des phénomènes vraiment remarquables... et bien que la science puisse être initiée par des sentiments, elle ne peut se fonder dessus. ».
L’investigation ufologique ne s’improvise pas

De ces deux ouvrages, on retient que l’investigation ufologique ne s’improvise pas. Il s’agit d’un travail complexe, parfois fastidieux, nécessitant souvent une formation dans des domaines connexes (astronomie, optique, statistiques, physique, etc.). Cette approche pluridisciplinaire indispensable de l’ufologie « fait de nous tous des amateurs » comme le dit Hendry, tant les compétences requises sont multiples. D’un autre côté, Haines n’hésitera pas à dire combien il aura appris en science, ingénierie, optique et comportement humain en étudiant les témoignages d’ovnis.

Une bonne enquête ne requiert pas qu’un bon enquêteur, mais nombre de bons spécialistes, et en tout cas un travail considérable. Peut-être les progrès de la technologie, l’informatique en particulier, aideront-ils à tendre vers cet idéal d’investigation en promouvant la collaboration, l’échange, et déchargeant l’homme des travaux fastidieux et prompts à l’erreur [10], lui permettant ainsi de se focaliser sur les tâches d’enquête de terrain, réflexion et d’analyse, où réside sa véritable valeur ajoutée.

Si ces ouvrages parviennent à apporter des réponses à neuf observations sur dix, aucun de leurs auteurs n’est pour autant un sceptique dans sa démarche. Ils se sont simplement efforcés de connaître et faire connaître les biais et les limites d’un témoignage, de telle ou telle technique, afin d’en sélectionner le meilleur. La rigueur de leurs deux livres, au contraire, renforce l’idée de la possibilité d’une étude sérieuse, mais difficile, du phénomène. Encore faut-il avoir lu ces livres. On peut en effet regretter qu’une large portion des ufologues francophones n’ait pas eu l’occasion d’y accéder, car s’il existe des lettres de noblesse dans l’ufologie, c’est certainement là, chez ceux qui cherchent avant d’avoir trouvé, entre les militants du zéro et de l’infini, qu’on peut les acquérir. Ce fut aussi la démarche de J. Allen Hynek, qui recommanda avec le même enthousiasme les deux ouvrages. Hynek qui, jusqu’à la fin de sa vie, resta persuadé, si ce n’est d’une origine extraterrestre, au moins de l’existence d’un phénomène inconnu, méritant l’intérêt de la science, comme de la société tout entière.

Haines, Richard F., Observing UFOs - An investigative Handbook, Nelson-Hall Publishers, Chicago, 1980, ISBN 0-88229-725-2

Hendry, Allan, The UFO Handbook - A guide to investigating, evaluating and reporting UFO sightings, Doubleday, New York, 1979
Notes

[1] La méthode d’évaluation de la qualité d’un récit de témoignage mise en place par Vicente Ballester-Olmos (représentant du MUFON pour l’Espagne) et Miguel Guasp, utilisée dans les enquêtes du MUFON, accorde par exemple plus du double de qualité à une enquête de plus de 2h sur le terrain qu’à une simple déclaration signée.

[2] Morrison, Philip. The nature of scientific evidence : a summary in UFOs : A scientific debate (1972) de Carl Sagan et Thornton Page, pp. 276-290

[3] On en trouve divers exemples dans des cas d’OVI (le passage d’un météore au-dessus de l’Est de la France en ce début d’année) comme d’OVNI (les deux témoins de Cussac par exemple). C’est relativement courant et normal et, en fait, c’est l’inverse qui serait suspect.

[4] Et de fait, un certain nombre de récits d’observations d’ovnis nous paraissent incompréhensibles ou absurdes.

[5] Un problème adressé par Shepard dix ans plus tôt, que Haines va reprendre d’une manière plus sophistiquée encore. Voir Shepard Roger N. "Some psychologically oriented techniques for the scientific investigation of unidentified aerial phenomena", in Symposium sur les Objets Volants Non Identifiés, Auditions devant le Comité sur la Science et l’Astronautique, Chambre des Représentants U.S, 9ème Congrès, 2nde Session, 29 Juillet 1968.

[6] Comme le rappellera Bertrand Méheust dans Science-fiction et soucoupes volantes (1978) : "Les enquêteurs savent bien que le témoignage est passé par 4 filtres successifs : 1) l’esprit du témoin, 2) l’enquêteur, 3) la revue (qui décide de publier ou non le témoignage en fonction de ses options inconscientes, 4) le lecteur du témoignage, qui reconstruit inévitablement le récit dans sa tête".

[7] Haines rejoint ici la démarche de Morrison pour qui la caractérisation d’une preuve réside dans la "chaîne d’indices", qui doivent être reliés les uns aux autres.

[8] Il y a 2,8 % d’informations non exploitables

[9] On assiste au passage à une critique des statistiques horaires comme celles de Poher ou de Battelle

[10] Calcul de ciel d’observation, simulations, archivage, recherches de similitudes, recoupements, recherches, etc.

http://www.cielinsolite.fr/spip.php?article29 

 

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