Un mystérieux signal radio Extraterrestre repéré dans l'espace
Un mystérieux signal radio Extraterrestre repéré dans l'espace
Une étude parue mercredi dans la revue Nature ppublic ourrait bien déborder de la seule communauté scientifique.
Un second sursaut radio rapide répété a été repéré par un télescope l'été dernier. La répétition de ces ondes radio intriguent les savant qui phosphorent au sujet de la provenance de ces signaux et de leur nature. Il y a de l'électricité dans l'air scientifique.
Enfin, plutôt des ondes radio. Ce mercredi, une étude a paru dans Nature, avant d'être relayée ici par CNN, diffusant une information aussi discrète que capitale: l'été dernier, CHIME, acronyme désignant un télescope canadien très puissant tout juste mis en circulation, a repéré un "sursaut radio rapide" répété. Si ces sursauts radio rapides ne sont pas tout à fait des raretés, dans la mesure où, depuis qu'on a commencé à les percevoir en 2007, 65 ont déjà été notés, cette répétition est beaucoup plus atypique. C'est seulement la seconde détection de ce genre. Et si le mystère semble encore épais autour de ce phénomène, c'est-à-dire autour de son origine, de ses causes, les savants entreprennent déjà de le percer.
"Nous avons déjà une famille"
Il faut d'abord faire la lumière sur ces éléments quelque peu opaques pour quiconque n'a pas son doctorat en astrophysique. Un sursaut radio rapide est en fait un ensemble concentré d'ondes radio, et dure quelques millisecondes. Mais ce qui n'est en général qu'un épisode isolé peut aussi devenir une séquence, lorsqu'il est répété plusieurs fois de suite. Et les deux cas qui nous intéressent relèvent de cette catégorie.
Ainsi, le sursaut radio rapide rapporté par Nature ce mercredi a pour petit nom FRB 180 814 J0422+73 et a été enregistré six fois consécutives, en provenance du même endroit, situé à 1,5 milliard d'années-lumière. Le nom de son prédécesseur, pour sa part noté en 2015 par le télescope Arecibo, ressemble presque à un diminutif en comparaison: FRB 121102. Trois ans plus tard, les experts parvenaient à la conclusion que ce événement dégageait un volume d'énergie faramineux. Mais ce n'est pas la quantité d'énergie qui retient le plus l'attention.
"Avec deux éléments, nous avons déjà une famille. Cela laisse penser qu'il doit exister un mécanisme standard pour expliquer ces signaux étranges", explique Fabrice Mottez astrophysicien au Laboratoire univers et théories (Luth) de l'Observatoire de Paris auprès du Figaro.
Quelques pistes Si, comme le pensent donc les savants, on débusque d'autres signaux radio rapides répétés à l'avenir, on avancera vers la résolution de l'énigme autour de sa nature d'un bon pas. D'autant qu'il existe un autre motif d'optimisme: au moment où il a fait sa grande découverte, le télescope CHIME ne fonctionnait pas à plein régime. Et loin de là. Il ne disposait que d'une part minime de ses capacités car il se trouvait alors dans sa phase initiale. Hissé à son plein rendement, il promet donc quelques prouesses. Bien sûr, à l'instant T, rien n'est sûr concernant la raison d'être de ce phénomène. Toutefois, les scientifiques ont déjà leurs hypothèses. Celle qui tient la corde est la suivante: il s'agirait du résultat d'un phénomène astrophysique puissant. Et l'environnement dans lequel se produisent ces émissions pourrait être le reliquat d'une supernova ou un lieu jouxtant un trou noir. Il y a bien la possibilité qu'il s'agisse de l'explosion d'objets spatiaux ou de fusion d'astres. Mais Le Figaro, à nouveau, écarte cette éventualité: si tel était le cas, un rayonnement visible devrait accompagner le phénomène. Et celui-ci préfère décidément l'obscurité.
Robin Verner
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